29 Novembre 2014
Un film que j'étais persuadée d'avoir vu alors que pas du tout (et pourtant j'ai fâcheusement tendance à faire subir à mon entourage toute la filmo d'un réalisateur à partir du moment où j'ai aimé un de ses films... Mais on devait être dans la période "Arrête : tu nous fais chier avec Fincher, t'as vu comment c'était pourri Panic Room... Par contre, si tu veux on remate Fight Club").
Alors, un rythme très inégal, sur un film qui dure presque 3h : des longueurs et tout d'un coup, tout s'accélère (de préférence quand on est parti pisser).
Une véritable leçon de cinema pour qui veut se constituer une sorte de catalogue quasi-exhaustif de comment filmer les ellipses temporelles (ellipses qui ont lieu... de préférence alors qu'on est parti pisser : 3h on a dit !).
Un film sur l'obsession de la vérité, ou plutôt du challenge que représente la quête de cette vérité, destructrice à différents niveaux et sous différentes formes, qui peut aller jusqu'à faire oublier qu'on enquête quand même sur un tueur en série et qu'on peut potentiellement se jeter dans la gueule du loup sans réfléchir.