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THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Le résumé par épisode mi-pur, mi-pute de la saison 1 de la série THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) :

« Pur » parce que c’est vraiment ce qu’il se passe, et « pute » parce que c’est bien plus rigolo de surinterpreter et de travestir la réalité de la fiction.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 1, le résumé.

« Offred »

Une nana (Elisabeth Moss), son mec et leur fille tentent d’échapper à des méchants. Sauf qu’ils se plantent en bagnole et que, tandis qu’elle part devant en galopant avec sa gamine de 8 piges sous le bras tel un cheval sauvage, la nana en question entend des coups de feu qui lui font supposer que son mec vient de se faire buter. Elle pense être sauvée des Nazgûl et puis finalement pas : elle est violemment rattrapée et séparée de sa fille à grands coups de crosse dans la gueule.

Elle se retrouve alors enfermée dans une école de putes où elle va apprendre la soumission inhérente à sa nouvelle fonction de « servante » (autre nom donné aux heureuses propriétaires d’ovaires en état de marche les transformant en vagins à unique usage reproductif), sous le commandement de la dénommée Tante Lydia qui va lui expliquer ainsi qu’à ses congénères (et nous avec) le pourquoi du comment des menus changements sociétaux stasuniens qui se sont opérés depuis peu : de plus en plus de femmes se sont retrouvées stériles à cause de la pollution, de l’avortement, des IST et des chaussettes dans les sandales.

Ainsi, la gent féminine se divise désormais en trois grandes catégories (quatre avec les « Tantes », et cinq si on rajoute celles un poil trop érudites ou qui ne veulent pas se plier au rôle qu’on leur a attribué et qui vont casser du cailloux radioactif au super bagne appelé « Les Colonies », ce qui équivaut évidemment à une condamnation à mort) : les « épouses », infertiles, parce qu’on ne peut définitivement pas être maman ET putain ; les bonniches (ou « Marthas »), infertiles aussi a priori (ou trop moches), qui font le ménage et la bouffe pour toute la maisonnée, et les « servantes », toutes de rouge vêtues (comme le tiiiiiiitre !!!!!), qui sont là pour se faire sauter par le maître de maison et donner une descendance aux riches couples inféconds...

Parce que, visiblement, les problèmes de stérilité ne touchent désormais plus du tout les hommes et cette société a apparemment résolu le problème de la pauvreté et de la middle class vu qu’il n’y a plus que des gens pétés de thunes, leurs loufiats et leurs incubatrices sur pattes (ou alors il y a une ellipse dans laquelle se trouverait cachée une sixième catégorie de larbins hors les murs de la maison).

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

La journée de notre héroïne, rebaptisée Defred, se partage entre acheter des oranges à la boulangerie-poissonnerie avec sa chaperonne attitrée, Deglen, une servante comme elle chargée de la surveiller et de la balancer aux autorités si elle venait à ressentir quelques velléités de liberté ou de rébellion (et inversement) ; mater les cadavres de mecs qui sèchent au bout de leur corde condamnés à la pendaison pour catholicisme, pratique de l’avortement, homosexualité ou les trois ; s’emmerder sec et errer comme une conne dans la maison ; se faire envoyer chier par sa maîtresse (Yvonne Strahovski) ; parler toute seule dans sa tête et exprimer en voix off les répliques qu’elle aimerait donner ; avoir de grands échanges verbaux de banalités sous forme de psaumes codés pseudo-religieux comme « Béni soit le fruit » ou « comment est votre blanquette ? » ; être suspicieuse envers les gens qui l’entourent et qui pourraient bien être des « yeux » (soit des petites salopes de balance) et faire des flash-back.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

C’est ainsi que l’on nous rappelle que l’héroïne était l’heureuse maman d’une petite métisse, mais aussi que sa meilleure amie Moira était noire (comme son mec, ce qui est logique) et lesbienne (pas comme son mec, ce qui est logique aussi), des fois qu’on ait pas compris que Defred, anciennement connue sous le nom de June, représente l’ouverture d’esprit en totale opposition avec le nouveau régime dans lequel elle évolue.

Mais heureusement, pour égayer son quotidien, de temps en temps il y a « la cérémonie » pour laquelle elle doit se laver en insistant bien sur les parties génitales afin de se faire calmement outrager l’intérieur par son « commandant » (Joseph Fiennes), toute habillée et couchée sur le dos sur le lit marital, la tête entre les jambes de l’épouse qui lui tient les poignets.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Et puis il y a aussi les séances de lynchage où Tante Lydia jette en pâture à ses anciennes élèves un chic type, violeur de femme enceinte par exemple.

Mais avant de buter le contrevenant à mains nues avec ses copines bizarres, Defred apprend par Janine, l’ex-rebelle de l’école des putes, devenue Dewarren après s’être fait arracher un œil par ses dresseurs éducateurs et désormais enceinte jusqu’aux yeux, que sa BFF Moira est sans doute morte car elle a été envoyée aux Colonies pour avoir fait une tentative d’évasion.

C’est également au terme de ce lynchage que sa chaperonne Deglen se lâche, car elle sent sans doute la tolérance suinter par tous les orifices de Defred, et lui explique qu’elle aussi avait eu un enfant avec sa femme avant les événements, tous deux passés au Canada sans avoir pu l’emmener.

Et même si ses espoirs que les choses finissent par se tasser et que le Monde (ou les Etats-Unis, c’est pareil) redevienne un paradis terrestre pour les couples mixtes et homoparentaux s’amenuisent de jour en jour, Defred tient le coup, pour retrouver sa fille.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 2, le résumé :

« Birth Day »

Defred est devenue super pote avec Deglen qui lui confie être une sorte de taupe d’un truc s’apparentant vaguement à une forme de résistance, et qui lui demande de lui fournir des infos sur son commandant, Fred Waterford.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Oui parce que leur nouveau nom c’est toujours « De » plus le prénom du mec avec lequel elles pratiquent assidûment le viol procréatif : Fred Waterford, Fred, et hop ! Defred (ou Offred en VO). Pareil pour Deglen, Dewarren... Vivement l’apparition de la servante d’un dénommé Murray !

