16 Janvier 2015
Qu'il semble dur d'écrire quelque chose sur ce film sans trop en dire mais tout en donnant des arguments pour que les gens qui ne l'ont pas encore vu aient envie de se le faire...
Je n'en donnerai donc que 2 (dont un de poids) :
1) Ben Affleck est parfait (si, si !) dans le rôle du bon gros con, et c'est suffisamment rare pour valoir le déplacement (en fait tous les acteurs sont parfaits, servis par d'excellents dialogues, même Barney Stinson —et pourtant je ne l'ai pas vu en VO, ni même véritablement en VF).
2) on y voit parfaitement les nichons (non moins parfaits) de la p'tite nana du clip de Blurred Lines de Robin Thicke (ceci-dit, vous pouvez tout aussi bien taper "emily ratajkowski nue" sur Google, ça marche aussi).
Sinon, à part ça, Fincher recycle à plusieurs reprises la bande son de Fight Club (ce qui tendrait à créer un capital sympathie inconscient chez le spectateur qui avait aimé ce film)...
Plus sérieusement, il semble donner volontairement à son récit un ton assez monocorde et y imprimer un rythme lancinant, qui accentue le contraste avec de purs instants de violence visuelle et narrative.
Le calme avant la tempête, le calme après la tempête.
Et un montage en forme de métaphore, qui fait écho au sujet : une très belle mise en scène de la psychopathie.
Un film avec de la lutte de pouvoir, de l'obsession du contrôle, de la sauvegarde des apparences et de la manipulation médiatique dedans.