19 Juillet 2018
Précédemment dans THE AFFAIR :
Cole reçoit un appel sur son portable ce qui pose véritablement la question de la nécessité d'utiliser une putain de cabine téléphonique dans le premier épisode de la saison. Sa pote flic lu...
http://www.delacritiquehysterique.com/the-affair-saison-4-episode-3-resume
Résumé rigolo de l’épisode 3 de la saison 4
Nos deux comparses qui ont œuvré dans la même rousse roulent toujours dans la jeep de plus en plus pourrie de Cole, conduite cette fois-ci par Anton, qui, outre des talents innés de lycéen révolutionnaire, peut également faire office de chauffeur à ses heures perdues.
Comme le kit mains libres n’a pas encore été inventé et que Cole n’a pas compris que c’est le conducteur et non le passager qui ne doit pas téléphoner, il entame une discussion avec son pote flic tout haut-parleur enclenché.
Le procédé s’avère toutefois utile car il a cela de pratique qu’il nous permet, à nous téléspectateurs, d’entendre la conversation, mais aussi à Noah, le colocataire vaginal de Cole qui a accessoirement été condamné pour l’assassinat de son frère, ce qui surprend et amuse par ailleurs et de façon somme toute assez compréhensible le lieutenant de police qui avait précédemment enquêté sur le meurtre.
Ce dernier doute donc qu’Alison ait pu disparaître contre son gré et mise plutôt sur un énième pétage de plombs dont la rouquine a le secret. Ce que dément formellement son ex mais néanmoins toujours amoureux premier époux qui serait davantage enclin à soupçonner Benjamin Cruz, le nouveau mec marié pas très net de la donzelle.
L’épisode va donc s’atteler à nous expliquer pourquoi tant de haine et d’a priori anti-latinos de la part d’un type pourtant (ou précisément) marié avec une équatorienne clandestine.
A la nuit tombée, notre fine équipe fait une halte dans une station service pour se ravitailler. C’est alors que Cole reçoit justement un coup de fil de Luisa, la-dite équatorienne clandestine, qui, même si elle semble le gaver velu, fait donc toujours partie du tableau.
Bon en même temps, faut bien que quelqu’un s’occupe de Joanie après tout, si l’on présuppose que la gamine est toujours vivante, évidemment (mais dans le cas contraire, cela pourrait peut-être offrir un semblant de début d’ébauche d’explication à la disparition de sa mère).
Faisant fi de toute forme de décalage horaire, Alison et Joanie skypent de Montauk un Noah en direct de sa Cité des Anges. Là, il leur explique que grâce à sa paye mirobolante de prof au lycée privé de Compton, il va leur envoyer des billets d’avion pour qu’elles viennent lui rendre visite parce que, bon, les appels visio c’est bien sympa mais pour bayser ça n’est tout de même que très moyennement pratique.
Devant la moue dubitative de la rouquine pas très excitée (pour une fois) par le projet, Noah nous case un petit « previously » des familles pour ceux qui auraient oublié ce qui s’était passé durant les trois premières saisons, ou pour ceux qui commenceraient à regarder la série à partir de celle-ci ce qui répond à une logique que je ne m’explique définitivement pas. Il lui glisse alors un joli taquet en lui rappelant que c’est pas comme s’il avait élevé la gamine comme la sienne pendant deux ans étant donné qu’elle s’était bien gardée de lui dire qu’elle n’était pas de lui... Ce qui justifie totalement qu’elle puisse payer sa patate de temps en temps, la gourgandine lui étant tout de même passablement redevable après tout.
Une fois débarrassée de Joanie auprès de son père ou de sa bonniche clandestine, Alison se rend à la convention EMDR, pour « Eye Movement Desensitization and Reprocessing » (et non pas « Extra Mort De Rire », « Enfilage à Montauk Dans la Rouquine » ou encore « Endomètre et Muqueuse, Densité chez les Ragondins »), une thérapie qui consiste à suivre des yeux les mouvements rapides et latéraux des doigts d’une personne placée juste devant soi sans vomir, le tout pour soigner les syndromes de stress post-traumatique.