Et son commandant lui a justement donné RDV dans son cabinet le soir-même, par l’entremise de Nick, son chauffeur (celui-là même que Defred soupçonne d’être un « zyeux »).

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Sauf que les femmes n’ont pas le droit de pénétrer dans les cabinets de travail, que les servantes encore moins, et que ces dernières n’ont pas non plus le droit de se retrouver seules avec leur commandant. Alors Defred, pourtant rompu à l’exercice de combos de trucs interdits, fouette un peu.

Du coup elle en parle à Deglen tandis qu’elles se rendent, avec toutes leurs copines écarlates, à la cérémonie de vêlage de Janine aka Dewarren aka la tarée borgne parce que son passage par l’école des putes et son énucléation n’ont bizarrement pas été sans conséquence sur son équilibre mental.

Cérémonie complètement surréaliste par ailleurs car les épouses, non contentes de pratiquer assidûment l’insémination anti-passionnelle par procuration, s’adonnent également au air-accouchement tandis que la servante, entourée elle aussi de ses pairs qui l’enjoignent à pousser et à souffler, met au monde un bébé qui a une chance sur cinq de survivre.

C’est ainsi que, vlouvlouvlouvlouvlou *retour du très mauvais bruitage de retour rapide*, Defred se remémore la naissance de sa propre fille et comment une mère endeuillée (1 chance sur 5 on a dit) avait tenté de lui piquer son bébé à la maternité.

La tarée accouche d’une fille et l’on sent poindre une certaine forme de réticence à l’idée d’abandonner le bébé tandis qu’elle l’allaite un peu plus tard pour laisser la air-parturiente se reposer.

Le soir Defred se rend donc dans le cabinet interdit pour un tête-à-tête tout aussi prohibé. Et c’est dans une incroyable tension mi-sexuelle, mi-liberticide, mi-terrorisée (c’est une très grosse tension) qu’elle s’adonne avec son commandant à... une partie de Scrabble.

Partie qu’elle fait subtilement exprès de perdre et dont ils programment tous les deux la revanche lorsque le maître de maison sera de retour.

Le lendemain, légère et longue vêtue, Defred trottine jusqu’au portail pour rejoindre Deglen qui l’attend pour faire leurs courses et lui délivrer les infos qu’elle a pu glaner.

Sauf que ce n’est pas Deglen.

Enfin si : c’est Deglen, sauf que c’est plus la même fille quoi.

Fuck.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 3, le résumé.

« Late »

Tout le monde est au petit soin pour Defred. En effet, n’ayant pas encore réclamé ses protections périodiques lavables et écoresponsables ce mois-ci, les gens de la maisonnée la pensent enceinte. Car en plus de l’absence de liberté, de propriété (de son propre corps, entre autres) et de consentement, le statut de Servante implique également l’absence totale d’intimité.

Parallèlement, Defred se souvient que ces multiples privations ont été graduelles et que c’est sans doute pour ça que personne n’a réagi : gel des comptes bancaires des femmes, transfert de leurs thunes sur celui de l’homme le plus proche (l’histoire ne dit pas si ça marchait aussi avec les découverts), démission forcée et interdiction de travailler... Et lorsque la population s’est enfin révoltée (enfin, surtout une centaine de clampins), leur petite manifestation a été joyeusement réprimée dans le sang via armes automatiques.

Toute à sa joie, Serena Joy (l’épouse de son commandant) emmène Defred rendre visite à sa pote Janine qui a mis bas dans l’épisode précédent. Pote qui, en plus de cultiver une certaine ressemblance physique avec Helena Bonham Carter pousse le mimétisme jusqu’à adopter le parfait équilibre mental de la plupart des personnages que l’actrice a pu incarner. Elle est ainsi persuadée que son commandant est fou amoureux d’elle et qu’ils vont s’enfuir tous les trois.

De retour chez elle, sans Serena Joy demeurée auprès de sa copine air-maman qui n’a qu’une hâte c’est que son bébé soit sevrée pour se débarrasser de sa Servante borgne et folle qui l’a mordue, Defred subit un interrogatoire musclé à coups de Shocker infligés par Tante Lydia, décidément toujours dans les bons plans. Et ce que les « yeux » veulent savoir, c’est le type de relation qu’elle entretenait avec Deglen... Pas leurs présumées accointances avec un truc qui s’apparenterait à la Résistance, non, non : Juste si elles ne profitaient pas de leurs retours de commissions au bord de la rivière pour se brouter un peu la chatte. En effet, si la Deglen a été arrêtée c’est parce qu’elle avait légèrement tendance à avoir des relations sexuelles avec la bonniche de sa maison.

Defred, qui est sympathisante mais pas pratiquante, se défend tant bien que mal et parvient même à manifester un semblant de début de rébellion face à sa dresseuse qui, du coup, la gifle avec sa matraque électrique. C’est là que Serena Joy, qui s’est visiblement téléportée de chez sa pote, intervient en hurlant que Defred est enceinte, empêchant ainsi Tante Lydia de lui faire payer son impudence et de la finir à la main.

Sauf que suite à ce petit interlude, Defred a ses règles et quand elle va l’annoncer à Serena Joy, déjà affairée à aménager la chambre du futur bébé (faut dire qu’elle a que ça à foutre), l’Epouse le prend moyennement bien. Elle lui inflige une grosse raclée et la punit dans sa chambre. Un peu plus tard, Nick, le chauffeur, lui apporte de la glace pour apaiser la douleur cuisante de sa joue dans une tension sexuelle tellement palpable qu’elle tendrait à prouver que la vie trouve toujours un chemin (ou le désir, je sais plus). Glace qui servira à calmer une toute autre ardeur pour le coup.

Pendant ce temps a lieu le procès de Deglen et de sa Martha partenaire de jeux interdits. Une est condamnée à la Clémence et l’autre à la Rédemption ce qui signifie respectivement à la pendaison (celle qui a un utérus carnivore) et à l’excision (celle qui peut encore servir à perpétuer l’espèce).

C’est fou comme quoi on pense connaître le sens des mots mais en fait non.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 4, le résumé.

