17 Août 2015
Précédemment dans "Cinquante nuances plus sombres" :
Abrégeons collégialement nos souffrances et finissons-en.
En gros, après ce petit passage à vide de l'auteure (une prise de conscience de la nullité de l'ensemble ?), ils n'arrêtent plus de baiser (tout en "grognant fort" et en se promettant l'éternité tous les trois paragraphes) :
Ma déesse intérieure, qui a refait surface après sa soirée passée à se balancer et à pleurer dans un coin, arbore un rouge à lèvres de salope.
Petit "Best of" des moments les plus festifs :
Je savoure la sensation délicieuse d’être possédée tandis que mon corps s’éploie et s’épanouit autour de lui.
Je m’accroche à ses bras et sens ses muscles onduler sous mes doigts.
Mes mains se posent involontairement sur sa chemise qui colle à sa poitrine, révélant les poils tassés sous le tissu blanc mouillé.
Il lève ses poignets auxquels pend la chemise, trempée et flasque.
Il achève le long voyage du zip de ma robe (...)
(...) dégage mes cheveux mouillés de ma nuque et y fait courir sa langue jusqu’à la bordure de ma chevelure avant de repartir dans l’autre sens, m’embrassant et me suçotant tout à la fois.
Le plaisir monte en flèche, intense et érotique.
Tout ce sexe… Hmm. Je pourrais y prendre goût.
Et puis ils prennent des douches aussi (vu qu'on est samedi et qu'ils ne mettent plus de capotes... No comment) :
Je le lave en dessinant de petits cercles, je nettoie mon homme.
— Je veux te laver entièrement, je murmure (...)
« Je suis tout à toi, bébé ».
Je souris, c’est Noël. Son pantalon et son boxer rejoignent rapidement le reste de nos vêtements (...)
— On dirait que tu es content de me voir.
Et comme Ana est une petite fille sage et obéissante, Papa Noël va lui laver les cheveux puis la coiffer...
Christian a insisté pour me sécher les cheveux, il est assez doué pour ça. Comment cela se fait-il ?
Avant de l'emmener dans sa chambre des tortures et de lui éclater les papattes arrières... Parce que comme deuxième cadeau d'anniversaire, en toute simplicité :
J’ai pensé que j’allais t’offrir… moi.
Et un petit panier garni aussi avec "un masque, des pinces à seins, un plug anal, son iPod, sa cravate gris argenté – et enfin, et surtout –, la clé de la salle de jeux."
Bref il branche son IPod (placement-produit)...
Le rythme est mesuré et volontairement… érotique. Oh mon Dieu. C’est une musique pour faire l’amour.
Il tire sur la ceinture de mon peignoir pour qu’il s’ouvre.
Et ensuite il va ranger plein de jouets à lui dans le dedans d'Ana.
Le godemiché se met à vibrer – en moi ! Je suffoque. La sensation est extraordinaire – au-delà de tout ce que j’ai pu ressentir jusque-là.
Il lève le plug anal.
— Celui-ci est bien trop gros. Tu es une vierge anale, je suis certain que tu ne tiens pas à commencer avec ça. Nous allons utiliser plutôt ça.
Il redresse son auriculaire et je suffoque, choquée.
Ses doigts… Là ?
Bref elle prend cher et elle kiffe sa race :
Bordel de merde. Ça va être trop intense.
Du coup Christian, toujours "sexy comme un PDG sexy", avec "ses cheveux d'après-baise" même quand ils ne viennent pas de baiser (mais, à sa décharge, c'est assez rare), est plein de blagues (puisque, rappelons-le : " La solution réside peut-être dans le sexe... C’est sans doute cela qui le rend si enjoué. ") :
Il me hisse sur son épaule et s’engage dans le couloir (...)
— Tu aimes bien ces chaussures ? (...)
— Je préférerais qu’elles soient par terre (...)
Sans me reposer par terre, il m’enlève mes chaussures et les laisse tomber bruyamment sur le carrelage.
Je ne pense pas que la densité osseuse de ma tête soit beaucoup plus élevée qu’une autre partie de mon corps...
Et comme troisième cadeau d'anniversaire, alors qu'il a failli se tuer dans un crash la veille, elle lui offre un petit hélico en bois (cela-dit, ça brûle bien le bois) qui fonctionne à l'énergie solaire :
Il adore ! Bien sûr, il est à fond dans les technologies alternatives. Dans l’empressement de mon achat, j’avais complètement oublié.
Bref, Cricri appelle le beau-père d'Ana pour lui demander sa main...
