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THE AFFAIR, Saison 3 Episode 8 [résumé]

Ou comment Luisa fait tourner à elle seule le Lobster Roll et l'éducation de Joanie, tous deux appartenant à Alison et Cole... Pendant que Cole se gratte les couilles et qu'Alison récupère la garde de sa gamine pour l'oublier aussitôt et que les deux anciens époux s'échangent des serments d'amour éternel à travers les barreaux.

L'épisode retranscrit deux versions des événements survenus dans la même amplitude temporelle, à Montauk, pendant que Noah est séquestré dans la cave par Helen à Brooklyn.

Notons une fois encore que dans sa propre version, Alison porte toujours ses inénarrables robes-portefeuille estivales extrêmement moches mais avec collants et ballerines pour ne pas se peler (on n'avait pas décrété un moratoire sur le port de ces horribles godasses qui tassent inévitablement les gens qui ont le malheur de les porter ?), le tout sous un caban trop grand pour...

Ben oui, pour quoi d'ailleurs ? Pour passer pour une pauvresse qui n'a pas les moyens de s'acheter des fringues ? Mais dans ce cas, cela corroborerait l'argument de l'avocat de Joanie (oui parce que Joanie, 5 ans, a un avocat) comme quoi Alison n'a pas de boulot et donc de thunes pour s'occuper de sa fille... Ou pour montrer qu'elle est tellement focalisée sur la récupération de sa gamine qu'elle se néglige ? Mais alors pourquoi continue-t-elle à se saper comme une merde à partir du moment où elle a obtenu ce qu'elle voulait ? Mystère et boule de vice...

Tandis que dans la version de Cole, Alison arbore une collection complète de tenues automne-hiver sophistiquées avec jean moulant & co (à se demander s'ils n'ont pas fait appel à une doublure jambe), très certainement hérités de la période new-yorkaise de cette grosse traînée... Symbolisant ainsi subtilement l'attraction-répulsion qu'il peut ressentir envers son ex-femme ?

THE AFFAIR, Saison 3 Episode 8 [résumé]

PART ONE : ALISON. L'épisode commence avec l'audience au tribunal pour qu'Alison obtienne un droit de visite sans tiers de façon à avoir toute latitude pour buter accidentellement sa gamine. L'avocat de Joanie est toujours aussi exaspéré par Alison (faut dire qu'elle est exaspérante), qui est toujours au chômage et n'est toujours pas divorcée de l'assassin de son ex-beau-frère. Sauf que ce qu'il n'a, en revanche, toujours pas intégré c'est que la rouquine est copropriétaire du Lockart's Lobster Roll, ce resto florissant où personne ne bosse à part peut-être Luisa, la bonne à (vraiment) tout faire de Cole, et qu'elle peut donc ne rien foutre de ses journées. De plus, l'avocate d'Alison sort de son chapeau les documents du divorce qui a été prononcé comme par magie la veille.

Oh ben ça ça tombe bien alors !

Luisa est alors appelée pour témoigner. Et là Alison se dit que ça pue sévèrement du cul pour elle. Par contre, puisque sa baby-sitter hispanique se trouve là, personne ne se pose la question de savoir qui s'occupe de Joanie (quoi l'école ?).

Mais en quête d'une canonisation de son vivant ou bien concluant par là-même une sorte de pacte tacite de non-agression avec Alison ("je te rends ta fille, tu me rends mon mec"), Luisa demande la reprise de la garde alternée à la surprise générale (même la sienne... Un peu comme les chiens quand ils pètent et qu'ils se sont tellement surpris qu'ils se mettent à aboyer comme des fous).

La séance est alors suspendue. Pendant que Cole et Luisa s'engueulent dehors en off, Alison se bouffe la rate en les observant, tout en s'amusant à mimer leur dialogue en contrefaisant leurs voix (elle est comme ça Alison, elle a su garder une âme d'enfant... Celle de son fils en l'occurrence). Puis Luisa s'en va, visiblement blessée (pas parce que Cole lui a décoché une droite mais presque). Son avocate (qui est elle aussi une grande deconneuse) la surprend en train de se foutre de la gueule du couple et se joint à elle en imitant Cole qui accepte la garde alternée. Du coup Alison éructe de joie et en fout partout.

