2 Mai 2018
C’est l’histoire de Jean-Pierre Bacri qui est organisateur de mariage, un peu comme Depardieu dans VATEL.
Alors il organise un mariage.
Voilà, voilà...
Et il est pas aidé parce qu’il est entouré de plus ou moins gros boulets mais, même si c’est un gros râleur sur le point de raccrocher et de tout envoyer chier, il reste foncièrement humain malgré tout.
C’est un film avec Jean-Pierre Bacri quoi.
Où on a un peu le sentiment que Toledano et Nakache se rêvent en héritiers des comédies françaises ultra-citatoires des années 90 (voire carrément récitatoires), souvent tirées de pièces de théâtre, souvent avec Jean-Pierre Bacri d’ailleurs aussi.
Alors c’est vrai que ça avait marché avec NOS JOURS HEUREUX qui m’avait vraiment fait rire et dans lequel il y avait une sorte de fraîcheur et de naïveté, un truc pas calculé. Tandis qu’INTOUCHABLES m’avait passablement emmerdée. Mais je crois que ça tient à cette espèce de rajout de pseudo-problématique sociale artificielle parce que fantasmée, idéalisée et maladroite, qui se veut bienveillante alors qu’elle est juste leche-cul et méprisante au final, que ça me gonfle profondément.
Mais, pour en revenir au SENS DE LA FÊTE, même si on est sur du très convenu et du très prévisible (spoiler alert : Bacri fait du Bacri) qui frôle parfois l’impertinence mais qui se réfrène vachement, le film fait sourire quand même un peu. C’est bien simple, même Gilles Lellouche qui joue comme son copain Dujardin est supportable tant il est parfait dans le rôle du connard-qui-prouveuh-que-tout-le-mondeuh-peut-changer-euh.
Un film où finalement tout le monde est gentil, avec cette rédemption mélancolique et réaliste empreinte de fatigue, de tendresse surréaliste et de lassitude, typique des petits matins de nuits blanches.