15 Août 2015
Précédemment dans "Cinquante nuances plus sombres" :
Le lendemain, elle est toute excitée. Pas pour ce que vous croyez (on vient juste de parler de pudibonderie aussi soudaine et qu'inappropriée pour le genre) : elle veut encore faire un cadeau à Cricri pour son anniversaire alors qu'elle lui en avait déjà acheté un la veille dans une boutique de souvenirs et qu'elle le lui avait donné avant le RDV chez le psy en lui demandant de ne pas l'ouvrir...
Que peut-on offrir à quelqu'un qui a déjà tout ?
Alors, pour une raison totalement obscure qui nous échappe (mais pas à elle... Enfin on espère... Bien que, en fait non : on s'en fout), elle va fouiller le tiroir à culottes de Christian (pas cette commode-là, une autre). Et elle tombe sur des photos de la chambre rouge !!!!! Avec de la gonzesse qui prend du rond, mi-écartelée mi-pliée suivant un angle improbable avec tout plein de bouchons dans ses différents orifices (mais pas morte hein).
Forcément, Ana est choquée et paniquée et elle nous ressert une millionième fois son couplet sur son incompatibilité avec Cricri (achevez-la... Ou achevez-moi !).
Elle part au boulot et pour une autre raison tout aussi obscure (et pour les besoins de l'histoire. - Ça se sent que j'ai un peu décroché ?), au cours d'une de leur énième conversation électronique, Christian se met à bouder. Du coup elle n'arrive plus à le joindre de toute la journée (que va-t-elle bien pouvoir faire ?... Travailler ! Non... Se morfondre alors ? Oui, gagné !!!! - Je craque un peu).
Elle finit par lui laisser un message en lui rappelant que le soir même le José vient squatter chez lui mais qu'avant ça, ils vont aller boire un coup tous les deux mais que s'il veut se joindre à eux, plus on est de fous plus on rit (vu la capacité d'Ana à se noyer dans ses propres fluides à la moindre stimulation un tout petit peu connotée sexuellement (comme par exemple un souffle d'air), il n'a pas trop envie qu'elle dorme chez elle avec un autre mec)... Pourquoi José ne pourrait-il pas dormir seul chez Ana ? Mystère...).
Alors qu'elle est avec José et qu'elle attend désespérément un appel du PDG qui fait la gueule, Kate lui fait la surprise de les rejoindre au bar :
Ana ! crie-t-elle depuis l’endroit où elle se trouve.
Tout le monde est content, tout le monde secoue ses avant-bras, tout le monde pousse de petits cris hystériques, tout le monde rit de façon convulsive... Bref, un vendredi soir sur la Terre.
Et soudainement, Kate reçoit un appel de son mec, Elliott (qui est accessoirement le frère de Christian... C'est fou comment tout le monde arrive à s'apparier naturellement dans ce bouquin... Bon sauf José qui devra certainement s'imprégner (comme une protection périodique en sphaigne) du premier né féminin (ou masculin d'ailleurs, histoire que le plagiat soit un peu moins visible) de Cricri et sa cruche) :
C’est Christian. Il n’est pas rentré de Portland (...) Son hélicoptère est porté disparu.
Tout ce petit monde ivre part se recueillir chez Christian avec ses parents, sa sœur et ses domestiques (qui n'ont pas de vie privée apparemment). Ça pleure silencieusement et ça fait une introspection sur le pourquoi du comment des sentiments que chacun éprouve envers le disparu (et ça donne envie de se défenestrer).
Et tout à coup, Christian réapparaît à l'entrée :
Asseyons-nous. Je vais vous raconter.
Alors qu'il revenait de Vancouver (pas de Portland ?) avec sa collaboratrice Ros, et qu'elle n'avait jamais vu un volcan local (et que Cricri n'en a rien à carrer des lois aériennes (comme dans le film) et qu'il peut changer son plan de vol quand ça lui chante) ils ont fait un détour et heureusement ! Parce qu'ils volaient alors à basse altitude, et que les deux moteurs de l'hélico (faut dire "hélicoptère" sinon on se fait engueuler par la mère à Cricri) ont pris feu ! (C'est important de le préciser parce que Carlyle-Carrick, le père de Cricri va le répéter 15 fois, tellement il trouve ça bizarre-bizarre, tellement il pense à un sabotage mais tellement il ne le dit pas : Suspens...). Le Christian empêche Ros de finir en chipo, il éteint le feu de ses petits doigts musclés, ils n'ont pas de réseau et puis de toutes façons leurs téléphones n'ont plus de batterie (mais il utilise quand même le GPS pour trouver la route la plus proche... A 4h de marche), un routier sympa (qui n'a pas non plus de téléphone) les prend en stop moyennant compensation sexuelle (non même pas).
Bon les gens sont heureux et soulagés, ils font des bisous et des câlins à Christian, se font des bisous et des câlins entre eux (faudrait écrire une "fan" fiction de la fan fiction où tout tournerait systématiquement au triolisme ou à la partouze... Parce que quitte à imaginer une version cul de Twilight, autant que Bella en prenne plein les dents !).
Et puis les gens s'en vont (sauf Jabob-José qui va vite-vite se pieuter). Alors, encore toute émue et bouleversée (et comme il est minuit passé), elle lui dit d'ouvrir son cadeau d'anniversaire. Séquence émotion-niaiserie-cliché-primperan-napalm-gaviscon absolue : il découvre un minable porte-clés moche, il le retourne et, derrière, il y a inscrit "oui".
Je vais crever.
À suivre...