PART TWO : COLE. Cole et Luisa discutent tranquillement bout de gras et proposition irréfléchie sur la pelouse devant le tribunal. Elle lui demande de l'excuser, qu'elle a pas fait exprès, que c'était un accident, que c'était pas prémédité, qu'elle ne voulait pas mentir à la barre, qu'elle avait juré sur la bible, qu'elle ne veut pas aller en enfer, que la relation entre Alison et sa fille s'est vraiment améliorée et que, s'ils lui donnent ce qu'elle veut, ils en seront débarrassés parce qu'elle en a un peu plein de cul de parler d'Alison, rappelant ainsi que les bonnes actions désintéressées n'existent pas (pour la canonisation, on repassera). Devant tous ces arguments plus que recevables Cole capitule, sans s'énerver, tel un modèle de vertu et de self-control bourré de testostérone.

PART ONE : ALISON. Pour fêter sa petite victoire inespérée sur l'adversité, Alison apporte muffin et café à Cole sur le chantier de sa future maison. Mais même s'il a toujours les glandes, Cole, ne sachant visiblement dire non ni à Alison ni à une pâtisserie, dit oui. Ils se retrouvent donc à discutailler contre la balustrade parce que la vue y est plutôt jolie et que le réalisateur de l'épisode rêve sans doute secrètement de bosser pour Malick ou Iñarritu (on lui dit que c'est mort ou pas ?). Là, magie de la stagiarisation des accessoiristes, un second gobelet de café apparaît et Alison se met à le siroter astucieusement en regardant avec tendresse Cole manger son gâteau comme un porc, comme un gamin de 3 ans un peu polyopathe, et comme le reflet de leur fils Gabriel qui n'a malheureusement pas eu le temps d'atteindre un âge où l'on mange à peu près proprement. Cole lui balance à la gueule qu'il n'était pas prêt pour la garde alternée parce qu'il a peur qu'à la moindre difficulté elle se barre à nouveau et qu'il faudrait peut-être qu'elle dégage avant qu'un de ses frères ne les voie ensemble parce que le dernier en date a un peu fini sous les roues de la famille Solloway. Et puis, au moment où elle se casse après lui avoir dit que "pffff, nan mais n'im-por-te-quoi", il la félicite pour son divorce. Parce qu'en fait, le Cole, sous ses airs de "tu es trop instable", il est surtout jaloux comme un pou parce que si elle a pu divorcer, c'est qu'elle a forcément fait signer les papiers à Noah, que donc ils se sont vus et qu'elle lui a menti, parce que la Poste ça n'existe pas. Alors Alison envoie Cole se faire foutre.

PART TWO : COLE. Lorsqu'il arrive sur le chantier de sa baraque en devenir, Cole voit un papier officiel agrafé à une poutre disant que la construction est suspendue. Et comme sa journée n'était pas suffisamment merdique, Alison débaroule avec des donuts pour fêter avec lui sa toute nouvelle paternité à mi-temps. Elle fait alors une magnifique action dite d' "Helen Solloway" en opposant à son refus de bouffer ses viennoiseries de psychopathe qu'elle sait qu'il a faim à cause de la grosse veine qui bat sur son front. Mais comme c'est généralement plutôt le signe d'une grosse colère, Cole l'envoie chier en lui disant que c'est pas parce qu'ils ont rebaisé une fois qu'il va lui repasser la bague au doigt et qu'il faut qu'elle s'en aille avant que ses frères ne la voient. Elle lui dit qu'il a craqué son slip et qu'elle voulait juste le remercier parce qu'elle sait ce que ça lui a coûté de lui faire confiance. Et puis elle se barre en lui laissant les donuts comme gage de bonne foi, sauf s'ils sont empoisonnés mais ça l'histoire ne le dit pas.

THE AFFAIR, Saison 3 Episode 8 [résumé]

PART ONE : ALISON. Une fois de retour chez elle, Alison est appelée par sa psychiatre qui trouve que ce serait trop une bonne idée qu'elle revienne à l'institut où elle a été enfermée pendant 6 mois pour discuter enfant mort avec une de ses nouvelles patientes traumatisées. Alison et ses incroyables poteaux (mais qu'est-t-il arrivé à ses jambes ?!?) se lancent donc dans la thérapie empirique pour mères suicidaires ayant perdu un gamin en expliquant que si elle a couché avec Noah Solloway, c'était en réalité pour éviter de se foutre en l'air après la mort de Gabriel, repoussant par la même occasion les limites du foutage de gueule sans compter que ça ne justifie aucunement tous les autres mecs qu'elle a pu se taper.