« Nolite te bastardes carborundorum »

Cela fait 2 bonnes semaines que Defred vit cloîtrée dans sa chambre à se faire chier comme un rat mort, rapport au fait que quand Serena Joy est colère, elle déconne pas, que la télé n’existe plus et que les Servantes n’ont même pas le droit de lire. Après avoir compté ses doigts à de très nombreuses reprises et tandis qu’elle se force à ne pas penser à sa fille et son mec histoire de ne pas perdre complètement les pédales, elle va s’allonger par terre dans son placard parce qu’elle les perd quand même un peu.

Elle découvre alors en bas du mur une inscription discrète en yaourt latin, gravée là sans nul doute par la précédente Defred : Nolite te bastardes carborundorum (ou Nolite te salopardes exterminorum en VF). Soit « ne laisse pas ces sales fils de pute te détruire » (en gros).

Alors, lorsque la Martha qui vient lui apporter sa pitance la trouve vautrée sur le sol, Defred prétexte un évanouissement. Serena Joy consent alors à la laisser voir un médecin juste avant la cérémonie mensuelle pour être bien certaine qu’elle est prête à accueillir la semence de son mari.

Durant le trajet Defred se rappelle qu’à l’école des putes, elles pensaient naïvement qu’on allait la leur injecter, la semence. Bon techniquement c’est ce qui se passe aussi mais avec un zizi en érection et pas une seringue.

Elle se remémore également sa tentative d’évasion avec Moira : elles étaient parvenues, sous la menace d’un objet tranchant, à piquer son costume à Tante Elisabeth, une de leurs matonnes. Arrivées dans la station de métro qui devait les mener à Chicago, Defred est capturée tandis que sa BFF, déguisée en Tante, réussit à s’enfuir. Du coup, à son retour au centre, Tante Elisabeth munie d’un marticlou, s’en donne à cœur joie sur le revers de sa personne.

Euh... Vous aviez placé l’impertinence à un œil arraché et là vous mettez la tentative d’évasion à deux plantes de pied en sang, vous baissez les gars !

Chez le toubib, tout va bien pour Defred. Sauf que le médecin lui fait clairement comprendre que son commandant est sans doute stérile, ce qui est totalement impensable (et même interdit de penser d’ailleurs), la stérilité étant bel et bien devenu un fléau uniquement imputé aux femelles. De ce fait, c’est forcément elle qui en pâtira si elle ne parvient pas à tomber enceinte (puisque ce sera de sa faute CQFD) et il lui propose gentiment de la violer pour tenter de l’engrosser et lui rendre service. Defred refuse et, aussi bizarre que cela puisse paraître, le médecin n’insiste pas.

De retour à la maison, Defred supplie Serena Joy de lever sa punition mais elle se fait copieusement envoyer chier, comme d’hab.

Juste avant la cérémonie, le commandant demande discrètement à Defred si elle peut venir le rejoindre après pour faire leur revanche au Scrabble. Mais comme elle a quand même salement les boules après son Épouse, elle le boude. Du coup, il n’arrive pas à bander. Serena Joy propose de l’aider et c’est sans nul doute le seul homme au Monde, réel ou fictif, qui refuse une fellation offerte de si bon coeur.

Finalement, Defred décide de le rejoindre dans son bureau. Là, elle comprend que la précédente Defred avait aussi accepté de participer à ce rituel et elle ose demander au Commandant ce qu’elle est devenue. Comme il lui dit qu’elle s’est pendue et que Defred a moyennement envie de faire pareil même si elle sent bien qu’elle va finir par craquer, elle lui demande d’intercéder en sa faveur auprès de son épouse afin de la libérer de sa chambre.

Du coup Defred retrouve sa liberté... Enfin autant qu’une vie d’esclave sexuelle le permet.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 5, le résumé.

« Faithful »

Lors de leurs rendez-vous Scrabble de plus en plus récurrents, ce grand déglingo de Commandant brave toujours plus les interdits en permettant à Defred de lire des magazines qu’il a sauvés de l’autodafé. Du coup Defred l’allume comme une petite catin pour marquer sa reconnaissance. Elle allume Nick aussi d’ailleurs... Elle allume un peu tout ce qui bouge en fait. Alors de là à dire que son rapport sexuel forcé d’être consenti mensuel devant témoin ne la satisfait pas totalement, il n’y a qu’un pas. Du coup elle se souvient comment elle a rencontré Luke, le père de sa fille.

FLASHBACK !!!!

Alors qu’elles attendent sagement leur tour à un food truck, Moira se fout allègrement de la gueule de la photo de profil Tinder de June. Elle demande alors son avis à un pauvre gars qui n’avait rien fait et qui se montre fort sympathique. Le seul problème c’est que le gentil gars en question est marié. Ce qui ne l’empêche pas de revoir June régulièrement en déjeunant tous les deux en tout bien tout honneur mais en cachette quand même. Jusqu’à ce que la conversation dérape et qu’ils finissent à l’hôtel pour ce qui ne devait arriver qu’une seule fois, parce que l’amitié homme-femme c’est carrément trop un truc qui existe surtout quand l’homme et la femme en question couchent ensemble.

Sauf que ça n’arrive pas qu’une seule fois et que June finit par lui demander de quitter sa femme, ce qu’il accepte puisqu’il est tombé amoureux et réciproquement (et ce qui explique pourquoi la Tante l’a traitée de femme adultère en lui fouettant les plantes de pieds lors de l’épisode précédent ainsi que la présence permanente de George Brassens juste derrière).

FLASHFORWARD DU FLASHBACK !!! (Retour au présent quoi)

Tandis que Defred fait les commissions à la boulangerie-poissonnerie avec la deuxième Deglen, elle constate que la première Deglen est de retour. Toute à sa joie, elle décide de braver les interdits et d’aller lui parler, ce qui n’est pas du tout du goût de 2ème Deglen qui la chope sur le chemin du retour pour lui expliquer qu’elle n’a aucune envie que les choses redeviennent comme avant car contrairement à Defred, elle n’était ni libre ni épanouie mais plutôt une pute accro au crack et que du coup, un viol par mois et une vie d’esclave, c’est un moindre mal comparé au lourd passé qu’elle se traîne au cul.