C’est un peu soudain, tu ne penses pas, Annie ? Tu ne le connais pas depuis longtemps. Je veux dire, c’est un bon gars, il aime la pêche mais… si vite ?
... et obtient sa "bénédiction plutôt envieuse" (What ?), puis ils annoncent la nouvelle à la maman d'Ana, puis Ana fait un gâteau...
— Un gâteau ?
J’acquiesce.
— Un gâteau au chocolat ?
— Tu veux un gâteau au chocolat ? (...)
Qui suis-je pour refuser quelque chose à un enfant qui fête son anniversaire ?
... Et puis après ils vont à la fête d'anniversaire chez les parents de Cricri.
M’habituerai-je un jour à ce que Taylor m’appelle « madame » ? J’ai l’impression d’être vieille, d’avoir au moins trente ans.
Là-bas, ils retrouvent tout plein de gens bien-sous-tout-rapport (riches) dont Ros (la collaboratrice-chipo qui est aussi lesbienne et que c'est pour ça que c'est la seule fille qui n'a pas les yeux qui crient braguette quand elle voit Christian mais qu'Ana se résigne en se disant qu'il faut qu'elle prenne l'habitude que "les femmes désirent [son] homme"... Un peu comme toutes les gonzesses en fait), "Gretchen, les cheveux coiffés en chignon – pas en nattes" (avec un prénom pareil c'était important de le préciser) et la méchante Elena. Alors ils annoncent leurs fiançailles sous une pluie d'applaudissements ("Ainsi s'éteint la liberté"... Film d’auteur méconnu)
C’est une sacrée balle à effet rentrant que vous venez de lancer, déclare le Dr Flynn (...)
Toi et tes métaphores de joueur de cricket...
C’est un choc, et je me creuse la tête pour savoir si j’ai quelque chose à lui demander, mais une soirée d’anniversaire n’est pas vraiment l’endroit approprié pour une consultation psychiatrique.
Bref Mia (qui est complètement hystérique... Comme Alice, la sœur d'Edward dans Twilight) espère qu'ils vont faire "un grand mariage" et elle prend Ana à part pour lui parler de ses sentiments envers Ethan (qui ne veut pas sortir avec elle parce que comme sa sœur à lui (Kate) sort avec son frère à elle (Elliott) ça lui fait tout bizarre, un peu comme s'ils étaient des Lannister... Ou des Cullen), mais c'est surtout un prétexte narratif (enfin on ose l'espérer parce que franchement on n'en a rien à foutre) pour qu'Ana se retrouve seule avec un cocktail à la main et qu'elle puisse se faire coincer par Elena et le lui balancer à la gueule.
Christian intervient, ils se pourrissent à base de "Elle n'est pas faite pour toi, j'étais l'élue c'était moi" et de "Ferme ta gueule la vieille, tu m'as juste appris à baiser alors qu'Ana m'a appris à aimer et si tu n'es pas avec moi alors tu es contre moi" (et plein d'autres citations de Star Wars... A moins que ce soit dans ma tête tellement je me fais chier) jusqu'à ce que la maman de Cricri intervienne :
— Ôte tes sales pattes de mon fils, espèce de pute ! Et sors tout de suite de chez moi !
Et Ana s'enfuit dans la chambre d'enfant de Christian :
La vache. Ce doit être, sans aucun doute, une des confrontations les plus atroces que j’aie eu à vivre. (...) Mon fiancé et son ex-maîtresse… Aucune future mariée ne devrait connaître ça.
Et finalement, Christian rejoint Ana ("Christian, j’aimerais aller à l’église demain."...?), il l'emmène dans le hangar à bateaux (dans lequel ils avaient baisé dans le tome 1) totalement redécoré avec des fleurs et des cœurs et des guirlandes de Motilium, il s'agenouille et lui fait une vraie demande romantique comme elle en rêvait avec une vraie bague à la valeur sentimentale inestimable (et dont la valeur marchande correspond à peu près au montant de la dette grecque).
Mais, tapi dans l'ombre, le méchant éditeur-violeur (mécano et ingénieur aéronautique aussi apparemment), Jack, attend son heure pour se venger, après la tentative d'assassinat ratée de la veille avec l'hélico !
FIN
Ouf !
De la critique hystérique (mais pas que)
Tout commence sur les chapeaux de roue par le cauchemar de Cricri avec le cadavre de sa mère tout froid (qui sera retranscrit mot pour mot à la fin de Grey, le quatrième tome que c'est en fait l...
Le résumé du tome 3 de 50 nuances de Grey (1ère partie)