PART TWO : COLE. Après avoir mangé puis vomi les pâtisseries en forme d'anus dodu de son ex-femme, Cole se rend au service des permis de construire pour comprendre pourquoi qu'il peut plus fabriquer sa maison de ses blanches mains. Il y apprend que le type qu'il avait soudoyé à l'époque est parti à la retraite et que le nouveau n'est autre qu'Eric de Montgolfier, sauf qu'il s'appelle Timothy. Du coup il est dans la merde et il doit se plier à ses exigences en se retapant les métrages et en laissant ces projets de vie avec Luisa en stand by, dans tous les sens du terme.

Lorsqu'il rentre chez lui à la nuit tombée après avoir passé une dure journée à... Ben à rien foutre en fait, Luisa l'attend, aimante, dévouée et incroyablement agaçante avec toute sa petite perfection mesquine de Princesse Sarah qui non seulement s'est occupée d'une gamine qui n'est pas la sienne mais qui en plus a mitonné un bon petit plat pour son gentil papa... Un peu comme une employée de maison dans un film de cul ou dans UNE NOUNOU D'ENFER (et je ne sais pas quelle référence est la pire).

Comme désormais ils ne vont plus avoir Joanie qu'à mi-temps et que ça compte un peu pour du beurre, elle se dit que le moment est parfaitement propice pour demander à Cole de fonder une autre famille avec elle par l'entremise d'une adoption ou d'une mère porteuse, n'étant toujours pas devenue féconde par magie. Le problème, c'est qu'avec toutes ses emmerdes, le premier mot que laisse échapper Cole avec un naturel déconcertant est un "non". Alors il aura beau essayer de se rattraper et ramer fougueusement en lui disant qu'il est fatigué (de n'avoir strictement rien branlé à part bouffer les beignets d'Alison à la forme pas du tout connotée sexuellement en regardant la mer ?), qu'en fait il est grave d'accord, que c'est une trop bonne idée-non-mais-vraiment-sans-déconner, elle reste assez dubitative.

Le lendemain sur le chantier, Oscar le rouquin qui bosse à la mairie et qui a lui aussi œuvré dans Alison à un moment donné (comme la quasi-totalité de la population de Montauk cela-dit) vient lui demander d'arrêter la construction tout pareil que c'était marqué sur le papier rouge de Tim-Eric. Oscar reçoit alors un coup de fil de sa femme qui le fait copieusement chier depuis la naissance de leur fils et qu'il traite affectueusement de connasse après avoir raccroché. Du coup ils se mettent à discuter à cœur ouvert du sens de la vie, de la parentalité, de l'amour, du cynisme et du sexe comme de véritables gonzesses sous Mojito et antidépresseurs. En substance, la conclusion des réflexions métaphysiques du rouquin c'est que la bonne personne, la seule, l'unique, la vraie, le grand amour, c'est celle qui peut vous casser les burnes autant qu'elle le veut parce que vous savez que vous ne trouverez pas mieux. Comme Cole est tout troublé par autant de sagesse populaire d'un seul coup, Oscar devine qu'il ne pense pas du tout à Luisa et qu'il a refait des cochoncetés avec Alison, laissant éclater toute son empathie parce que, putain, c'est vrai que c'est pas la dernière sur l'homme la bougresse. Alors ils soupirent, rêveurs, puis se tapent dans le dos en se félicitant d'avoir bourré tous les deux la même femme. Oscar s'amuse ensuite à bien retourner le couteau dans la plaie en lui disant que même si elle envoie du pâté au plumard (ou ailleurs... Partout en fait) Alison ne sera jamais fiable contrairement à Luisa, et qu'en gros, il doit choisir la raison plutôt que la passion. Et puis il lui renouvelle l'ordre d'arrêter le chantier... et ses conneries par la même occasion.

