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THE AFFAIR, Saison 3 Episode 1 [résumé]

Précédemment dans les deux premières saisons de THE AFFAIR :

THE AFFAIR, Saison 3 Episode 1 [résumé]

L'histoire se passe 3 ans après le verdict du procès qui condamnait Noah pour le meurtre de Scotty.

PART ONE : NOAH (enfin son point de vue quoi).

Noah est sorti de prison depuis 2 mois et il vit chez sa sœur, situation qui ne plait que très moyennement à son beau-frère.

Il est tout traumatisé parce qu'il porte une barbe (signe ô combien ostentatoire de la dépression), se shoote au "décontractant musculaire" (au Lexomil quoi), sursaute à la moindre agression sonore ou lumineuse (à faire passer les victimes souffrant de SPT revenues d'Afghanistan ou ayant survécu à un attentat ou aux 35 heures de Baba pour des grosses lopettes).

Et tout commence donc avec notre frangin et sa frangine qui se rendent bras dessus, bras dessous à l'enterrement de leur papounet.

Comme Noah est planqué au fond de la salle, qu'il n'avait plus aucune relation avec son père depuis moult et qu'ils ne s'entendaient pas vraiment, c'est fort logiquement à lui que le prêtre demande de faire un discours... Et ce n'est pas comme si la fille éplorée du défunt qui s'est occupé de lui jusqu'à son dernier soufffle était là, au premier rang, juste sous son nez.

Noah se retrouve ainsi quintuplement surpris, tout occupé qu'il était à ne pas du tout écouter le laïus de l'homme de foi et à guetter par la fenêtre un gros type inquiétant à casquette tout droit sorti d'IT FOLLOWS (elle lui aurait en plus refilé une malédiction la Alison ? À moins que ce ne soit Helen, les femmes étant tout de même, rappelons-le, peu ou prou des salopes).

Ce qui donnera évidemment un éloge funèbre particulièrement pourrave, pendant qu'Helen, venue avec trois de leurs quatre enfants (Whitney pouvait pas : elle avait backroom), opinera de la moue, comme à son habitude.

Après avoir subi les reproches d'une vieille zinzin ("ton père est mort à cause de tes frasques"), d'Helen ("quand est-ce que tu trouves un appart pour que je puisse te refourguer les gosses parce que, ok, tu as peut-etre fait trois ans de taule à ma place mais c'est bon, moi aussi j'ai passé trois piges à gérer toute seule ces quatre petits connards donc j'estime avoir été bien punie et avoir payé ma dette vis à vis de toi et de la société") et de son fils aîné Martin ("...", ben rien en fait : il l'ignore consciencieusement), Noah se prend une dernière salve en rentrant chez lui (enfin, chez sa sœur) : son beau-frère lui apprend que leur père lui lègue sa baraque à lui plutôt qu'à sa frangine, alors que merde, c'est quand même elle qui, dans son infinie bonté désintéressée, lui a torché le cul jusqu'au bout pendant que Môssieur se pavanait dans sa cellule et que c'est plutôt eux qui en auraient eu bien besoin de cette maison, contrairement à lui qui... Ben qui n'a plus de chez lui en fait.

S'ensuit une violente dispute où les insultes et la vaisselle fusent et sur laquelle nous jèterons un voile pudique. Après l'avoir encouragée dans le ramassage des débris jonchant le sol de la cuisine, Noah se fait conduire tout de go par sa sœurette à la Fac, dans laquelle il officie comme animateur d'un club d'écriture.

Il annonce ainsi à sa sœur qu'il ne rentrera pas, qu'il ne veut pas de la maison paternelle et que leur futur déménagement devrait être largement facilité, surtout si son cher et tendre époux continue à péter le mobilier.

Lors de sa séance de temps d'activité périscolaire, il démolit la rédac d'une gamine prénommée Audrey. Ce qui scandalise ses petits camarades de chambrée, dont une qui en profite pour le tacler à son tour en lui renvoyant la qualité de ses propres romans à la gueule, le tout en ouvrant très grand les yeux pour bien marquer sa désapprobation.

Noah répond ensuite à une petite annonce immobilière pour sous-louer un appart à un étudiant en licence... Et puis après il s'endort dans l'église du campus.

Pendant son sommeil, il nous sort un petit flash-back de derrière les fagots dans lequel il est au parloir de la prison avec Helen et sa bouche qui lui disent en substance qu'elles vont le sortir de là et auxquelles il demande d'être patientes en attendant son retour (ce qui n'arrivera pas, ni l'un, ni l'autre).

Il se réveille alors en plein cours sur la vie de Merlin (ils n'ont pas de salles de classe dans cette université ?). Cours qu'il écoute religieusement (le lieu s'y prêtant bien, il faut l'avouer), tant les paroles de la prof font subtilement écho à sa modeste existence.

Il rencontre ainsi cette professeur de mythologie médiévale anglo-saxonne qui parle franglais, qui le kiffe à mort et qui l'invite à prendre un café puis à dîner le soir même chez elle avec des amis (clin d'œil appuyé). C'est alors qu'ils discutent le bout de gras et la relation sexuelle future que Noah voit de nouveau apparaître le gros type à casquette.

