4 Août 2018
Précédemment dans l'épisode 6 de la Saison 4 de THE AFFAIR :
Il finit tout de même par comprendre qu'il faut qu'il s'en aille et il rappelle le numéro inconnu qui vient juste de tenter de le joindre. Il se rend alors au commissariat pour faire sortir sa femme
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Alison s’étant complètement volatilisée depuis la fin de l’épisode précédent, Helen en profite pour faire la moue et un test de grossesse qui s’avère négatif. Au p’tit dej, elle l’annonce à Vikram qui lui balance à la gueule que si elle a du retard c’est parce qu’elle est en pré-menopause et donc qu’elle est vieille.
– Je suis pas un peu jeune pour être ménopausée ?
– Je suis pas un peu jeune pour mourir ?
Là-dessus, il part emmener les enfants à l’école avec la bagnole d’Helen (forcément : la Porsche n’a que deux places) et Helen charge sa fille cadette Stacey de donner à son beau-père ses vitamines anti-cancer.
Helen s’incruste ensuite chez sa voisine qui fait du yoga et qui, rappelons-le, s’est précédemment tapé Vikram. Les enfants passant la nuit chez leur père (tiens c’est nouveau ça) et Helen en ayant un tout petit peu plein le cul de sa vie, elle décide d’accompagner sa nouvelle copine à sa réunion de hippies de la lune croissante en opposition dans un signe zodiacal lambda.
Elles partent donc, telles Thelma et Louise, mais en Porsche.
Durant le voyage, Sierra (c’est le nom de la voisine nymphomane zen), avoue à Helen qu’elle a couché avec un mec marié mais ne va pas jusqu’à lui dire que c’est Vikram (courageuse mais pas téméraire).
Bon, on est sur de la retraite hippie, certes, mais on n’est pas à Woodstock non plus : ça serait plutôt une cérémonie de gens riches crypto-lesbiennes, une version Disney ultra esthétisante très propre sur elle, avec des jolis costumes et plein de beaux accessoires qui coûtent une blinde.
Helen, toute cartésienne qu’elle est, a du mal à se lâcher. Mais durant le dîner, une des participantes étant enceinte et partageant ses peurs concernant sa future maternité, Helen se transforme en gourou et abreuve les convives de son expérience en la matière (bon, avec 4 gosses au compteur, il faut bien avouer qu’elle a tué le game).
De retour dans leur yourte 4 étoiles, Helen discute soumission aux mâles avec Sierra tout en fumant un spliff et fout tous ses malheurs sur le dos des autres (et surtout des mecs en l’occurrence) ainsi que toutes les décisions qu’elle a prises dans sa vie (un peu comme Vikram précédemment d’ailleurs), comme le fait de multiplier les grossesses (bon là, pas comme Vikram)...
Sierra lui fait alors passer un message subliminal en faveur du saphisme :
– C’est quand même vachement mieux parce qu’entre teuch on se comprend. Et pis, on peut avoir un sentiment de domination contrairement à une relation avec un mec.
– Euh... Tu sais que tu peux aussi participer avec un mec, t’es pas non plus obligée de faire Patrick l’étoile de mer.
– Ouais, mais c’est pas pareil.
– Et puis une domination implique forcément une soumission en retour...
– Ouais... Mais c’est quand même pas pareil.
Elle se laisse donc bouffer le cul et expérimente l’amour entre filles... tout en restant passive et soumise (donc ça change pas trop-trop finalement).
Une fois qu’elles ont terminé, Helen-Patrick conseille à Sierra d’arrêter les mecs mariés parce que c’est tout un équilibre qu’elle fout en l’air, un peu comme cette pute d’Alison.
Comme c’est une retraite hippie mais qu’on est quand même en Californie, elles vont dans une teuf dans une villa avec une piscine, des gens à moitié à poil, où l’alcool et la coke coulent à flots, exactement comme dans un clip.
Au bout d’un moment, Sierra vient chercher Helen qui s’emmerde sec et l’emmène tester le caisson d’isolation sensorielle. Sauf qu’au lieu de se détendre et de faire le vide, Helen et ses (très beaux) seins font une crise de panique.
Mais, comme elle est pas à une incohérence près et que simuler la sagesse, ça va bien deux minutes, elle comprend que, malgré tout ce qu’elle a pu dire, ce qui compte vraiment c’est la bite.
