4 Mai 2018
C’est l’histoire d’un temps pas si lointain où une famille noire inoffensive et BSTR qui emménage dans une gentille banlieue pavillonnaire américaine très-très blanche cristallise la haine de tout le voisinage autour d’elle tandis que juste à côté il y a des gens aux mœurs tout de même relativement bizarres que personne évidemment ne soupçonne.
SUBURBICON, c’est un film qui prend l’hypocrisie et le racisme comme prétexte pour développer une histoire d’avidité vieille comme le monde dont on devine assez rapidement les enjeux à partir du moment où on se dit que ça ressemble quand même vachement à l’esprit des frères Cohen et ah ben ouais en fait : ce sont eux au scénario.
Un film avec des fulgurances de violence (forcément), trashoune et gentillet, dans lequel Matt Damon se la joue Patrick Sébastien à se faire la tronche à Philip Seymour Hoffman et où Oscar Isaac est parfaitement supportable voire bon, ce qui me fait dire que c’est soit parce qu’il a un rôle essentiel mais pas bien gros soit parce qu’il a un personnage de merde absolument pas dirigé dans STAR WARS.
Bref, un tout petit film parmi tous ceux estampillés Joel et Ethan Cohen, refourgué à un pote à eux connu pour qu’il ne passe pas complètement inaperçu, avec des acteurs confirmés et non confirmés qui jouent bien, mais qui ne casse pas trois pattes à un enquêteur d’assurances.