5 Novembre 2022
Previously on the Handmaid’s Tale ➡️ Les résumés des saisons précédentes / Saison 5 ➡️ Le récap / ➡️ l’Épisode 1
Serena is back to Gilead pour y enterrer Fred, chaperonnée par Mark Tuello. Le problème c’est que les funérailles que ses anciens copains Commandants lui ont préparé ne sont pas exactement celles qu’elle espérait. Genre le truc dans une église parfaitement quelconque dans l’anonymat le plus total.
Comme Joseph Lawrence est pas foutu de plaider sa cause et qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, elle s’en va leur demander des funérailles nationales pour son cher époux, arguant, avec le soutien de Nick la bi-taupe, que ça pourrait leur apporter plus de visibilité à l’international et les faire passer pour des gens bien qui honorent même leurs traîtres. Lawrence finit de les convaincre en off et c’est parti pour la grande parade de Disney au ralenti.
Pendant ce temps, Nick a un rdv secret avec Mark Tuello qui le fait chanter et lui propose de devenir une tri-taupe en collaborant avec le gouvernement américain en exil en échange de pouvoir revoir sa fille. Janine, quant à elle, continue de dresser Esther pour en faire une parfaite petite esclave en lui refilant des astuces de survie en terre gileadienne.
Constatant tous les progrès en terme de soumission de la très jeune fille, Tante Lydia envisage de la refourguer aux Putnam. Et si Esther devient la servante des Putnam, Janine pourra peut-être venir lui rendre visite et donc voir sa fille par la même occasion, ce qui parait tout de même incroyablement calculateur de la part de notre chère énucléée.
Tante Lydia et les Putnam sont ok et le Commandant, collectionneur de pipes et spécialiste en prédation sexuelle, demande à s’entretenir seul avec Esther pour lui faire manger son gros… chocolat (et plus même si pas d’affinités). Mais Esther n’est pas complètement conne. Pour la remercier d’avoir été aussi faussement bienveillante avec elle, elle partage avec Janine les gros… chocolats qu’elle a réussi à voler chez les Putnam. Sauf que Janine a oublié que la gamine est naturo et que c’est un peu la MacGyver du poison (comme Serena Joy dans Dexter mais ça c’est une autre histoire). Elles se mettent toutes les deux à dégueuler du sang parce que la mort dans d’atroces soiffc’est toujours plus sympa que cette vie de merde.
June a un peu de mal à avoir une vie normale (et à faire semblant de l’être) tant qu’elle ne se sera pas vengée de Serena en l’anéantissant totalement. Elle va péter les noyaux à Rita, espérant s’en faire une alliée dans son délire de revanche à peine psychopathe mais elle réussit juste à lui ruiner 2 ans et demi de psychanalyse. Elle avoue à Luke que si Serena sait que c’est elle qui a tué Fred c’est parce qu’elle lui a peut-être envoyé un doigt de rechange par inadvertance. Même si Luke loue sa générosité, il arrive assez rapidement à la conclusion que sa petite action de salope va sans doute déclencher le feu du dragon chez la veuve Waterford. Histoire de profiter avant de dérouiller sévère, June et Luke sortent voir un ballet en amoureux. June chialasse un peu, retrouvant ainsi des émotions qui la feraient presque ressembler à un être humain, et commence à se détendre au point de réussir à rouler des galoches à son mec en plein milieu du Time Square de Toronto. Mais tout à coup, ils s’aperçoivent qu’ils sont cernés par le visage de leur fille sur les écrans géants qui les entourent. Car qui dit « faire connaître la grandeur de Gilead par delà ses frontières » dit cérémonie protocolaire en grande pompe et retransmission télévisée des obsèques de Fredo le violeur avec Serena Joy dans le rôle de la veuve éplorée, star de cette danse macabre, de ce ballet aussi funèbre que cynique (et dites, vous la voyez la subtilité du titre de l’épisode ? Et l’analogie entre le spectacle auquel assistent June et Luke et celui que donne Serena ? Vous les voyez ou faut qu’on insiste un peu plus ?).
Parce qu’en réalité, Serena, la résonance de Gilead à l’international et l’hommage à Fred, c’est pas vraiment son truc. Son truc à elle, c’est la vengeance en faisant copieusement souffrir June (comme June désire ardemment la faire douiller, ce qui leur confère quand même un super point commun, c’est vraiment con qu’elles se détestent). Et quoi de mieux et de plus sympa pour la veuve joyeuse que de jouer à « œil pour œil, doigt pour doigt, fille pour mari » en regardant June droit dans les carreaux par caméra interposée avec un très léger petit sourire satisfait aux coins des lèvres tout en serrant dans la sienne la main d’Hannah ?
Comme quoi, à psychopathe, psychopathe et demi.