Il se rend ensuite à son RDV avec sa conseillère en probation qui l'exhorte à arrêter de faire de la merde et de se faire remarquer. Il en profite pour lui demander si quelqu'un à la prison saurait, par le truchement du hasard, qu'il est ici... Genre un prisonnier, ou un gardien (re-clin d'œil appuyé). Mais en fait normalement non.

Puis Noah va s'acheter du pinard. A-t-il sombré dans l'alcoolisme ? Va-t-il mélanger mauvais beaujolais nouveau et anxiolytiques avec tous les risques que cela comporte pour le contrôle de son sphincter ?... Oh mon Dieu, ce suspens est insoutenable !!!!! Mais non : c'est parce qu'il est invité chez la prof nymphomane, voyons !

Comme il croit voir son stalker à casquette chez le caviste, il essaie de le rattraper en pétant un maximum de bouteilles au passage ("arrêter de faire de la merde", non acquis), sans succès. Alors du coup, il achète des fleurs.

Il se rend au dîner chez la prof de franglais du mythe arthurien et là, vlatipa que c'est la Audrey qui lui ouvre la porte, cette gamine qu'il avait humiliée plus tôt dans l'épisode ! (Pour les deux du fond qui ont décroché).

Durant le diner, la prof franglish l'aguiche astucieusement tout en animant un grand débat de fond entre ses quatre étudiants réunis autour de la table, sur le thème "le viol, pour ou contre" (sujet de la semaine prochaine : "le meurtre sauvage de nourrissons, bien ou mal ?").

La Audrey va fumer une clope (qui devait certainement être la première clope de son interprète par ailleurs... c'est pas beau de mentir sur son CV !), elle a les yeux qui sentent gravement le cul et elle fait la paix avec Noah.

C'est alors que la prof fait irruption et lui propose, tout en finesse, de lui faire "visiter" la baraque. Arrivés dans sa piaule, elle lui avoue que ce qui l'excite c'est qu'il soit un auteur célèbre et qu'il ait fait de la taule (ah bon ? On laisse même plus les spectateurs deviner par eux-mêmes, on explique tout bien les trucs alors ? Bon ben d'accord...).

Comme Noah, entre autres qualités, n'est absolument pas vaniteux, il se met à lui rouler des grosses galoches par paquets de 12. Mais alors qu'il s'apprête à la chevaucher sauvagement tel un étalon fougueux, une lumière vive l'éblouit subitement, lui faisant prendre ses jambes à son coup et sa queue entre ses jambes (n'essayez pas de reproduire ça chez vous).

Arrivé dans la rue, et alors qu'il n'est pas du tout endormi en fait, nous avons droit à un nouveau flash back sorti de nulle part où on nous glisse subrepticement que le méchant à casquette est un gardien de la prison (oh ben tiens on l'avait pas vu venir), mais aussi que Noah n'a pas oublié cette grosse pute d'Alison puisqu'il se touchait sur sa photo pendant sa détention (ou qu'il écrivait, c'est un peu pareil pour lui).

Retour dans la rue, où Noah est tout paniqué à l'idée de tomber nez à nez avec son traqueur. Sauf que c'était juste Steven Spielberg en fait.

Alors, tel Emile s'évanouissant sur les marches du palais des festivals à Cannes, il s'assoit pour faire une pause et reprendre son souffle et ses esprits. Son cerveau n'ayant pas été correctement irrigué à cause de tous les récents événements, il décide d'appeler Alison la connasse, qui a fait une annonce répondeur trop choupi-fun avec sa (leur ?) fille Joanie. Il lui laisse donc un message juste pour lui dire qu'il sait qu'il n'a pas le droit de la contacter mais qu'il voulait simplement entendre le son de leurs voix... Mais que s'il avait juste écouté l'annonce du répondeur et qu'il avait tout de suite raccroché, y'aurait bien eu 3 ou 4 clampins pour pas piger la subtilité.

Il rentre ensuite dépité dans sa sous-location sous éclairée et commence à nettoyer la montagne de vaisselle sale entassée dans l'évier et, comble du comble de la misère, envahie de fourmis, le tout en flippant sa mère.

Parce que quand vous avez peur d'être attaqué par un individu menaçant qui vous colle au train, vous ne refermez pas la porte de l'immeuble derrière vous, vous ne vous enfermez pas à triple tour dans votre appart et vous n'allumez pas toutes les lumières en mode Versailles... Non, non : vous laissez soigneusement la porte de l'immeuble se refermer toute seule et très lentement, vous claquez simplement la porte de l'appartement et vous allumez une misérable lampe de chevet et un neon défaillant.

Enfin, au bout d'un suspens à couper au sabre laser, une forme apparaît vaguement derrière lui et il se met soudain à pisser le sang par la jugulaire, s'effondre au sol sans avoir réussi à choper son portable et se vide joyeusement dans la lumière bleutée et stroboscopique de sa cuisine dégueulasse.

Fin de l'épisode 1 de la Saison 3. À suivre...

THE AFFAIR, Saison 3 Episode 1 [résumé]

(Mais sinon, l'histoire du concept avec les différents points de vue, vous l'avez définitivement abandonnée ou bien ?)

THE AFFAIR, Saison 3, Épisode 2 :
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