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Machete Kills de Robert Rodriguez

Machete Kills de Robert Rodriguez
Machete Kills de Robert Rodriguez

Parce que trop c'est pas assez, l'homme qui parlait de lui à la troisième personne, le Alain Delon du bourrinage, la machine à tuer Old El Paso, le Chuck Norris mexicain est de retour !

Machete Kills de Robert Rodriguez

Un film qui a inventé la classe (comme le personnage de Sofia Vergara en pute agressive hystéro-sadique burnophage à grande bouche), un film volontairement auto-parodique à la connerie outrancière totalement assumée qui élève l'exagération au rang d'art (ou pas : faut être client, c'est sûr).

Un scénario absurde écrit sous-amphét´ (car aussi bizarre que cela puisse paraître, et même si on pourrait croire comme ça qu'ils ont mis bout à bout des idées de mecs complètement déchirés tirées au sort par des lamantins bourrés –comme pour créer un épisode de Family Guy selon South Park– il y a un scénario) avec moult dialogues philosophiques comme "la loi et le justice sont deux choses différentes", "je vais mourir pour la cause et si tu prends le même chemin que moi, tu risques de ne pas en sortir vivant" ou "on t'a jamais dit que la robe en strass c'était pas ce qu'il y a de plus discret la nuit ?" (Ben oui quoi, c'est vrai)...

Machete Kills de Robert Rodriguez

Un film avec du Hot shots dedans (le terroriste a toujours un missile au milieu de son salon... Et puis y'a Carlos Esteves !), et pas mal d'auto-célébration de la filmo du Robert aussi : du Une nuit en enfer (on est super contents d'avoir des nouvelles de Sex Machine), aussi visuellement trash que Sin city (sans la pseudo-recherche artistique héritée de la BD éponyme, sans la voix off explicative moralisatrice... et en drôle).

Machete Kills de Robert Rodriguez

Vous pourrez donc enrichir votre répertoire en matière de saloperies cliché grâce au shérif, l'homme qui aimait pendre (parce qu'une ou deux insultes racistes sur les mexicains ça faisait petit bras), vous régaler avec une foule de petits détails, comme dans tout film parodique (la sonnerie du talkie, le CD d'apprentissage de l'espagnol, le président des États-Unis qui a toujours un tampon "american citizen" sur son bureau... Le président des États-Unis tout court en fait) et vous délecter de l'interprétation magistrale de Mel Gibson en génie du mal complètement mégalo et fan de Star Wars, de celle d'Antonio Banderas ou de Lady Gaga (parfaite en cameo dans cet univers).

Alors, c'est abusé (toute apparition d'hélico donnera lieu à une carnage particulièrement dégueu), les effets spéciaux ultra poussifs rajoutent au comique de l'ensemble, et ça reste un beau bordel pendant 1h47, du très très gros n'importe quoi, une belle séance de défoulement régressif et jouissif.

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