Elle s’enfuit donc retrouver Vikram qui était tranquillou en train de mater un porno au lit.
– Je veux pas que tu meures.
– Je veux pas mourir.
– Promets-moi que tu vas pas mourir.
– Promis.
– Promis-promis ?
– Promis-promis.
En bon père de famille, Noah apprend à conduire à Trevor dans un parking qui, très doué en la matière, manque de se manger un lampadaire (avec une voiture automatique c’est une sacrée perf). Sauf que Vikram a déjà commencé à lui enseigner l’art du pilotage, même si, visiblement, il est très nul comme prof. L’adolescent est tellement ravi de passer du temps avec son père qu’il refuse catégoriquement de lui parler de son pote Brooklyn (faut dire que les questions de Noah étaient tellement subtiles) et qu’il lui demande d’aller chercher Stacey et de les ramener instamment chez leur mère.
Noah a vieillement les boules, et il assiste, impuissant, à une scène de la vie quotidienne de son ex-femme, qui ne peut que lui rappeler que Vikram a littéralement et complètement pris sa place :
– HELEN !!!
– QUOI ?!?
– QUAND T’AURAS FINI DE LAVER MES CHEMISES, TU POURRAS ME DIRE CE QUE gnmefffgnfrrrr ?
– QUOI ?!?
– gnmefffgnfrrrr.
– PUTAIN, MAIS TU PEUX PAS SORTIR DE LA SALLE DE BAINS POUR ME PARLER ?!?
– NAN !!!! QU’EST-CE QUE TU AS FOUTU DES LAMES DE RASOIR ?!?
– POURQUOI ?!?
– PARCE QUE TU LES AS ENCORE UTILISÉES POUR TE RASER DES TRUCS QUE JE VEUX PAS SAVOIR !
– Ben j’sais pas, regarde dans le placard de la salle de bains !
– QUOI ?!?
– REGARDE DANS LE PLACARD DE LA SALLE DE BAINS !!!! Qu’est-ce tu veux toi ?
– Te dire que je suis pas content.
– Manquait plus que ça...
– Non seulement avant c’était mes chemises que tu lavais, c’était mes lames de rasoir que tu piquais mais en plus c’était moi qui apprenais à conduire aux enfants.
– Et oui, les temps changent, que veux-tu ?
– Oui ben je suis pas d’accord.
– Et moi j’étais pas d’accord pour que tu mettes ton zizi dans la rouquine et tu l’as quand même fait non ?
– Ouais mais c’est pas pareil : tu peux pas imaginer tous les sacrifices que j’ai dû faire pour suivre Vikram en Californie. Et maintenant, j’ai comme l’impression que mes gosses sont plus mes gosses.
– Moui... Enfin ça date pas de la Californie puisque techniquement ça fait un moulon de temps que c’est un peu lui qui les élève...
– Oui ben il a qu’à s’en acheter des à lui, merde !
– Figure-toi qu’on essaie. Mais ça marche moyen parce que je suis un peu vieille maintenant.
– Il a qu’à s’en trouver une plus jeune et me rendre ma famille.
– T’es un peu gonflé mais t’inquiète, ça va pas tarder à arriver.
– Ah bon ? Non parce que moi je disais ça pour déconner.
– Vikram va mourir.
– Tu vas le tuer ?
– Mais non ! Pas la peine : il a un cancer.
– De quoi ?
– Qu’est-ce que ça peut te foutre ? T’es médecin ?
– Non mais parce que c’est plus une valeur sure le cancer.
– Si je te dis qu’il va crever, c’est qu’il va crever, merde !
– Tu veux que je prenne les enfants plus souvent pour que vous puissiez passer du temps tous les deux ?
– Essaie pas de te la jouer altruiste pour t’accaparer les gosses.
– Bah au moins j’aurais essayé. Tu préfères que je vous foute la paix et que je laisse les enfants profiter des derniers instants de leur beau-père ?
– Ben voilà !
– Non mais là, tu es bien consciente que je joue l’altruiste pour me débarrasser des enfants tout en passant pour un type formidable et une victime ?
– Oui mais ça arrange tout le monde.
– On se fait un câlin ?
– Dégage.