De retour chez elle, Serena Joy explique à Defred qu’au vu de leurs multiples tentatives infructueuses pour qu’elle tombe enceinte, il se pourrait bien que ce soit son mari qui est stérile au final. Elle lui fait alors une proposition qu’elle ne peut pas refuser : coucher avec un autre mec juste avant la cérémonie pour faire croire au commandant que le bébé est le sien. Defred se récrie, hésite à égorger l’Epouse avec un sécateur (elle hésitera plusieurs fois dans l’épisode d’ailleurs), lui rétorque que c’est interdit bien qu’elle se soit vaguement laissé dire que certains médecins pratiquaient activement l’insémination de Servantes. Mais Serena Joy a un autre plan: c’est Nick qui se chargera de l’engrosser.

Ni une ni deux, l’affaire est pliée : Defred et Serena Joy se rendent discrètement dans la piaule de Nick et la première se fait inséminer par le chauffeur du commandant pendant que la seconde fait le guet. C’est là que Defred aperçoit un flingue sur la commode, ce qui n’est pas tout à fait dans les attributions d’un mec censé simplement conduire et laver la bagnole.

Le soir même, durant la cérémonie, le commandant se lâche et commence à caresser Defred, chose totalement impensable et interdite, les servantes n’étant que des trous avec un utérus au bout. Ainsi, Defred l’implore du regard d’arrêter ses conneries avant que Serena Joy ne s’en rende compte.

Une fois la maisonnée endormie, Defred débaroule dans le bureau du commandant pour l’engueuler. Il tente alors de la calmer en lui tendant un os à ronger (ou un magazine, c’est pareil) mais Defred résiste à la tentation. La conversation dévie rapidement sur le sort de 1ère Deglen et du pourquoi du comment elle est revenue. Defred comprend alors qu’elle a été mutilée et le Commandant, totalement convaincu du bien fondé de leurs démarches et de la nouvelle société qu’ils ont créée, ce monde meilleur mais pas pour tout le monde (surtout pour les mecs riches en fait), explique à la Servante que grâce à eux les femmes peuvent désormais accomplir leur destin biologique en toute sécurité, un peu comme une irlandaise dans un épisode de FAMILY GUY...

Ce qui rejoint complètement le discours de 2ème Deglen qui disait qu’un viol par mois assuré valait mieux que plusieurs hypothétiques.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Du coup, Defred s’en va contrariée et dégueule dans la cuisine sous les yeux de Nick toujours tapi dans l’ombre, qui lui avoue qu’il est bel et bien un zyeux.

Le lendemain, au marché aux fleurs, 1ère Deglen devenue Desteven mais qui s’appelle en réalité Emily pète un câble, après que Defred lui a demandé de lui en dire plus sur le mouvement de Résistance Mayday : elle vole une bagnole, écrase un méchant et se fait de nouveau capturer.

Du coup ça donne des ailes à Defred qui va discrètement rejoindre Nick dans sa chambre pendant la nuit pour se faire bayser pour du vrai.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 6, le résumé.

« A Woman’s Place »

Tandis qu’elle s’affaire avec ses congénères à nettoyer le sang laissé par les exécutés dépendus, Defred pense aux multiples orgasmes qu’elle a partagés avec Nick la nuit précédente, même si ça ne se reproduira plus...

Mouais, tu disais ça avec Luke aussi.

Et si la ville doit être toute proprette, c’est parce que la République de Gilead va recevoir la visite d’une délégation mexicaine, d’après les dires d’une des Servantes très bien informée grâce à son commandant qui a une petite bite mais une grande bouche...

Euh, dites donc les petites esclaves, vous vous lâcheriez pas un peu trop sur les confidences ?

Et qui c’est qui va accueillir la délégation dans son humble demeure ?

Les Waterford pardi !

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Du coup Defred se fait toute propre (comme la ville) et commence même à se masturber (pas comme la ville) avant d’être interrompue par la bonniche.

Pendant ce temps, du haut des escaliers, Serena Joy observe son mari fébrile en train de tourbillonner sur lui-même dans le hall d’entrée en attendant l’arrivée des convives. Alors elle se rappelle les premiers temps après leur mariage où ils récitaient tous les deux la Bible en guise de préliminaires tout en arrachant leurs vêtements et en se léchant la poire, unis dans un même idéal d’une société meilleure où elle avait encore son mot à dire.

Ainsi, tout au long des différents flashbacks de l’épisode, on se rend compte qu’elle n’a pas toujours été cette pétasse autoritaire, méchante, conne, soumise et frustrée. Elle était en réalité une des têtes pensantes de la révolte qui allait prendre d’assaut le Congrès, la Maison Blanche et la Cour Suprême dans un coup d’État, l’instigatrice du projet qui voulait allier féminisme et traditionalisme comme elle l’avait écrit dans son bouquin, le bien nommé A Woman’s place.

Le seul problème c’est que, aveuglée par ses convictions, elle n’a pas senti le vent tourner ni vu venir le moment où elle serait totalement redimensionnée et remise à sa place de femme, comme toutes les autres d’ailleurs, dans un monde qu’elle aurait elle-même activement participé à créer et où elle n’aurait même plus le droit de lire les livres qu’elle a écrits. Sans compter le fait que ce soit même pas sûr qu’elle soit stérile puisque tout porte à croire que c’est son mari qui l’est et qu’elle en est réduite, en pleine conscience des choses, à le regarder limer à blanc une autre nana tout en étant contrainte à une abstinence forcée puisque le sexe n’a désormais plus qu’un usage reproductif.

Lorsque Defred est présentée à l’ambassadeur du Mexique, elle s’adresse instinctivement à l’homme, tellement elle n’a plus l’habitude de voir une femme avoir du pouvoir. Sauf qu’il s’agit donc d’une ambassadrice qui lui pose tout plein de questions sur sa vie, son bonheur et son consentement à accomplir une telle tâche. Alors Defred ment éhontément (ou juste pour ne pas finir à péter du caillou radioactif aux Colonies).

Plus tard, Nick vient chercher Defred dans sa chambre car le commandant l’a convoquée dans son bureau. Mais, le couloir étant étroit, chaud et humide, ils se mettent à se rouler des galoches.

