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LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]

LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]

Un film qui fait du bien dans le dedans de la tête : intelligent, sensible et tellement positif.

LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]

Une première œuvre (c'est dire le talent des gars) qui ne donne pas dans le film français profondément dramatique dans tous les sens du terme !

LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]

Les deux acteurs principaux, Adèle ("j'ai même pas besoin de ma meuf pour tourner dans des films et avoir le César de la meilleure actrice en prime") Haenel et Kevin Azaïs (aka "un acteur plombier-chauffagiste", dixit Wikipedia) sont confondants de naturel et formidables de justesse et n'ont décidément pas volé leurs prix.

LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]
LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]

Le reste de la distribution (même William Lebghil, le pote double-usage qui fait aussi décapsuleur) est étonnant de crédibilité (ce qui constitue une sacrée performance au sortir de SODA)... Bon, ok, le grand frère est un tout petit peu moins crédible, certes, mais il s'améliore au fur et à mesure du film.

LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]

Un film avec une vraie histoire, à la fois simple, forte et profonde, filmée avec énergie, subtilité, sensualité et tendresse et accompagnée par une BO electro qui épouse les sentiments et les émotions (et qui déchire).

LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]
LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]

Un film sur le dépassement de soi, la quête existentielle de sens, l'opposition des contraires et la complémentarité, la détermination, l'idéalisation et la fracture entre le rêve et la réalité... La rencontre de deux êtres, paumés, qui se cherchent et qui luttent, chacun à sa manière et qui vont se trouver... Et une très belle métaphore de la survie.

LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]
LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]

Un beau film avec la disparition mystérieuse (et la réapparition tout aussi inquiétante) d'un soutif couleur chair, un joli moment de cinéma où on bouffe des trucs franchement degueulasses, et où l'expression "lâcher un renard" prend aussi tout son sens.

LES COMBATTANTS de Thomas Cailley [critique]
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