Il y trouve Anton, allègrement rentré dans sa baraque en crochetant la serrure, comme savent le faire tous les lycéens de Compton car c’est une option au bac. Il lui explique qu’il ne peut pas choisir entre ses deux parents, que quoi qu’il fasse, il en décevra un des deux donc autant faire d’un pierre deux coups et les décevoir tous les deux en même temps en s’engageant dans les Marines !
Noah lui dit que pour un type aussi intelligent, c’est une bien belle idée de merde que voici et qu’il faudrait peut-être qu’il aille visiter Princeton pour voir si les gens sont aussi racistes que ce que son père le lui a dit avant de prendre sa décision.
Ils vont donc exposer le projet à Janelle. Comme d’habitude, le père débarque car il doit vivre planqué derrière la porte (ou suivre Noah, c’est possible aussi). S’ensuit un magnifique esclandre familial durant lequel le père s’emploie à intimider son fils par le biais de la violence physique ce qui est complètement une trop bonne idée quand on veut empêcher son fils de 19 piges de faire un truc en opposition avec les convictions de ses parents genre s’engager dans l’armée. Noah s’en mêle et prend la défense de son élève, le père l’envoie (encore) chier en lui demandant s’il a pas des gamins à lui plutôt que d’emmerder ceux des autres.
Du coup Noah rentre picoler chez lui en regardant les albums de ses mômes quand ils étaient petits. Il essaie même de laisser un message à sa fille aînée Whitney dont on se demande pourquoi elle est encore au générique alors qu’on a pas vu ses poses de toute la saison.
C’est là que débarque la proviseure.
– Coucou ! C’est pour baiser !
– Vous voulez pas un whisky d’abord... Ou juste faire semblant d’avoir un prétexte pour venir me voir ?
– Ah oui, bien sûr, que suis-je bête : je vais emmener Anton à Princeton parce qu’en fait c’est une trop bonne idée que vous avez eue même que j’y avais pas pensé avec le dedans de ma tête !
– Pas la peine de me lécher le cul : je suis d’accord pour qu’on baise. Mais comment vous allez faire avec votre commission de discipline pour sauver votre job ?
– M’en fous : mon fils est plus important.
– Non mais c’est un peu con parce que je peux l’emmener, moi.
– Et vos cours ?
– Quoi mes cours ?
– Vous êtes prof non ?
– Ben vu que les scénaristes ont l’air de l’avoir complètement oublié, on va pas le leur faire remarquer !
– Mais les téléspectateurs vont bien s’en rendre compte !
– Pas si on baise...
Bref, Anton et Noah partent donc bras dessus bras dessous sans avoir l’accord du père du gamin parce que tout le monde s’en fout. Mais comme leur avion a du retard, ils ratent leur correspondance pour New York. Le sort s’acharne, il n’y a plus aucune bagnole de location disponible et en plus Cole n’arrête pas de laisser des messages sur le répondeur de Noah.
Il finit par le rappeler et Noah envoie des sextos à Alison pour lui dire que Cole est inquiet... Mais, aussi bizarre que ça puisse paraître venant d’une personne qu’il a traitée de grosse salope mythomane la dernière fois qu’ils se sont vus, elle ne lui répond pas non plus. Alors Cole vient les chercher à l’aéroport.
– Je suis sûr qu’elle va bien.
– Tu es bien le seul.
SÉRIEUX ?!?
7 épisodes à nous faire chier avec cette histoire de Princeton à la con juste pour que Noah et Cole se retrouvent dans la même bagnole ?
7 putain d’épisodes à meubler l’intrigue avec un prétexte narratif merdique ?!?
ET EN PLUS LA SÉRIE EST RENOUVELÉE POUR UNE 5ÈME SAISON ?!?!?!!?!!!!????!!!?!!!!!
Mais... mais... vous aviez promis que c’était celle-là la dernière... Bouhouhouhouhou !!!!! *sanglots étouffés*
À suivre... Peut-être.
THE AFFAIR, Saison 4 Episode 8 [résumé]
Précédemment dans l'épisode 7 de la Saison 4 de THE AFFAIR : PART ONE : COLE Cole arrive à la conférence pour laquelle Alison lui avait demandé d'échanger leur week-end. Bon, comme ça fait ...
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Je n’ai aucune volonté.