11 Mars 2015
Une fois qu'on a réussi à passer outre le fait que le flic s'appelle Nicolas Hulot (qu'on ne l'imagine plus parler dans un scaphandre ou comme Dark Vador et qu'on n'a plus les "Le saviez-vous ?" des Guignols qui résonnent dans notre tête), on est là face à un très bon thriller avec une qualité d'écriture incroyable (pour un coup d'essai c'est franchement fort)...
Et ce malgré le gros spoiler pourri posté sur Facebook à la mort (prématurée) de l'auteur en 2014 (si ça c'est pas du coup de pute), qui ne gâche presque pas le livre (l'identité du tueur y étant révélée aux 2/3 du bouquin) : on attend plutôt le dénouement comme la confirmation d'une idée excellente (s'il en avait été autrement ç'aurait d'ailleurs été super décevant).
S'ensuivent moult rebondissements et/ou explications dans le 3ème tiers, malheureusement nécessaires pour boucler la boucle et faire en sorte que le héros retombe sur ses pattes (même si ça reste tout de même légèrement tiré par les cheveux... Au même titre que sa découverte du nom du tueur qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, ou comme un lapin dans un chapeau, alors qu'on aurait peut-être préféré qu'il suive les traces de l'enquête parallèle... Parce que dans l'histoire, ça fait quand même une mort supplémentaire pour que dalle !).
Et puis il y a des superbes paysages et des course-poursuites qui vous feront voir du pays (ou qui vous parleront si vous avez la chance d'habiter la Côte d'Azur, Monaco, Eze, ou le port de Nice... Ou si vous avez déjà eu la joie de faire un petit stage à la Caserne Auvare).
Au final, un roman glauque et malsain mais terriblement efficace.