22 Mai 2016
Ou le classement des films que j'ai pu voir grâce à l'association Cannes Cinema (et mon abonnement à la cinémathèque de Nice), toutes compétitions confondues (ou pas d'ailleurs, m'en fous, c'est mon blog, j'fais c'que j'veux) :
1) PATERSON de Jim Jarmusch (Compétition Officielle)
De la critique hystérique (mais pas que)
Paterson c'est le nom de la ville où Paterson (aucun lien, il est fils unique), poète en prose du réel (comme la gloire locale William Carlos Williams qu'il admire et dont il s'inspire), bosse comme chauffeur de bus.
http://www.delacritiquehysterique.com/paterson-de-jim-jarmusch-critique-cannes-6eme-jour
2) RESTER VERTICAL d'Alain Guiraudie (Compétition Officielle)
De la critique hystérique (mais pas que)
RESTER VERTICAL est donc un film avec des images crues qui peuvent choquer ou mettre mal à l'aise (mieux vaut prévenir que guérir), qui parle de parentalité, d'identité sexuelle, de suicide assisté, d'écologie, de misère et de dignité mais sans jamais tomber dans les travers misérabilistes et stéréotypés d'une certaine forme de cinéma social.
http://www.delacritiquehysterique.com/rester-vertical-d-alain-guiraudie-cannes-2eme-jour
3) GRAVE de Julia Ducournau (Semaine de la critique)
De la critique hystérique (mais pas que)
Le 2ème long métrage de Julia Ducournau, présenté à Cannes lors de la Semaine de la critique, raconte l'histoire de Justine, gamine plutôt précoce qui intègre l'école de vétérinaire où étudie sa sœur Alexia et où ont étudié leurs parents avant elles.
http://www.delacritiquehysterique.com/grave-de-julia-ducournau-critique-cannes-5eme-jour
4) JUSTE LA FIN DU MONDE de Xavier Dolan (Compétition Officielle)
De la critique hystérique (mais pas que)
Ulliel en type équilibré, raisonnable et réservé (pour qu'on comprenne bien pourquoi il s'est barré), Baye en matriarche résignée un peu travelo qui joue à la conne mais qui en réalité a tout compris à la vie, Cotillard en pièce rapportée qui subit cette famille tout en ayant l'illusion d'essayer
5) LA FILLE INCONNUE de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Compétition Officielle)
De la critique hystérique (mais pas que)
En effet, Jenny Davin est une jeune médecin généraliste en forme d'Adèle Haenel. Un soir, alors qu'elle est occupée à en mettre plein la gueule à l'interne dont elle a la garde, une heure après la fermeture du cabinet où elle effectue un remplacement, une jeune femme sonne à la porte.
6) THE NEON DEMON de Nicolas Winding Refn (Compétition Officielle)
De la critique hystérique (mais pas que)
Jesse est interprétée par Elle Fanning, "sœur de" en passe d'inverser la tendance vis à vis de Dakota (en même temps quelle idée de jouer dans Twilight aussi ? Il en aura bien détruit de la gamine le Spielberg...).
7) MONEY MONSTER de Jodie Foster (Hors Compétition)
De la critique hystérique (mais pas que)
Ça partait plutôt bien : dans une séquence d'introduction intense à faire chialer un épileptique (comme savent si bien le faire les américains), on nous fait un topo briefing sur la situation (la perte de 800 millions de $ en bourse par la société Ibis) et on nous croque succinctement les personnages, suffisamment caricaturaux pour être bien identifiables (en plus d'avoir, pour certains, la gueule de George Clooney ou de Julia Roberts).
http://www.delacritiquehysterique.com/money-monster-de-jodie-foster-critique-cannes-3eme-jour
8) MA LOUTE de Bruno Dumont (Compétition Officielle)
De la critique hystérique (mais pas que)
Mais il n'y a pas non plus que du négatif. D'un point de vue purement cinématographique il n'y a rien à redire : Bruno Dumont n'est pas un manche, c'est visuellement très beau, les plans sont superbes, la lumière est parfaite, les costumes et les décors itou.
http://www.delacritiquehysterique.com/ma-loute-de-bruno-dumont-critique-cannes-4eme-jour
Je ne ferai pas la liste des films que j'aurais aimé voir mais que je n'ai pas pu, faute de diffusion, de temps et d'énergie parce que sinon je vais avoir envie de chialer (déjà que j'ai les boules que ce soit passé si vite).
Je suis très heureuse d'avoir pu assister à ces huit projections, en espérant faire mieux l'année prochaine ("si tout va bien").
Et c'est carrément un rêve de gosse qui a grandi à côté de Cannes que j'ai pu réaliser cette année : il y en a c'est d'avoir un poney ou de porter des robes de princesses ou de monter les marches (voire de monter les marches avec une robe de princesse sur un poney), moi ça a toujours été de voir les films du festival pendant le festival (je sais, je suis un peu conne).
Et manger sans prendre du poids aussi.
Alors merci à Colombe de Program Store de m'avoir rencardée l'année dernière sur le badge Cannes Cinephile et merci à Cannes Cinema et tous ses bénévoles, du fond du cœur !
Je me tiens à la disposition en MP de tous ceux qui voudraient avoir des renseignements complémentaires concernant cette possibilité d'accréditation ouverte aux cinéphiles de la région PACA.