28 Juin 2018
Précédemment dans l'épisode 1 de la Saison 4 de THE AFFAIR :
Noah sort d'une cabine téléphonique en pleine cambrousse car il y a sans doute eu un holocauste nucléaire depuis la fin de la saison 3 ce qui explique que les téléphones portables n'existent plus.
http://www.delacritiquehysterique.com/the-affair-saison-4-episode-1-1ere-partie-resume
THE AFFAIR, Saison 4 Episode 1, 2ème partie [résumé]
Précédemment dans la 1ère partie de l'épisode 1 de la Saison 4 de THE AFFAIR : PART TWO : HELEN Helen fait la moue et des exercices de respiration sur la terrasse de sa superbe villa à flanc de colline à Los Angeles.
http://www.delacritiquehysterique.com/the-affair-saison-4-episode-1-2eme-partie-resume
Toujours stationné devant THE cabine téléphonique d’une station essence en pleine cambrousse, et confortablement installé au volant d’un pickup qui n’est pas le sien, Noah poireaute, gentiment assis à côté de Cole. Nos deux tourtereaux se lancent des regards lourds de sens, empreints d’une langueur teintée d’angoisse (n’essayez pas de reproduire ça chez vous). Mais qu’attendent-ils donc ?!?
L’arrivée providentielle d’Alison qui, pouf-pouf, réapparaîtrait aussi vite qu’elle a disparu ?
L’autorisation de la prod pour se jeter à corps perdus sur la banquette arrière ?
Une grève des scénaristes qui viendrait abréger leurs souffrances professionnelles ?
Mais non ! Ils attendent tout simplement que le méchant rebelle à capuche de la classe de Noah (qu’ils ont sûrement adopté pour le sauver de l’enfer des gangs) grimpe à l’arrière de la bagnole, chargé de moult victuailles saturées en gras et en sucre qu’il vient d’acheter (ou de dérober : Compton on a dit) dans la boutique Esso.
Cole fait du surf, comme son père avant lui et comme tous les propriétaires de ranch avant eux. Sauf qu’un jeune con fait tout pour l’embêter : il le tamponne avec sa planche, l’appelle « papy », lui tire les cheveux, lui pète le feu arrière de sa bagnole et lui soulève la jupe. Tout porte donc à croire que le jeune con est amoureux.
La très serviable Luisa apporte un bon café à son mari sur le parking de la plage, parce qu’elle n’avait sans doute rien d’autre à foutre, et elle prend le volant pour les ramener chez eux.
Mais sur la route, ils sont arrêtés par un flic à cause du feu arrière pété (z’en ont sous la godasse au scénario). Là, Luisa commence à convulser parce qu’elle ne sait pas jouer la peur mais qu’elle maîtrise hyper bien Parkinson. En effet, même si la bougresse a été prise en épousailles par un ancien dealer et propriétaire de chevaux, certes volage mais bien américain, elle reste une immigrée équatorienne clandestine. Donc elle a hyper chaud au cul puisqu’elle n’a évidemment pas ses papiers sur elle, rapport au fait qu’elle n’en a pas du tout. Ils sont néanmoins sauvés par le gong et un appel radio. Mais on sent bien que Luisa en a gros sur la patate tandis que Cole se douche dans leur jardin, la bite et la bannière étoilée au vent.
Luisa... Dont il n’a nullement été fait mention de la clandestinitude dans la saison précédente... Et ce même quand elle s’est vue confier la garde conjointe de Joanie avec son mari et père de la gosse (mariage qui n’a d’ailleurs pas du tout posé de problème eu égard à son illégalité administrative)... Mais ça n’est sans doute pas un truc que les services sociaux américains regardent, que les gens à qui ils confient une gamine dont la mère a été déchue de ses droits parentaux soient bien en règle niveau paperasse.
Ils vont ensuite dans leur resto, le Lobster Roll, afin de rencontrer des investisseurs chinois. Luisa a appris à donner ses tarifs en mandarin, Luisa sert le café, Luisa est formidable, Luisa est merveilleuse, Luisa est une épouse parfaite et dévouée (il paraîtrait que toute ressemblance avec Vikram serait totalement fortuite). Débarque Alison, forcément irréfléchie, à la bourre, immature et incroyablement sexy avec ses cheveux encore mouillés de celle qui était encore toute nue sous sa douche il y a pas 5 minutes.
Parce qu’en réalité, le Lobster Roll, il appartient surtout à Cole et à son ex-femme. Et ça, elle aura beau faire toute la lèche qu’elle veut et Cole pourra lui jurer ses grands dieux que tout ce qui est à lui est à elle, elle peut pas test la latina.
