24 Juin 2018
Précédemment dans la 1ère partie de l'épisode 1 de la Saison 4 de THE AFFAIR :
Noah sort d'une cabine téléphonique en pleine cambrousse car il y a sans doute eu un holocauste nucléaire depuis la fin de la saison 3 ce qui explique que les téléphones portables n'existent plus.
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Helen fait la moue et des exercices de respiration sur la terrasse de sa superbe villa à flanc de colline à Los Angeles. Elle est rejointe pas Vik, son chirurgien de mec et ils regardent langoureusement l’immensité immense.
Rassérénée, elle va ensuite préparer la gamelle pour le déjeuner de sa marmaille qui a vu son effectif divisé par 2 après le transfert de la famille recomposée sur la côte Ouest. Trevor envoie plein de SMS à Brooklyn en gloussant comme un ado en pleine déferlante hormonale, ce qui met Helen en joie : n’étant absolument pas une mère intrusive, elle s’empresse de lui demander qui peut bien être son interlocutrice. Sauf que Brooklyn n’est pas du tout une fille...
Helen est oisive, Helen est hystérique, Helen est control freak, Helen n’a rien d’autre à foutre de ses journées que de s’occuper de sa dépression, Helen a promis à Vik qu’elle serait moins jetée en venant vivre à LA, Vik est vraiment très naïf. Alors qu’elle lui jure qu’elle va tout faire pour essayer de devenir une personne normale, un séisme se produit. Sauf qu’en fait, c’est juste dans sa tête. Et si on rajoute une voisine perchée à moitié à poil, c’est pas tout à fait gagné pour qu’Helen recouvre une santé mentale qu’elle n’a sans doute jamais eu.
Alors qu’elle se rend chez son nouveau thérapeute expérimental, elle téléphone à son fils aîné qui lui apprend que Noah continue de lui chier copieusement dans les bottes car il n’a pas rechargé sa carte de cantine (oui : c’est un concours à celui qui sera le plus victime de l’autre).
Du coup, elle est moyennement réceptive à sa thérapie par projection mentale. Déjà parce qu’à part le fait qu’elle reporte toute sa colère sur ce pauvre Océan Pacifique qui ne lui a strictement rien fait, elle est totalement dans le déni de ses obsessions pathologiques. Alors le psy lui administre une petite piqûre de rappel des différents événements merdiques qu’elle a pu vivre lors des 3 dernières saisons et c’est vrai que, mis bout à bout, ça commence à faire. Elle s’obstine pourtant à démonter chacun de ses arguments, arguant que tout finit par s’arranger, et lui avoue même que l’hypothétique homosexualité de Trevor (qui n’est pas du tout hypothétique pour elle par ailleurs) est une sorte de bénédiction car elle a toujours rêvé d’avoir un fils gay.
Parce que c’est tout à fait sain et rationnel de souhaiter une certaine sexualité à son enfant plutôt que d’espérer qu’il soit tout simplement heureux...
Et au lieu de la gifler violemment avec une pelle pour qu’elle arrête de débiter des conneries aussi grosses, son fin psychologue lui demande ce qui la tracasse. Elle lui répond qu’elle craint tout bêtement la réaction de Noah qui pourrait croire que c’est de sa faute si son fils est gay.
Et le psy d’éprouver sa propre technique pour ne pas lui déboîter la tronche.
De retour chez elle, elle trouve la mère de Vikram dans sa cuisine et découvre une personne encore plus envahissante qu’elle, ce qui constitue une sacrée performance. Entre son inaptitude à s’occuper correctement de son fils et son incapacité à lui donner un enfant, Belle-Maman décide de lui mettre une petite salve de taquets verbaux dans les gencives.
Du coup Helen va picoler dans un bain puisqu’elle n’a définitivement rien d’autre à glander. Elle ressent alors un nouveau tremblement de terre imaginaire, simplement induit par le bruit constant de la machine à coudre que sa belle-mère utilise pour reprendre la taille des pantalons de Vikram, dénutri par sa propre incompétence culinaire.