Après une démonstration plus que probante durant laquelle la patiente avoue tout, du viol dont elle a été la victime à la localisation de ses coins à champignons en passant par l’assassinat de Kennedy, la thérapeute demande à l’assistance de faire des groupes de deux.
Et qui c’est qui souffre aussi de SPT comme Alison ? Monsieur 4 mois, 3 semaines, 5 jours, 8 heures, 14 minutes et 35 secondes pardi !
Le seul problème c’est que le bougre semble s’être volatilisé. Ainsi, Alison erre comme une âme en peine en promenant son gobelet de café, son tote bag promotionnel et son désœuvrement au milieu des autres participants. Après s’être bien assuré que sa proie à large bec est ferrée, le Benjamin surgit de la planque où il était en train de la stalker pour lui proposer de faire équipe. Alors Alison éructe de joie.
Ils trouvent une immense salle de conférence vide qui n’attendait qu’eux, les autres participants s’étant sans doute entassés ailleurs, et commencent la séance avec Ben dans le rôle du thérapeute et Alison dans celui de la victime. Là, déçue de le voir utiliser son index et son majeur de façon tout à fait inhabituelle, elle nous ressert son histoire d’enfant mort parce que son nouveau futur plan cul est certainement la seule personne à Montauk qui n’est pas encore au courant. Cependant, elle y rajoute un passage où c’est elle qui se noie et qui est sauvée in extremis pour que les téléspectateurs de la première heure aient un peu moins l’impression qu’on se fout de leur gueule.
Comme elle lui a avoué avoir la phobie de l’eau, Ben décide fort logiquement de l’emmener faire du bateau...
Euh... Phobie de l’eau, phobie de l’eau... Avec le nombre de fois où on l’a vue se baigner et se faire donner dans la flotte, pas tout le temps non plus hein, faut pas déconner.
Là elle se décide à tout lui déballer, s’adonnant ainsi à son activité favorite (après le sexe bien sûr) : parler d’elle. Et elle fout allègrement la responsabilité de la mort de Gabriel sur le dos de Cole qui était en train de draguer une nana au moment des faits et qui n’a pas vu le gamin se noyer pendant qu’elle était allée chercher un pull à l’intérieur de la baraque car elle avait froid.
Mais sinon, l’histoire de son refus d’emmener le môme à l’hosto et la noyade sèche qui lui a été fatale, on en parle plus ?
Tout en se servant un godet parce que c’est plus sympa de picoler devant quelqu’un qui essaie d’être sobre, elle lui explique également qu’elle fait un cauchemar récurrent prémonitoire depuis qu’elle est petite, celui de se noyer exactement au même endroit que son fils. Et comme elle est un peu conne, elle ne s’est absolument pas méfiée le soir du drame.
Alors le Ben s’emploie à la réconforter en glissant sa langue dans sa bouche ce qui, techniquement, lui permet de niquer à la fois sa chasteté ET son abstinence par transfert salivaire d’alcool.
Mais Alison se rachète subitement et étonnamment une virginité en se faisant la voix de la raison (voire de la sainteté) en mettant un frein à ses ardeurs. Elle se jette alors à l’eau toute habillée ce qu’il prend pour une tentative de suicide. Il la rejoint pour la sauver comme dans son cauchemar, conjurant ainsi le sort et la libérant enfin de sa phobie (phobie dont, rappelons-le, elle ne souffrait pas lorsqu’elle faisait des trucs dégueulasses avec Noah dans l’océan). Elle le gratifie ainsi du titre de meilleur coup non sexuel de sa vie (le seul en réalité) et, toute à sa joie, elle n’entend ni la déflagration dans son slip ni ses pleurs de douleur étouffés.
Et c’est qui le poisson qui est ferré maintenant ?
Cole va réveiller son copain le blond toxico qui campe comme par hasard dans son jardin en lui cramant la plante des pieds avec son briquet. Il l’emmène alors à grands coups de latte dans le cul à une réunion des Alcooliques Anonymes. Ils y écoutent le témoignage d’un vétéran d’Afghanistan qui explique qu’il a plus ou moins abandonné sa femme et ses gosses depuis son retour et qu’il a de plus en plus de mal à supporter l’abstinence sexuelle surtout depuis qu’il a rencontré une rouquine qui a les yeux qui suintent le cul avec laquelle il a failli mélanger ses organes génitaux la veille sur un bateau.
