THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le contexte [résumé]

Dans un avenir proche (voire dans un présent alternatif), la population mondiale souffre d’un gros problème de renouvellement démographique : la grande majorité des gens est devenue stérile à cause de la pollution et des chlamydiae.

C’est ainsi que la secte dite des Fils de Jacob a pris le pouvoir aux Stasunis et instauré la République de Gilead. Sous ce charmant régime démocratique d’influence protestante, l’avortement, les autres religions et l’homosexualité sont des crimes condamnés à mort par pendaison et les femmes sont peu ou prou élevées au rang de que dalle : quels que soient leur statut et leur classe sociale, elle n’ont plus le droit de lire, d’écrire... Elles n’ont plus de droit du tout en fait. 

D’un côté il y a l’équipe des supposément infertiles (car Gilead a décrété que la stérilité n’était qu’une affaire de femmes, les hommes étant officiellement forcément féconds) : les Épouses des Commandants (les riches) et leur code-couleur bleu canard, qui brodent et qui s’emmerdent ; les Marthas, préposées à toutes les tâches subalternes, habillées en gris-beigeasse-toile-de-jute ; les Tantes, vêtues en marron-chiasse, dresseuses de Servantes.

Et de l’autre côté il y a les Servantes, toutes d’écarlate vêtues, réduites à l’état d’esclaves incubatrices, ex-mères de famille désormais chargées de la reproduction dont les enfants d’avant Gilead ont été enlevés et redistribués à de riches couples inféconds. Après avoir été brisées dans une école de Servantes, elles sont attribuées à un Commandant et à son Epouse, mais pas les mêmes que ceux qui ont hérité de leur(s) gosse(s) précédent(s), sinon c’est pas drôle (étant donné qu’elles ont été déchues de tous leurs droits dont les droits parentaux). Elles font les courses pour les Marthas par groupes de deux et pour égayer leur quotidien, les Servantes participent à la Cérémonie mensuelle : après quelques ablutions vaginales, elles tentent de se faire engrosser, obligées de subir un bon gros viol procréatif (mais néanmoins viol) par leur Commandant respectif, allongées sur le dos sur le lit marital, toutes habillées sans la culotte en position dite « de l’étoile de mer », la tête entre les jambes de l’Epouse, toute habillée tout court, qui leur maintient les bras.

Bon il y a aussi les vieilles, les « qui arrivent plus à tomber enceinte », les « qui servent à rien » et les rebelles qui sont envoyées aux Colonies, une sorte de bagne radioactif... et d’autres catégories accessoirement nécessaires pour faire tourner une société mais dont on se fout un peu (comme les éconofemmes, les putes et les hommes pas riches).

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