THE AFFAIR, Saison 3 Episode 8 [résumé]

PART ONE : ALISON. De retour à Montauk, Alison s'empresse d'aller voir Cole pour tout lui raconter, toute contente d'avoir pu démontrer ses talents de fine psychologue grâce au décès prématuré d'au moins deux enfants. Alors elle ne comprend pas pourquoi son ex-mari n'est pas tout à fait jouasse à l'idée que la mort de leur fils lui serve à trouver un boulot de marraine de parent endeuillé (un peu comme chez les alcooliques anonymes mais avec d'autres cadavres), qui plus est quand le-dit boulot se trouve dans le New Jersey, à 4h de bagnole de Montauk et donc de sa fille dont elle vient tout juste de récupérer la garde. Il lui balance à la gueule qu'elle est et restera incroyablement inconstante et égocentrique et plein d'autres saloperies qui ne sont pas complètement fausses.

PART TWO : COLE. Alors qu'il est en train de faire exceptionnellement semblant de bosser au Lobster Roll, Alison vient encore lui péter les noyaux. Elle lui explique qu'elle a trouvé un taff expérimental dans l'asile où elle a été internée dans le New Jersey pour montrer aux parents qui ont récemment perdu un enfant qu'on peut continuer à vivre une vie saine et équilibrée comme elle. Une fois que Cole a séché ses larmes de rire, il essaie de se montrer un peu pragmatique et adulte en la mettant devant ses contradictions comme :

Mais qu'est-ce que tu vas bien pouvoir foutre de Joanie ?

Ah oui merde c'est vrai qu'elle est pas encore morte celle-là.

Comme elle n'a pas bien conscience de ce que c'est que d'élever un enfant au-delà de sa quatrième année, il lui fait un petit topo sur l'obligation d'assiduité à l'école. Et Alison de lui dire que c'est pas grave : elle en trouvera une autre là-bas (d'école pas de gamine). Comme sa maman à Cole lui a appris qu'on ne frappait pas une femme même avec un rose et même si c'est Alison Bailey, il se retient de lui mettre un gros pain dans sa gueule d'égoïste irresponsable et décérébrée. Il s'arme alors de patience et d'un bâton et lui rappelle calmement les règles de base de la garde alternée... et puis il l'envoie chier aussi, un peu. Alors elle lui dit que ce n'est qu'en comparaison avec elle qu'il peut passer pour un type bien et qu'elle s'est toujours appliquée à agir de la façon la plus tarée possible pour son bien à lui et que c'est comme ça qu'il la remercie ? Non mais bonjour l'ingratitude quoi !

PART ONE : ALISON. Pour se récompenser de cette journée de dur labeur, Alison va boire l'apéro dans un troquet où elle échange quelques mots complices avec le barman qui a certainement dû la sauter à un moment donné. Quand tout à coup Helen débarque. S'ensuit une discussion étrange sur Noah qui n'était pas le même avec l'une et avec l'autre. Alors elles soupirent, rêveuses, puis se tapent dans le dos en se félicitant d'avoir été bourrées toutes les deux par le même homme. L'alcool aidant, les deux anciennes rivales deviennent tellement copines qu'on en vient à se demander à quel moment elles vont finir en culotte à faire une bataille de polochon comme le font toujours les filles entre elles. Helen joue alors franc-jeu sur son pathétisme mais nettement moins sur sa psychopathie : elle lui avoue qu'elle a toujours espéré que Noah lui revienne malgré tout (vrai) mais aussi que s'il a emménagé chez elle c'est parce que sa plaie s'est infectée et que son nouveau mec est toubib (pas vrai). Alison lui demande pardon et Helen, dans un éclair de lucidité, lui dit de ne pas culpabiliser car c'est de sa faute si Noah l'a trompée parce qu'elle n'est qu'une salope castratrice dévalorisante. Confidence pour confidence, Alison tente de lui confesser que c'est elle qui a poussé Scotty sur la route mais Helen lui fait fermer sa gueule en lui disant que le temps d'avant, c'était le temps d'avant et d'autres paroles de chansons de Celine Dion écrites par Jean-Jacques Goldman. Elle finit alors son cocktail cul-sec et s'empresse de reprendre le volant comme c'est indiqué dans toutes les campagnes de prévention de la sécurité routière.

PART TWO : COLE. De retour chez lui, Cole a tellement les boules qu'il va voir Luisa et lui dit :

- Ok pour fonder une famille. Tu en veux combien des enfants ? 4 ? 5 ? 12 ? Ta sœur fera la mère porteuse. Tu sais quoi ? Appelle le médecin pour qu'ils nous disent la marche à suivre. Non, laisse tomber le médecin : appelle plutôt ta sœur, dis-lui que j'arrive, chui chaud là !

