30 Juillet 2013
Quand je vois ce qu'ils ont fait à INDIANA JONES, à DIE HARD et maintenant à ALIEN, je me dis que c'est soit eux, les Steven, les Ridley & Cie, qui ont vieilli, soit moi (l'un n'allant pas sans l'autre, c'est forcément un petit peu des deux)... Et qu'au final, SHUTTER ISLAND de Scorsese, il était pas pourri.
Ou alors, faut vraiment que je revoie LE HUITIÈME PASSAGER parce que j'en garde le souvenir d'une trouille tellement énorme que j'espérais retrouver cet aspect-là dans ce film. Mais c'est peut-être aussi parce que j'avais 8 ans quand je l'ai vu...
Cela-dit, faut arrêter avec la caution morale, de vouloir faire à tout prix LE film de la maturité et/ou de se racheter une virginité :
Ok, j'ai fait un film avec une grosse bebête qui fait flipper sa mère quand j'étais plus jeune mais maintenant je peux vous le dire, y'avait un message derrière.
La quête de sens genre "le feu ça brûle et l'eau ça mouille", c'est chiant ! Et puis, à 75 ans, c'est limite du foutage de gueule de parler de "maturité" en plus.
En un mot, donnez au spectateur ce qu'il attend : faites-le baliser et si vous mettez un message en plus, c'est cool mais c'est pas le but. Parce que ça reste un Blockbuster, pas un film d'art et d'essai !
De la critique hystérique (mais pas que)
Chose promise, chose due, quelques 4 années après la sortie de PROMETHEUS, je revisionnai enfin le premier opus de la saga sorti en 1979. Et comme c'est important de toujours reproduire les mêmes erreurs familiales (d'aucun nommerait ça des traditions), j'embarquai avec moi à bord du Nostromo mon fils de 9 ans.
http://www.delacritiquehysterique.com/alien-le-huitieme-passager-de-ridley-scott-critique