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LES INDESTRUCTIBLES 2 de Brad Bird [critique]

Le film commence pile poil là où se terminait le premier volet des aventures de la famille de super-héros : l’attaque de la taupe.

Sauf que non seulement LES INDESTRUCTIBLES ne parviennent pas à arrêter le méchant mais en plus leur intervention provoque de gros dégâts matériels. Comme le programme de protection des identités secrètes a été annulé, ils sont momentanément relogés dans un motel mais vont devoir trouver une solution tous seuls pour s’en sortir cette fois-ci.

C’est alors qu’ils sont approchés par une sorte d’Emmanuel Macron milliardaire et sa sœur crypto-lesbienne : ils souhaitent, par le biais de sauvetages réalisés grâce aux écoutes interdites des messages de la police, redorer le blason des super-héros, les réhabiliter et rendre de nouveau leur existence légale.

Et pour ce faire, ce n’est pas de Bob Parr mais d’Helen, aka Elastigirl, dont ils ont besoin (Monsieur Indestructible étant peu ou prou passé expert en destruction justement).

Bob se retrouve donc père au foyer...

LES INDESTRUCTIBLES 2 de Brad Bird [critique]

L’esthétique du (désormais) diptyque LES INDESTRUCTIBLES ainsi que ses multiples hommages aux vieux films d’espionnage (l’ami James en tête) étant tout de même très ancrée dans une ambiance plutôt années 60, malgré des fulgurances technologiques anachroniques indéniables, on pouvait craindre une succession de clichés sur les pères de famille incapables de se faire cuire un œuf ou de s’occuper correctement des enfants.

Et pourtant, malgré l’époque qui aurait pu largement constituer un prétexte pour s’en donner à cœur joie, le film évite soigneusement cet écueil éculé et tout pourri du sexisme exacerbé : certes, Bob galère un peu, mais il y a une telle bienveillance, un tel respect mutuel (sans cucuterie aucune) dans le couple Parr, que ça redonnerait presque foi en l’humanité.

Ainsi, aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’est donc nul besoin de chier sur les hommes ou les femmes quand on défend l’égalité. Et rien que ça, c’est formidable.

Alors, bien sûr, au niveau de l’intrigue, cela peut sembler un peu prévisible et il ne faut pas chercher la comparaison avec le premier opus, au risque d’être déçu. Mais l’histoire reste malgré tout plutôt sympathique et l’animation est fabuleuse. Alors ça valait franchement le coup d’attendre 14 (putain d’) années pour découvrir cette suite.

LES INDESTRUCTIBLES 2 de Brad Bird [critique]

Et puis il y a aussi le retour d’Edna, de Frozone... Et de nouveaux Super (Vortex, sosie de Kristen Stewart et ses failles dimensionnelles, en tête), avec plein de nouveaux super-pouvoirs (ainsi que les super névroses qui vont avec).

LES INDESTRUCTIBLES 2 de Brad Bird [critique]

Mais surtout, il y a Jack-Jack. Et Jack-Jack, il fait le job et c’est vraiment très, TRÈS drôle.

LES INDESTRUCTIBLES 2 de Brad Bird [critique]

Parce qu’au final, LES INDESTRUCTIBLES 2, ça reste une comédie d’action animée et pas un drame social.

Si, si : j’vous jure !

Bonus chiale :

À noter le magnifique et superbement émouvant court-métrage BAO en ouverture de séance, dont, avec Zombigroot (4 ans), nous ne nous sommes toujours pas remis.

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