Du coup, Defred a moyennement la tête au Scrabble alors le commandant se fâche tout rouge en lui rappelant que c’est un privilège qu’il lui accorde et il la fout dehors. Mais elle ne franchit pas la porte : une fois la colère de l’humiliation passée, elle revient vers lui et l’allume pour écarter tout soupçon. Il lui demande alors de l’embrasser pour du vrai, histoire d’aller au bout de la provocation et Defred s’exécute... avant d’aller se brosser les dents jusqu’au sang dans sa chambre.

Le lendemain a lieu un banquet durant lequel toutes les Servantes sont présentées à l’ambassadrice mexicaine mais pas celles qui ont été mutilées, faut pas déconner : ça ferait tache niveau nouvelle vie parfaitement consentie. Serena Joy introduit également les enfants de Gilead, nés de toutes ces formidables mères porteuses inséminées pas du tout artificiellement dans une scène parfaitement saine et sereine où les commandants, leurs épouses et les membres de la délégation se roulent par terre avec les gosses et où les servantes, droites comme des piquets dans leur fonction déshumanisée, se retiennent de pleurer et de hurler à la vue de ceux qu’elles ont mis au monde.

C’est là que Dereuters, la servante surinformée du début de l’épisode, explique à Defred que les fameux échanges commerciaux que les mexicains sont venus négocier les concernent elles et qu’elles vont tout simplement être vendues pour relancer la natalité au Mexique.

Le soir venu, Defred, à la limite de l’attaque de panique hystérique, fonce voir Nick dans sa piaule : elle a les boules d’avoir menti à l’ambassadrice, lui reproche d’être intouchable de par sa fonction secrète et refuse qu’il l’appelle par son nom de Servante, parce que maintenant qu’ils ont mélangé leurs organes génitaux, il pourrait l’appeler June quand même, merde !

Le lendemain matin, alors qu’elle s’apprête à partir faire sa promenade (oui, comme un clébard), Defred tombe nez à nez avec l’ambassadrice et son assistant venus lui apporter un cadeau. Alors elle se décide à leur balancer toute la vérité, du kidnapping aux viols répétés en passant par les différentes tortures et privations morales et physiques. Sauf que l’ambassadrice ne peut pas l’aider parce que sa priorité c’est de faire repartir la natalité dans son pays, quelqu’en soit le prix.

Elle s’en va, désolée, mais son assistant reste avec Defred et lui apprend que Luke est toujours vivant et qu’elle peut lui faire passer un message.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 7, le résumé.

« The Other Side »

Vloulouloulouvlou : Flashback !!!

Bah oui quoi : maintenant qu’on a appris que Luke est toujours en vie, va bien falloir nous expliquer comme cela se fait-ce.

On en était donc restés à : June se barre dans les bois en galopant avec sa gamine sous le bras tandis que Luke reste... pourquoi il reste d’ailleurs ? Pour garder la voiture ? Pour attendre la dépanneuse ? Pour ralentir tout seul leur foultitude de poursuivants grâce à ses petits poings rageurs et musculeux ? Grâce à ses aptitudes innées de sniper qui ne s’est jamais servi d’une arme à feu ?

Bref, les méchants arrivent et il n’a même pas le temps de tirer qu’il se prend une bastos dans le bide. Alors il décide de faire une petite sieste, pour fêter ça.

L’ambulance qui l’emmène vers un interrogatoire musclé loupe un virage et finit en bas d’un ravin après de multiples tonneaux. Les autres occupants du véhicule meurent et Luke s’échappe en piquant la veste d’un méchant parce qu’on n’est pas loin de la frontière canadienne, qu’il neige et qu’il meule.

Il rebrousse chemin en boitillant, retrouve sa voiture accidentée et part à travers la forêt dans la direction qu’il avait indiquée à sa femme. Chemin faisant, il trouve le doudou de sa fille et comprend que June et Hannah ont été capturées.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Il arrive tant bien que mal dans un bled fantôme visiblement peuplé auparavant de moult couples homosexuels étant donné les divers tags remplis d’amour et de tolérance inscrits sur les murs de la ville comme « être inverti c’est pas très gentil », « deux nanas qui se mettent des doigts, c’est caca », « les ciseaux c’est pas beau » ou « un sodomite ça sent la... ». Bref.

Il réussit à rentrer dans une baraque partiellement incendiée et il s’endort dans la cuisine après avoir trouvé un truc imputrescible à bouffer, genre barre chocolatée.

Flashback dans le flashback !!!!

Durant son mi-sommeil mi-coma, son cerveau déshydraté se souvient de la tentative de fuite avec June, du fait qu’elle lui reproche de ne pas avoir fui bien avant, en même temps que Moira (qui, même s’ils ne le savent pas, n’est finalement pas allée bien loin non plus puisque June la retrouvera à l’école des putes), de son désir d’attendre d’avoir des visas pour pouvoir passer au Canada, de leur rencontre avec leur passeur redevable car précédemment vasectomisé par la mère de June, de l’abandon de leurs effets personnels et de leur sac à dos pour ne pas avoir l’air de fuir, de leur transport dans le coffre de leur voiture, du moment de flottement pendant le contrôle de milice où, coup de moule, le méchant fait semblant de ne pas les voir, de leur arrivée dans un chalet tranquillement installés sur les sièges de la voiture et non plus dans le coffre le tout avec leur sac à dos réapparu comme par enchantement jeté nonchalamment sur l’épaule de June, de leur attente que leur passeur revienne avec des passeports canadiens pour leur faire franchir la frontière parce que les visas n’ont plu aucune valeur (1 point pour June)... Sauf que le passeur ne reviendra jamais et pour cause : il s’est fait choper et pendre à un lampadaire par les méchants.

Et c’est comme ça qu’ils se retrouvent à se réenfuir, à se planter en bagnole et à se faire gauler comme des merdes.

Dans le bled fantôme un peu trop gay-friendly, Luke est récupéré par une blague : il y a une ancienne militaire, une nonne, un homo et une mère traumatisée enlevée à un camp d’entraînement pour les futures servantes. Dans le bus dans lequel la troupe des joyeux rebelles se déplace, Luke est soigné mais il veut se barrer pour retrouver sa fille et sa femme. Alors la cheffe du petit contingent décide de l’emmener faire du tourisme en visitant une église toute proche où y’a plein de rebelles qui sèchent pendus au plafond.

