3 Mai 2018
22 ans après le premier volet avec Robin Williams et la petite Kirsten Dunst, était-il franchement nécessaire de donner une suite à JUMANJI ?
Surtout quand la bande-annonce donnait un peu envie de mourir...
Alors du coup, je n’étais pas trop-trop motivée pour voir mon enfance violée par ce film... Mais, la chair étant faible et la chair de ma chair encore plus, je cédais.
Et ben putain, ça fonctionne, dis-donc.
Sans doute parce qu’ils ont eu l’intelligence de ne pas faire un remake. Sans doute parce qu’ils ont plutôt fait une suite mais complètement différente, qui emprunte d’ailleurs davantage à THE BREAKFAST CLUB ou LA FOLLE JOURNÉE DE FERRIS BUELLER pour le côté nostalgique.
Sans doute parce que le film jouit du capital sympathie de The Rock et de Jack Black.
Sans doute parce que les américains sont forts en autodérision. Sans doute parce que le décalage entre les personnages et leur avatar est plutôt malin (convenu, certes, mais malin quand même).
Alors, c’est vrai qu’il y a des vannes en-dessous de la ceinture plus calibrées pour les enfultes que pour les enfants.
Et qu’il faut réussir à passer outre les improbabilités et les effets spéciaux qui donnent l’impression de regarder un téléfilm sur SciFi.
Enfin, bien sûr qu’il faut mettre le cerveau en off, ne surtout pas essayer de comparer avec le film de 1995 et se laisser porter...
Mais, aussi surprenant que cela puisse être, le résultat est plutôt marrant.