Alors elle lui dit surtout de bien se calmer.

Sauvés par le gong, les flics sonnent pour annoncer gaiement à Cole que son alibi à la con pour le soir de l'agression de Noah Solloway ne tient pas, qu'il a été vu au péage non loin de la scène de crime, Luisa le supplie de dire une vérité qu'elle ignore mais qu'elle aimerait bien connaître quand même elle aussi, Cole refuse, a la très bonne idée de repousser les flics et se retrouve en garde à vue.

PART ONE : ALISON. Alors qu'Alison se prépare une tisane drainante pour digérer le cocktail dégueulasse bu avec Helen, un flic sonne à sa porte. Certainement "en souvenir du bon vieux temps", il est venu jusqu'à elle pour la prévenir que Cole est de nouveau interrogé par les flics et lui explique l'histoire du péage et de l'alibi (FIN DE LA PART ONE).

PART TWO : COLE. En garde à vue, Alison vient encore lui briser les grelots. Comme elle connaît trop bien le langage de son système circulatoire et de ses protubérances corporelles, et qu'elle braque un halogène dans ses yeux, elle a les moyens de le faire parler. Alors il lui avoue tout : qu'il n'a pas poignardé Noah, que cette nuit-là il est allé à l'institut psychiatrique pour rencontrer son toubib (cette NUIT-là...), qu'il ne peut pas en parler parce que sinon tout le monde va savoir qu'il l'aime encore, parce que oui, il l'aime encore, et il la désire et elle lui manque et il n'en peut plus de se cacher. Cela-dit, son passage nocturne à l'HP pourrait aussi tout simplement signifier qu'il voulait des infos sur son état psychique par rapport au bien-être de leur fille ou bien des arguments pour empêcher Alison d'en récupérer la garde histoire que tout le monde soit bien persuadé qu'il ne l'aime plus... Mais personne n'y a visiblement pensé. Au lieu de ça, tout occupés par leurs considérations narcissiques, Alison décide de ne pas lui mettre pas la pression, mais lui rappelle qu'il va devoir choisir entre la complicité émotionnelle et sexuelle d'une personne avec laquelle il a tout partagé, qui le comprend et le connaît par cœur et une sorte de bonniche hispanique auprès de laquelle il s'est racheté une virginité (pauvre Luisa). Il lui sort alors qu'il ne peut pas la choisir parce qu'il est un mec bien (tu as la mémoire courte Cole : on a vu les 2 premières saisons) et Alison de lui balancer qu'elle l'a toujours aimé et qu'elle l'aimera toujours (tu as la mémoire courte Alison : on a vu les 2 premières saisons).

Une fois libéré, Cole rentre chez lui retrouver Luisa et lui explique où il est allé ce soir là et pourquoi : il voulait obtenir des preuves à présenter contre Alison au tribunal (ah ben voilà !). Alors, comme elle n'est pas complètement conne la Luisa, elle lui demande pourquoi il ne le lui a pas dit plus tôt. Par contre comme lui il est vraiment très con, il lui répond qu'il ne veut plus en parler, ce qui ne sonne absolument pas comme un aveu de mensonge.

Plus tard, Cole n'arrivant pas à dormir, il va rejoindre Alison (qui ne dort jamais apparemment) pour lui expliquer qu'il choisit la vie, un boulot, une carrière, une famille, une putain de grande télé, Luisa, la voie de la raison et d'être malheureux sans elle (même si personne n'y croit une seule seconde). Alison tente de l'en dissuader mollement et lui dit qu'elle est là s'il a besoin (*clin d'œil appuyé*).

THE AFFAIR, Saison 3 Episode 8 [résumé]

Il rentre finalement chez lui la queue entre les jambes et entreprend de préparer le petit dej pour Luisa qui finit par se lever, cette feignasse, et qui est tellement désespérée qu'elle accepte, toute émue, le retour de sa grosse salope de Pomponette de mari.

Et personne ne se rend compte qu'après Noah Solloway pendant plus de deux ans, la petite Joanie se retrouve systématiquement élevée par une personne qui ne partage aucun gêne avec elle.

Fin de l'épisode 8 de la saison 3, à suivre...

THE AFFAIR, Saison 3, Épisode 9 :

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