Du coup Luke décide de les accompagner au Canada mais arrivés au fleuve où un bateau les attend, ils se font canarder : Luke et la meuf traumatisée sont les seuls rescapés.

3 ans plus tard à Toronto, Luke vit avec la folle perchée et, convoqué au bureau des personnes disparues, on lui donne le mot que June a écrit à son intention dans l’épisode précédent :

Je te l’avais bien dit que c’était une connerie d’attendre ces putain de visas.

À moins que ce ne soit « I love you so much. Save Hannah. »

Alors il chiale.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 8, le résumé.

« Jezebels »

Cette petite catin de June se lève lentement du lit de Nick parce que balek un peu de se faire choper. En observant nonchalamment les objets hétéroclites posés sur la commode, elle réfléchit au sens de sa vie de merde et aux excuses qu’elle pourrait se trouver à faire des cochoncetés avec un autre homme maintenant qu’elle sait que Luke est vivant mais non : elle a l’honnêteté de dire que, malgré les viols répétés, elle continue à juste aimer la bite.

Oui parce que comme elle a un sens inné des priorités, c’était sans doute trop super mega important de se taper une introspection de mes deux plutôt que de demander à Nick sa version de ce qui est advenu de la précédente Defred puisqu’il lui a avoué qu’il est un yeux et que c’est le genre de trucs que ça sait ces bestioles-là.

Courageuse mais pas téméraire (ni pour l’instant complètement suicidaire), elle retourne tout de même dans sa chambre en pleine nuit alors que la luminosité dans celle de Nick faisait plutôt penser au petit matin mais, allez savoir, leurs piaules sont peut-être séparées par un fuseau horaire, un océan ou une faille dans le continuum espace temps.

Et qui c’est qu’elle trouve à l’attendre sur son lit ? Ce coquinou de Fred Waterford !

Ni une ni deux, il lui file une robe très distinguée, des talons hauts et du maquillage qu’elle s’étale sur la tronche à la truelle comme une voiture volée, elle se lâche les cheveux et hop ! Les voilà partis en vadrouille, conduits par Nick. Bon, Defred flippe et multiplie les eye-contacts avec son amant-chauffeur mais elle est un peu obligée d’accepter.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Ils traversent la ville et divers contrôles au cours desquels les méchants croient que Defred est Serena Joy (faut dire qu’elle porte son manteau à capuche) et ils arrivent à Boston dans un hôtel boîte à partouze géante nommé Jézabel. Là, elle aperçoit au loin Moira qui n’est pas si morte que ça finalement.

Elles se rejoignent dans les chiottes, se tombent dans les bras, Moira se répand en excuses pour l’avoir abandonnée sur le quai et elles se donnent rdv plus tard à l’étage des putes parce que c’est bien beau tout ça mais la jeune lesbienne reconvertie à l’hétérosexualité forcée a quand même un client sur le feu.

Le Commandant emmène alors Defred dans une chambre sous le regard de Nick qui, quant à lui, s’adonne à du trafic de drogue et de tests de grossesse en coulisse avec une Martha PQR à laquelle il se refuse parce qu’il a un peu les boules de savoir June dans cet endroit. Car le bougre a ses raisons :

Flashback !!!!!

Nick se rappelle comment il a atterri chauffeur : son conseiller pôle emploi, haut gradé super influent dans la secte dite des Fils de Jacob (qui prendra par la suite le pouvoir et instaurera la République de Gilead), lui propose de conduire ses copains futurs Commandants puis, après l’avènement de leur petit groupuscule pas du tout misogyne, d’être promu taupe officielle étant données ses aptitudes à balancer leurs petits arrangements avec la loi et la morale.

Son job consistera donc à rapporter des infos sur le Commandant Waterford. Et c’est ainsi qu’à un moment donné, il assiste tout en conduisant à la décision cynique entre gentils dirigeants de créer les Servantes pour la survie de l’espèce (enfin surtout la leur : celle des mâles alpha parce que friqués) tout en imposant aux Épouses d’assister aux viols pour qu’elle ferment leurs mouilles.

C’est aussi lui qui dépend la dépouille de la 1ère Defred, à se demander d’ailleurs s’il n’a pas été missionné en off par son ancien super conseiller pôle emploi pour la buter en maquillant ça en suicide afin de sauver la face et l’honneur, tout au courant qu’ils étaient forcément tous les deux des frasques de Waterford avec sa Servante à Jezabel puisque c’est Nick qui les y conduisait. On comprend également que Serena Joy était parfaitement au courant elle aussi des agissements de son mari puisqu’elle lui balance un « comment croyais-tu que ça allait finir ? » franc et massif.

Retour à Jézabel, le vrai pas celui du souvenir, où Defred couche avec le commandant en chialant de joie, parce que c’est vraiment trop d’honneur et de bonheur à la fois. Une fois le bonhomme vidé et endormi, elle va rejoindre Moira qui lui explique qu’il n’y a aucun moyen de fuir et qu’au final, tant qu’elle est nourrie, qu’elle a de la drogue et de l’alcool pour supporter son taf et les zizis, ça lui va.

Avec de nombreux échanges de regards « pot-pourri d’émotions » entre Nick et Defred dans le rétroviseur, le flamboyant trio regagne ses pénates.

Le lendemain, Serena Joy rentre de chez sa mère et le Commandant agit comme si de rien n’était (le contraire eut été étonnant cela-dit). Nick boude June et il rompt avec elle. Ils s’engueulent, il tente de rattraper le coup mais June est fâchée.

Serena Joy offre alors à sa Servante un cadeau inestimable de quand elle était petite : une boîte à musique munie d’une serrure, avec une danseuse, très belle représentation métaphorique de la vie de Defred, enfermée dans une boîte. Avec la clé June inscrit dans le bois du chambranle de la porte du placard à côté de « Nolite te bastardes carborundorum » un « you are not alone » en hommage à Michael Jackson.

Maintenant vous l’avez dans la tête. Cadeau !

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 9, le résumé.

