KUNG FURY de et avec David Sandberg [critique]

Dans la série "il faut le voir pour le croire" (voire "trop c'est pas assez") : KUNG FURY de et avec David Sandberg.

1985, Miami. Kung Fury est le meilleur flic de la Terre. Et pour cause : un soir où il traquait les méchants, il a été frappé par la foudre (et mordu par un cobra qui passait par là). Ainsi, il devint l'élu, celui de la prophétie qui annonçait une nouvelle forme de Kung Fu tellement puissante qu'un seul homme pourrait la maîtriser...

Dès lors, la gravité, la logique, l'informatique, l'Histoire... Tout en prend un sérieux coup dans la gueule !

Et nous, on alterne les "Non !!!!", les "oh putain !!!!!", les "rhoooooo" et surtout les "WTF ?!?"...

Mais qu'est-ce que c'est bon !

Tant de nullité et d'outrance complètement assumées, des dialogues de compet' ("yeah, that's my bicep") au scénario hallucinant (non parce qu'en fait, il va se faire hacker dans le temps pour aller tuer Hitler... Le Kung führer... Si si) en passant par la multitude de jeux de mots tellement cons qu'ils en deviennent géniaux (oui, ils ont osé le Tricéracops), les scènes de combat juste magiques (T-rex VS Aigle nazi forever !) et les innombrables références totalement surréalistes ("It's hammer time" by Thor, David Hasselhoff dans le rôle de Kitt...), ça force le respect.

Du très grand n'importe quoi avec du Kung Fu, du nazi, du dinosaure, du Dieu, du viking, de la haute technologie, du laser-raptor, du jeu d'arcade légèrement susceptible, des effets spéciaux (très spéciaux), des mecs fiers de leur corps et de la vanne de merde (plein).

Où on regarde, hypnotisé, jusqu'au bout, pour savoir jusqu'où ils vont aller.

Un pur plaisir coupable à prendre au 25eme degré en pleine face !