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24 HEURES CHRONO, Saison 9 : LIVE ANOTHER DAY [critique]

(Parce que "Die another day", c'était déjà pris par James Bond... Oh mais attendez !)

24 HEURES CHRONO, Saison 9 : LIVE ANOTHER DAY [critique]

La série qui a élevé l'utilisation du split-screen et du cliffhanger au rang d'art est de retour pour une neuvième saison.

Parmi les nouvelles recrues, on compte Yvonne Strahovski, la copine de Dexter (dont elle a même piqué le patronyme, plus pratique pour élever Harrison, sans doute, bien que légèrement démasque) et de Frankenstein (quelque chose me dit que cette fille aime les hommes qui aiment tuer) et Michelle "Catelyn Stark" Fairley (qui a tellement les boules depuis l'épisode du mariage sanglant qu'elle s'est lancée dans le terrorisme en free-lance).

Les scénaristes ont donc décidé de délocaliser toute la fine équipe à Londres, sûrement que les attentats de 2005 leur ont fait se dire que c'était une chouette ville à faire péter...

24 HEURES CHRONO, Saison 9 : LIVE ANOTHER DAY [critique]

Ainsi, 4 ans après la fin légèrement moisie de la série, on frétillait donc d'impatience à l'idée de retrouver l'horloge digitale et le "Tut(boom) Tut(boom) Tut(boom) Tut(boom)" du décompte des secondes et puis Chloé aussi (la MacGyver du piratage informatique qui profite à fond du deuil et de la liberté de style londonienne pour arborer un magnifique look gothico-junkie-crade très seyant), le président Heller (euh, il avait pas plongé d'une falaise en bagnole à un moment donné ?) ou Audrey (qui devrait vraiment faire un procès au mec qui lui a refait le pif) et surtout Jack (le britanno-canadien le plus concerné par la protection du président des États-Unis) !

24 HEURES CHRONO, Saison 9 : LIVE ANOTHER DAY [critique]

Alors bien sûr, c'est critiquable, comme chaque saison du reste, ne serait-ce que par le problème d'espace-temps inhérent au scénario (à raison d'au moins 7 présidents des États-Unis différents au compteur et avec plus ou moins 4 années de mandat chacun, Jack Bauer devrait approcher les 70 piges, à la louche).

C'est aussi vrai qu'on voit bien l'emplacement des coupures publicitaires aux States (quoi, c'est pas normal les 2 ellipses de 4mn par épisode ?) et qu'on retrouve les mêmes mécanismes que dans les saisons précédentes : le traître, les terroristes islamistes, la taupe, les terroristes russes, la bi-taupe, les terroristes chinois, la tri-taupe, les hackers, les interrogatoires musclés, la guerre numérique, les scènes de torture, le krav-maga, les personnages sacrificiels, la menace nucléaire etc... (au moins on n'est pas trop dépaysés).

Et pourtant la formule est toujours aussi efficace et la série reste une référence du genre qu'on prend plaisir à regarder jusqu'au bout...

Jusqu'à ce que d'un coup il fasse jour et qu'on nous assène un "12 heures plus tard", à 15mn de la fin, qui explose complètement le principe du temps réel de la série (et là, le système am/pm est vachement pratique pour le coup et ça sera bien merdique pour l'adaptation française...).

Mais quand on y réfléchit bien, au final, c'est assez logique : s'ils avaient clôturé la saison à 23h, ils auraient été obligés de renommer la série "12" et là, les gens, ils auraient pas reconnu que c'était "24" en fait (sont trop cons les gens...).

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