Cole ne fait pas pour l’instant le rapprochement avec sa propre rouquine qui a les yeux qui suintent le cul mais nous pouvons d’ores et déjà noter que le Ben apparaît plus comme un gros clodo psychotique et que comme le gendre idéal BSTR de la version d’Alison (donnez donc un Golden Globe à cet homme ! Celui de Ruth Wilson par exemple).
Une fois la réunion terminée, Cole va se présenter au vétéran pour essayer de lui refourguer le blond comme filleul et Ben, refusant car il n’est pas du coin, ne fait pas non plus le rapprochement avec l’ex-mari dont lui a parlé Alison.
Cole rentre alors broucouille chez lui, comme on dit dans le Bouchonnois. Il retrouve Luisa affairée à compulser frénétiquement des documents :
– Kikou ! Qu’est-ce que tu fais ?
– Tu vois bien : je remplis des papiers.
– Ah bon ? Et quoi comme papiers ?
– Une demande de naturalisation.
– Donc tu n’as toujours pas lâché l’affaire... Tu sais, la nationalité américaine, on en fait tout un truc mais c’est très surfait au final.
– Tais-toi et écoute plutôt mon idée machiavélique que j’ai eue dans le dedans de ma tête : tu vas aller demander à Alison de signer ce petit document que j’ai concocté avec amour pour elle.
– Essecé ?
– Oh rien de bien méchant ou préjudiciable, ne t’inquiète pas. Mais il faut impérativement qu’elle le signe.
– Je peux y jeter un œil ?
– QUEWAAA ? Tu ne me fais pas confiance ? Tu l’aimes donc toujours cette salope ?!?
– Houla ! Déjà tu vas calmer ta joie : j’ai quand même le droit d’être curieux de connaître quelle pourrait être la teneur d’un tel document.
– Mais puisque je te dis que c’est rien de grave : Il faudrait juste qu’elle renonce à son autorité parentale en disant qu’elle est tout simplement inapte psychologiquement à s’occuper de Joanie.
– Mouhahahhahahahhahaaaahhhaaaa !!!!
– Et dans la foulée, il faudrait qu’elle me désigne comme représentante légale de votre fille.
– Mouhahahhahahahhahaaaahhhaaaa !!!!
– Ben quoi ?
– *sèche ses larmes* Nan mais t’es sérieuse ?
– Tout à fait.
– Tu te souviens que, précédemment dans THE AFFAIR, c’est toi qui as insisté auprès du juge dans la saison 3 pour qu’elle nous foute la paix en récupérant la garde partagée de Joanie ? Et tu voudrais qu’elle y renonce maintenant dans ton intérêt ? Tu veux la tuer ?!?
– Et pourquoi pas ? Ce serait vraiment une si grande perte ?
– Euh, tu sais que tu parles du meilleur coup de Montauk et de Navarre, et de la mère de ma fille accessoirement ? Tu sais le truc dont tu n’es pas capable à cause de ton utérus tueur d’enfants.
– Ça c’est un coup bas, espèce de fils de pute !
– Et en plus tu insultes ma mère ?!? Ç’en est trop !
– Ah ouais, et qu’est-ce que tu vas me faire ? Me foutre dehors ? Et qui c’est qui va faire tourner ton resto ? Qui c’est qui va s’occuper de TA fille ?
– Pfff, ça se trouve ça.
– Et avec qui tu vas bayser quand Alison sera pas dispo ?
– Ouais, t’as raison : ma mère est un peu une pute quand même.
Chose qu’il s’abstient absolument de faire lorsqu’il va récupérer Joanie chez elle.
– Tu es fort gouleyamment vêtue aujourd’hui.
– Hihihi ! C’est parce que j’ai un rencard. Au fait, on pourra échanger nos week-ends pour que j’aille à une autre conférence sur les thérapies alternatives avec lui ? Tiens justement le voilà !
– ...
– Cole, je te présente Ben. Ben je te présente Cole.
– Enchanté.
– Moi aussi.