Une fois la vieille partie, Helen reçoit la visite inopinée de sa voisine cinglée. Et il n’est dès lors pas totalement insensé de se demander si ce n’est pas Helen qui reporte en réalité son homosexualité refoulée sur son fils... Et là on se dirige bel et bien vers une fin avec Alison dans Helen dans Alison, des doigts et des objets oblongs partout.
Le soir, Helen et Vik se rendent à la réunion parents-profs du collège de Trevor qui est en fait une sorte d’exposition de projets techno. Ils se frayent un chemin entre les alarmes de tiroirs et les porte-clefs lumineux et découvrent un Trevor vraiment très complice avec son copain Brooklyn. Une prof vient alors leur dire que leur fils est admirable... Et d’ajouter, comme un poil de cul sur la soupe, que le collège accepte toutes les différences, même les pires, ce qui est facilement vérifiable puisque Brooklyn est roux.
À la sortie du bahut, ils retrouvent Noah qui est forcément beaucoup plus agressif que dans sa version. Mais Vik réussit à calmer la dispute dans l’intérêt des gamins.
S’ensuit le dîner dans le resto mexicain où Vik est formidable, Vik est merveilleux, Vik est un beau-père parfait. Trevor explique qu’il apprécie beaucoup Brooklyn, et Helen saute sur l’occasion pour lui servir son discours de mère tolérante qui semble préparé depuis moult : elle le rassure en lui disant qu’avec Vik, ils l’aimeront toujours (même si son copain n’est pas noir et qu’il aurait quand même pu faire un effort pour réaliser le combo « ouverture d’esprit » parfait : couple gay et mixte). Et alors qu’il s’apprête à leur parler plus avant, Noah débarque avec ses gros sabots de super beauf ce qui clôt immédiatement la conversation.
Helen demande à parler à Noah en privé. Dans sa version, le rapport de soumission est évidemment inversé et c’est Noah qui pisse bruyamment en laissant la porte ouverte (plus produit « gros sale »), car après tout, elle a déjà vu sa bite.
Elle lui reproche d’avoir empêché Trevor de faire son coming out car il doit culpabiliser que son père puisse penser que ses agissements sont la cause de son homosexualité.
Mais Noah lui renvoie en pleine poire qu’elle a tout de même une vision sacrément rétrograde de la (toujours hypothétique) sexualité de leur fils, ce qui n’est pas complètement faux (et bim prends toi ça dans la gueule madame le modèle de tolérance).
Elle ressent une nouvelle secousse sismique et comprend que c’est Noah qui fait péter les plombs à son cerveau. À moins que ce ne soit le fait d’être ébranlée dans ses belles petites certitudes de façade ?...
Comme c’est plus simple de trouver un coupable que de se remettre en question, elle lui demande de limiter leurs contacts au strict minimum à l’avenir ce qui prouve qu’elle est totalement sur le chemin de la guérison.
Parce qu’après tout, c’est lui qui a décidé de détruire leur famille, et elle voudrait bien refaire sa vie sans l’avoir dans les pattes. Lui... Le mec qui s’est laissé condamner à trois ans de prison à sa place... Et ça, ça s’appelle la reconnaissance.
De retour dans sa baraque très très chère, elle se sent enfin soulagée et se prépare à aller se coucher sur plein de notes positives, pendant que Vik se brosse les dents... Lorsqu’elle le découvre en train d’appréhender corporellement l’horizontalité du sol de la salle de bain, mais sans connaissance.
À suivre...
THE AFFAIR, Saison 4 Episode 2, 1ère partie [résumé]
Précédemment dans l'épisode 1 de la Saison 4 de THE AFFAIR : Toujours stationné devant THE cabine téléphonique d'une station essence en pleine cambrousse, et confortablement installé au vola...
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