Or l’idée de franchiser le resto et d’en céder 90% des parts à une multinationale, elle est pas complètement pour, la rouquine, rapport au fait que le pognon, elle s’en fout un peu. Mais Luisa trouve quant à elle que 2 millions de dollars et des brouettes ainsi qu’une partie des recettes du bousin et de ceux à venir, c’est franchement pas si dégueu...
Toujours est-il que les voilà tous trois invités à bouffer le soir même par les investisseurs dans un resto super classe qui sert aussi bien de l’entrecote que du flétan au chou Kale ou de la paella, mais au farro parce qu’on est pas des bouseux, merde (l’équivalent de la pizzeria qui fait aussi sushi, kebab, tacos et burger ?). Alors Cole supplie Alison en off d’agir en adulte responsable, d’arriver à l’heure, avec les cheveux secs, une tenue décente et en suintant un peu moins les phéromones par tous les pores de sa peau laiteuse incroyablement douce, soyeuse et accueillante.
Cole se retrouve donc une nouvelle fois avec le cul entre deux chaises car il n’a pas réellement envie de vendre la dernière chose qui le lie à son ex-femme (c’est pas comme s’ils avaient une gamine ensemble). Alors il fait semblant de lire des papiers compliqués avec moult graphiques colorés prévisionnels imbitables sur la table de la cuisine. Luisa revient à la charge au sujet des opportunités que tout ce pognon pourrait lui apporter (genre racheter le ranch et la plantation de coca familiale). Alors, pour la faire taire, Cole la baise sur la table et les papiers.
Au resto, les investisseurs chinois proposent à Luisa la gérance d’une de leurs franchises à Miami, histoire de rendre un peu plus visible une communauté hispanophone fort peu représentée dans cette ville. Mais Cole n’a d’yeux que pour la porte d’entrée du resto, à l’affût de l’arrivée de son ex-femme qui ne viendra évidemment jamais.
De retour chez eux Luisa et Cole s’engueulent car elle se sent subitement pousser des velléités d’indépendance et de citoyenneté américaine dont elle se contre-foutait royalement jusqu’à présent. Faut dire qu’elle le sent bien la lui faire tôt ou tard à l’envers avec la rouquine.
Alors Cole l’envoie chier et part marcher sur la plage. Là, il rencontre le groupe du jeune con de surfeur du matin en train de se déchirer la gueule autour d’un feu de camp. Il se joint au groupe et se tape un gros black-out. Il se réveille au matin avec du sable et des graffitis non figuratifs indélébiles plein la tronche. De façon tout à fait rationnelle, il décide de rentrer chercher son fusil pour aller buter du blond. Luisa réussit cependant à le désarmer grâce à une technique de Krav-maga apprise dans un bidonville de Guayaquil, ce qui provoque l’hilarité nerveuse générale.
C’est alors qu’ils reçoivent un appel d’Alison qui est en panne de bagnole et Cole vole logiquement à son secours. Après un court moment de flottement où mère et fille se foutent de la gueule des marques sur sa tronche, ils discutent vente du Lobster Roll pendant que Cole recharge la batterie de la rouquine avec son gros câble. Alison, lisant en lui comme dans un livre ouvert qui chercherait à se trouver des excuses pour retourner systématiquement vers elle tel un jokari du sexe, lui balance qu’il veut juste qu’elle s’oppose à la vente pour qu’il puisse s’opposer à elle et ainsi rassurer Luisa qui, malheureusement pour lui, n’est pas aussi crédule que ça. Il tente mollement de se défendre mais elle l’achève avec un low kick verbal en lui prouvant par a+b que, contrairement à elle qui a su garder ses idéaux anticonformistes, ce qu’il prend pour de la maturité est en réalité de l’embourgeoisement (non Ali, tu es juste conne, égoïste et inconséquente, voilà tout). Il la laisse ensuite emmener leur gamine à l’école et retourne vaquer à ses occupations.
Mais, chemin faisant, il aperçoit le blond en train de fumer du crack derrière une benne à ordures (qui est, par ailleurs, sans doute le meilleur endroit pour fumer du crack). Il tire un frein à main et se lance à la poursuite du jeune con. Il finit par le choper et pense l’intimider en se la pétant mec important du patelin. Sauf que le type sait parfaitement qui il est : il lui balance, en substance, qu’il faudrait songer à pas trop jouer au propre parce que c’est tout simplement Scotty, le frère mort mi toxico mi glissière de sécurité de Cole, qui l’a foutu dans la dope quand il avait 15 ans.
Du coup les trois tags au marqueur sur son visage ne sont pas trop chers payés et la proposition d’aller vivre à Miami devient vraiment envisageable vu comment ça risque d’être compliqué pour les Lockhart de se racheter une virginité à Montauk avec toutes les casseroles qu’ils traînent au cul.
À suivre...