« The Bridge »

Fin de contrat pour Dewarren qui redevient momentanément Janine avant d’être attribuée à un nouveau couple riche et stérile. Mais avant cette volée de réjouissances auxquelles elle ne s’attend absolument pas, elle doit, non sans mal, rendre son bébé à ses propriétaires. Elle refuse, évidemment, mais les regards appuyés de son Commandant tendent à prouver qu’elle est seulement à demi-tarée et qu’il lui a bel et bien fait la fausse promesse rudement intelligente de s’enfuir avec elle et leur fille. Elle accepte donc de se séparer (momentanément) du bébé et sort toute guillerette de la baraque au milieu d’une haie d’honneur formée par ses congénères qui n’ont décidément que ça à foutre que de se taper de la figuration sur des protocoles à la con. Defred lui demande alors tout de même comment elle se sent parce que pour quelqu’un qui n’était pas trop-trop partante pour leur lâcher la gamine, elle a l’air de plutôt bien réagir. Et Janine de lui répondre qu’elle n’a pas à être triste puisque Warren viendra bientôt la chercher. Defred est donc rassurée : son ancienne camarade de classe option incubatrices sur pattes est toujours aussi crédule et irrationnelle donc, ouf, l’honneur est sauf.

Une fois la haie d’honneur dissoute, tandis que les Servantes retournent vaquer à leurs oisivetés, Defred demande à Dereuters d’en être, niveau résistance. Elle se fait correctement rembarrer rapport au fait que quand on demande à rejoindre une organisation secrète et illégale, faudrait peut-être déjà songer à être un poil plus discrète.

Parallèlement Janine arrive dans sa nouvelle maison avec une nouvelle épouse et un nouveau Commandant, et devient ainsi Dedaniel parce que ce serait lassant si elle devait sans cesse se faire violer par le même mec. Encore toute à sa joie, Dedaniel participe donc à sa première Cérémonie avec ses nouveaux tortionnaires. Et soudain, elle prend conscience de ce que son changement de propriétaire implique : ce n’est plus du tout le même kiki qui est en train de lui ramoner l’intérieur. Réactive mais pas trop, elle se débat et va se terrer cul nu dans un coin de la piaule en couinant que Warren va venir la chercher, laissant ainsi Daniel quelque peu pantois, frustré et le zguegou à l’air parce que ça n’aurait aucune forme d’intérêt de se finir dans sa femme.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), le remix : Saison 1 [résumé]

Tandis qu’elles font leur commissions, Dereuters chope discrètement (elle) Defred et, décidément ultra bien informée, lui demande de retourner à Jezabel pour récupérer un paquet au bar à une dénommée Rachel.

À grand renfort de minauderies, Defred obtient de son commandant d’aller instamment au bordel malgré le fait qu’il ne fasse pas nuit et que Serena Joy soit présente dans la cahute. Puis, pendant le trajet, elle se fout ouvertement et carrément de la gueule de Nick. Le seul problème c’est que le Fred, tout excité à l’idée de provoquer un tel engouement chez sa petite Servante nymphomane, l’emmène direct dans la chambre. Après l’avoir baysée, il lui demande d’être un brin plus expressive et d’arrêter d’avoir peur de manifester pleinement la jouissance qu’il lui procure grâce à ses 3 minutes d’autonomie en missionnaire, sans préliminaires, douche comprise. Elle lui promet alors de faire un effort pour simuler davantage puis insiste pour aller au bar. Sauf qu’il lui dit qu’il est pas non plus trop con et qu’il a compris son manège. Bon là, Defred ne se démonte pas mais, au bruit de canalisation débouchée émanant de sous les draps, on peut aisément deviner qu’elle n’est pas non plus complètement rassurée. Fred se lève alors et ouvre la porte sur Moira :

– Et oui, qu’est-ce que tu crois ? Tu penses vraiment que c’est parce que je suis un des chefs d’un mouvement pudibond, puritain, misogyne et homophobe pratiquant activement le viol procréatif et la traite d’êtres humains que je ne peux pas faire preuve d’humanité et de tolérance, un peu comme mon frère dans LA LISTE DE SCHINDLER ? Car j’ai bien compris que si tu n’arrivais pas à jouir, ce n’est pas parce que je suis un véritable manche égoïste et incapable au plumard mais parce que tu n’aimes tout simplement pas vraiment les zizis. Et oui ! Vois-tu, j’ai remarqué que tu avais retrouvé ton ex la dernière fois.
– Non mais...
– Teuh teuh teuh, ne nie pas : on ne me la fait pas à moi. Alors, dans ma grande mansuétude, je m’en vais te prouver que je suis suffisamment ouvert d’esprit pour te payer une passe avec elle.
– Vraiment, c’est très gentil mais ce n’est pas ce genre de relation que j’avais avec...
– Chhhhhtttttttt ! Ne me remercie pas et profite de ma générosité pendant que je vais nettoyer mes parties intimes de toutes les sécrétions corporelles que j’ai provoquées chez toi grâce à mes talents d’artiste du sexe qui parvient même à
transcender les lesbiennes.

Profitant de l’isolement momentané de Jo la clémence et la perspicacité, June raconte à Moira l’histoire du paquet à récupérer au bar, son appartenance toute récente à la Résistance, la possibilité de s’échapper de cet enfer et Luke qui est toujours vivant. Mais sa BFF, désormais plus connue sous son nom de pute Ruby, l’envoie chier parce qu’elle a complètement renoncé à ses anciennes velléités de rébellion. June, qui ne peut pas y croire, se met alors à chialer abondamment.

Pendant ce temps Nick, incrédule quant à la volonté de Defred de revenir en ce lieu uniquement par plaisir et pour remettre le couvert avec l’autre tromblon, essaie de glaner des infos sur elle auprès de sa Martha PQR. Et, à la maison, Serena Joy picole avec la bonniche en dégueulant des flots de bile sur ses copines les autres Épouses.

De retour chez lui, Fred se fait choper par sa femme qui lui reproche de rentrer bien tard, lui faisant ainsi comprendre qu’elle n’est pas dupe et qu’elle sait bien qu’il est en train de redéconner sévère avec leur deuxième Servante.

Deuxième Servante qui est réveillé le lendemain manu militari par cette même Serena Joy car Dedaniel n’a rien trouvé de mieux que de s’échapper, de retourner chercher son bébé et de se percher sur le parapet d’un pont en braillant que Warren lui avait promis qu’ils allaient former une famille mais que, dans un subit éclair de lucidité, elle a compris que c’était juste pour qu’elle accepte de lui sucer la bite.

