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LA FAMILLE BÉLIER d'Eric Lartigau

LA FAMILLE BÉLIER d'Eric Lartigau

Même si ça partait très mal dans la petite provoc crasse (la scène chez le médecin, le prof de chorale qui ne jure que par Sardou), on se laisse prendre au jeu (au piège ?).

Et c'est nettement moins atroce que Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? (Ç'eut été difficile vous me direz).

LA FAMILLE BÉLIER d'Eric Lartigau

C'est vrai que Louane (la gamine au karma familial bien pourrave) n'est pas du tout une actrice et qu'il faut dépasser à la fois la niaiserie de l'affiche et aussi cet aspect très artificiel où elle répète systématiquement les propos signés par sa famille ainsi que les siens tout en les signant (ben oui : pour qui le fait-elle sinon pour les spectateurs ?) mais, mine de rien, elle porte le film à bout de bras ! Et ça, c'est un truc qu'on ne peut pas lui enlever.

LA FAMILLE BÉLIER d'Eric Lartigau

François Damiens n'en fait pas des caisses et est donc très supportable (un peu comme Dujardin dans 9 mois ferme... Comme quoi, un rôle muet... cela-dit ça n'était pas non plus le pire dans l'Arnacoeur).

LA FAMILLE BÉLIER d'Eric Lartigau

Karine Viard donne de sa personne pour composer un vrai personnage de comédie burlesque.

LA FAMILLE BÉLIER d'Eric Lartigau

Les seconds rôles du petit frère et de la copine sont parfaitement sobres et justes... Moins ceux du "petit copain", sorte de Guillaume Canet mono expressif en jeune, et d'Eric Elmosnino dont on ne cesse de se demander pourquoi il surjoue comme ça (c'est à la limite de la souffrance physique).

— C'est bon Eric, on a compris : c'est un rôle de composition et tu n'aimes pas vraiment Sardou.
— Non mais c'est vraiment trop la honte : j'étais Gainsbourg avant quand même !
— Oui, on sait.
— Promis ?
— Promis.
— Juré ?

Ta gueule.

LA FAMILLE BÉLIER d'Eric Lartigau

Alors bien sûr, tout est extrêmement cousu du fil blanc (qui clignote), il y a du trash pas drôle inutile, de la vanne très lourdingue, un côté "y'en a un peu plus, je laisse ?" (Peut-on légiférer sérieusement sur le fait de résoudre des questions laissées en suspens par le scénario dans le générique de fin ?), mais pourtant il y a ce je ne sais quoi de mignon, de sensible, de spontané, de frais... Qui en fait un bon feel good movie anxiolytique du dimanche soir.

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