– Oh Alison, Joanie me dit dans l’oreillette qu’elle a oublié son maillot de bain ou n’importe quel autre prétexte pour que tu retournes dans ton appart et que je puisse échanger deux mots avec le mec que tu comptes te taper.
– Quelle étourdie je fais ! Je reviens tout de suite.
– Merci de ne pas lui avoir dit qu’on s’est déjà crois...
– Ta gueule. Elle sait que tu es alcoolique ?
– Oui.
– Et drogué ?
– Non.
– Et que tu es marié ?
– Non plus mais je te promets que je vais lui dire !
– Pas la peine : je vais le faire dès qu’elle revient.
– Je comprends (il faut que je fasse profil bas pour paraître faussement soumis et inoffensif).
– Coucou me revoilou !!! Alors, on bayse ?
– Ben moi j’ai fait vœu de chasteté pendant encore 4 mois, 2 semaines, 1 jour, 17 heures, 04 minutes et 48...
– Et moi j’ai notre fille dans la bagnole en plein soleil avec les vitres fermées.
– Pffff, vous êtes pas rigolos. Je vais finir par devoir aller voir Solloway à Los Angeles si ça continue !
– Calme, inoffensif, profil bas...
– C’est bon j’ai rien dit, raconte-lui tous les bobards que tu veux : elle est irrécupérable.
Il décide ensuite d’aller rendre visite à sa mère qui, même s’il lui est parfois arrivé de tarifer ses prestations sexuelles et même si on a pas vu sa tronche depuis la saison 2, a toujours été un très mauvais soutien. Il la retrouve donc dans son champ de poissons.
Euh mais attendez : après la perte du ranch, elle était pas devenue fournisseuse officielle de space-tartes faites maison à la caisse du Lobster Roll dans la saison 3 ?
Il lui raconte les revendications de Luisa et ses réticences légèrement compréhensibles vis à vis d’Alison et, en bonne mère aimante et parfaitement équilibrée, elle lui suggère de faire comme son père en son temps : partir à la recherche de son moi profond.
C’est-à-dire, en gros, abandonner sa gosse à une mère qui sort avec un junkie alcoolique adultère pas franchement guéri et une belle-mère qui veut en récupérer la garde exclusive, en se barrant en Californie faire du surf et bayser des gonzesses pendant 6 mois...
Putain mais c’est quoi ce conseil de merde ?!? Comme si les deux femmes allaient s’arranger entre elles comme par magie pour échanger les week-ends ? Comme si Luisa n’allait pas s’en servir contre Alison ? Comme si ça ne ressemblait pas à un abandon de famille ? Comme si Luisa ne pouvait pas s’en servir contre lui ? Comme si l’expérience allait faire en sorte que les deux femmes s’annulent comme par magie ou que subitement il n’ait plus d’yeux que pour sa femme et qu’il arrête d’être obsédé par les phéromones sécrétés par son ex (le fait qu’elle se soit tapé l’intégralité de la population masculine du bled sauf Scotty n’ayant pas réussi à le dégoûter d’elle, on ne peut qu’être dubitatif quant à la réussite de l’entreprise...).
Et c’est exactement ce qu’il décide de faire, ce con ! Et Luisa, voyant là une occasion inespérée d’avoir toute latitude pour copieusement faire chier Alison dans la colle pendant son absence, accepte sans broncher arguant qu’elle ferait tout pour qu’il soit enfin heureux.
Alors il part sans même dire au revoir à sa fille, tout en regardant sa femme s’éloigner dans le rétroviseur (scène réalisée par des professionnels, ne tentez pas de reproduire ça chez vous).
Mais non, Luisa : nous on le sait bien que les bonnes actions désintéressées n’existent pas et que dans THE AFFAIR comme dans la plupart des séries, toutes les femmes sont des salopes.
À suivre...
THE AFFAIR, Saison 4 Episode 5 [résumé]
Précédemment dans l'épisode 4 de la Saison 4 de THE AFFAIR : PAS D'INTRO. Parce que, bon, on en est à la moitié de la saison et qu'il va bien falloir que le passé rattrape le présent à un m...
http://www.delacritiquehysterique.com/the-affair-saison-4-episode-5-resume
Résumé rigolo de THE AFFAIR Saison 4 Episode 5