Defred ayant un lourd passif de négociatrice auprès du GIGN réussit à faire descendre Janine qui lui confie alors le bébé en lui faisant promettre de lui rappeler que sa maman l’aimait. Et cette conne ne pige absolument pas ce qui va se passer parce que ça ne ressemble pas suffisamment à des paroles d’adieux... Surprise, stupeur et tremblement : Janine se jette dans le vide et finit dans le coma.

Warren est arrêté, sa femme est hystérique et ne supporte pas le bébé, Serena Joy lui propose de l’aider mais se fait renvoyer auprès de son mari dont tout le monde sait qu’il s’est remis à faire de la merde avec leur hypothétique mère porteuse.

Pendant ce temps, chez le boucher, Defred récupère un colis surnuméraire par rapport à sa commande. Elle découvre que Moira s’est finalement sorti les doigts du cul et qu’elle a réussi à choper pour elle le fameux paquet auprès de la barmaid de Jezabel. Moira qui, de son côté, bute un client, lui pique son uniforme de méchant, sa caisse et s’enfuit dans la nuit.

THE HANDMAID’S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE) Saison 1 Épisode 10 (Season Finale), le résumé.

« Night »

De retour des courses, Defred planque le paquet derrière la baignoire de sa salle de bains. Elle revient dans la chambre où l’attend Serena Joy qui lui met un violent taquet surprise dans la tronche immédiatement rendu par le chambranle de la porte. Faut dire que Defred, dont la discrétion est décidément la plus grande qualité, n’a même pas pris le soin de planquer la robe très distinguée qu’elle porte lorsque Fred l’emmène à Jezabel.

Serena Joy la force alors à faire un test de grossesse qui s’avère positif ce qui met l’Epouse infertile en joie : après lui avoir savamment savaté la gueule, elle se jette à genoux à côté de sa Servante en lui expliquant que leurs prières ont enfin été exaucées. Sauf que comme Defred comprend que désormais Serena Joy n’a plus intérêt à lui faire du mal au risque de faire également du mal à son futur bébé, elle se lache en lui disant qu’elle n’a jamais prié pour mettre au monde un enfant dans cette société de merde, ce qui équivaut à une bonne grosse déclaration de guerre.

Serena Joy, super vénère de savoir que tout le monde est au courant que son mari se tape la servante en dehors des murs de la ville et des Cérémonies idoines, s’enflamme en allant l’attendre dans son bureau (rappelons que les femmes n’ont rien à y foutre), sort le Scrabble pour bien lui signifier qu’elle sait qu’il transgresse les règles, le pousse dans ses retranchements pour qu’il la remette violemment à sa place et en profite pour lui balancer que Defred est enceinte et que ce n’est pas de lui, na-na-nèreuh.

Pendant ce temps, Defred qui n’est pas du tout curieuse, ouvre le paquet de Moira et découvre des dizaines de lettres comme autant de témoignages des sévices et privations subies par les Servantes à travers le pays.

Comme Serena Joy est totalement passée en mode super poufiasse no limit et qu’a ce jeu-là, elle défonce tout le monde, elle emmène Defred faire un petit voyage en voiture avec un autre chauffeur que Nick et l’interdiction de regarder le chemin qu’elles empruntent. Arrivées à destination, elle enferme Defred dans la caisse, se rend dans une baraque et en ressort en compagnie d’une petite fille avec laquelle elle s’assoit sur le perron pour tailler la bavette parce que c’est tout à fait normal pour une enfant de se faire sortir de chez elle pour discuter avec une adulte devant la porte d’entrée pendant 3 minutes avant de rerentrer. Et cette petite fille n’est autre qu’Hannah, la fille de June pour ceux qui auraient totalement décroché. Defred hurle, tape contre la vitre, chiale, morve, devient extrêmement rouge. Serena revient et lui explique à travers la vitre de séparation entre le chauffeur et les passagers arrière, histoire de ne pas se faire péter la gueule, que tant qu’il n’arrivera rien au bébé que Defred porte, il n’arrivera rien à sa fille non plus.

De retour à la maison, Defred rejoint son Commandant dans son bureau (dans lequel on rentre finalement comme dans un moulin) et le supplie de protéger sa fille de la cruauté de Serena Joy. Incrédule quant aux tendances psychopathes de sa femme (qui vient pourtant de lui annoncer qu’elle était parfaitement capable de faire engrosser leur esclave utérine pour parvenir à ses fins), il demande à Defred si le bébé est de lui et elle acquiesce. Il lui rétorque qu’elle est vraiment très douée mais elle ne se doute pas qu’il parle en réalité de ses capacités au mensonge.

Defred est ensuite convoquée avec ses comparses à une séance de lapidation. Sauf que c’est Janine qui est condamnée. La nouvelle Deglen refuse de tuer son ex-collègue si siphonnée soit-elle et se fait défoncer le râtelier à coup de crosse. Mais Defred lui emboîte de pas, provoquant ainsi la mutinerie de toutes les autres Servantes.

Pendant ce temps Moira parvient à rejoindre le Canada. Elle est accueillie dans un centre pour migrants avec plein de gens bienveillants avec de la bienveillance bienveillante mais se retrouve fort dépourvue quand elle se rend compte qu’elle n’a personne à retrouver, aucun parent ni nulle part où aller. Sauf que Luke débarque parce que même s’ils n’ont aucun lien de parenté, il l’a toujours considérée comme un membre de sa famille. Alors Moira se met à chialer dans ses bras avant de sombrer dans un coma hyperglycémique devant tant de manichéisme, de gentillesse et de bon sentiment.

Un peu plus tard, Defred est punie pour son refus de lapider sa copine borgne : des méchants viennent la chercher. Nick a juste le temps de lui dire de ne pas se débattre et de lui faire confiance, elle parvient à glisser à la bonniche qu’elle planque un paquet derrière la baignoire lui passant ainsi le relais de sa fulgurante contribution à la Résistance et elle est embarquée dans un fourgon noir sans même que les Waterford soient informés de sa destination.

FIN DE LA SAISON 1 DE THE HANDMAID’S TALE

À suivre...

La saison 2 de THE HANDMAID’S TALE en bref, en long, en large et de travers :

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