16 Novembre 2018
Leo Da Vinci est un jeune inventeur vivant en Italie à la fin du Moyen-Âge, avec ses amis Lorenzo et la belle Lisa, dont il est secrètement amoureux. Cette dernière sera mariée de force au fils de l'affreux propriétaire des terres si son père ne rembourse pas ses dettes. Leo, bien décidé à aider son amie, entreprend avec Lorenzo et Lisa un voyage qui les mènera sur la route de pirates à la recherche d'un trésor englouti.
Amoureux de Léonard de Vinci, puristes de la culture transalpine du quattrocento en général (ou tout simplement parents qui s’attendraient à un dessin animé éducatif) fuyez ! (pauvres fous)...
Ou passez votre chemin parce que le film ne va pas vous attaquer non plus... Ou procurez-vous le coffret IL ÉTAIT UNE FOIS LES DÉCOUVREURS tout simplement et arrêtez de nous cassez les noyaux.
En effet, ne cherchez pas ici une quelconque véracité car vos yeux et vos oreilles risqueraient de saigner abondamment à chaque imprécision, à chaque anachronisme voire à chaque information erronée sur le génie toscan.
Bon en même temps, le pitch et la bande-annonce ne laissaient pas non plus présager un documentaire...
Alors que reste-t-il ?
Et bien LEO DA VINCI MISSION MONA LISA est un chouette récit d’aventures pour les plus petits, simple à comprendre, parfois drôle, légèrement improbable, sans prétention si ce n’est la présence de son illustre personnage principal qui aurait tout aussi bien pu s’appeler Giovanni, Federico, Tartampion ou tout simplement Harold tant la ressemblance des personnages avec ceux de DRAGONS de Dreamworks est troublante.
Louons également les progrès de l’animation européenne dans les décors et les paysages, les textures et les matières, avec un petit côté jeu vidéo SPYRO / SKYLANDERS et même si les couleurs demeurent encore assez criardes ne rendant pas justice à la beauté toute en nuances de la campagne toscane.
Alors du coup mes enfants ont-ils appris quelque chose sur la vie de Léonard de Vinci ? Non.
Ont-ils passé un mauvais moment pour autant ? Non plus.
Bon, à part peut-être le grand, qui, à un moment donné de sa courte existence, voua un véritable culte aux inventions de Leo, et qui faillit à de multiples reprises faire une descente d’organes (particulièrement lorsqu’un personnage se mit à rapper), poussant ainsi des hurlements plaintifs d’un lamantin dépressif à la limite de la douleur physique qui... dérangeaient les deux petits justement.
Parce qu’au fond, ça n’est pas si évident que ça de trouver un excellent film pour enfant qui satisfasse l’intégralité de la fratrie parmi toute l’animation proposée (même les rouleaux-compresseurs Disney, Pixar ou Dreamworks parvenant à se gaufrer)...
Le plus important demeurant l’avis du public-cible qui lui, a bien aimé.