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THE AFFAIR, Saison 4 Episode 2, 2ème partie [résumé]

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 2, 2ème partie [résumé]

Précédemment dans la 1ère partie de l’épisode 2 de la saison 4 de THE AFFAIR :

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 2, 2ème partie [résumé]

PART TWO : ALISON

Alison glande à son bureau puisque elle a précédemment réussi à faire valoir son expérience en enfant mort pour obtenir une équivalence en tant qu’experte en médiation pour parents endeuillés.

Bon à la base ça devait être dans la clinique où elle a été internée volontaire mais comme ils ont vraisemblablement perdu le droit de filmer dans les mêmes locaux que dans la saison précédente, elle se retrouve dans une ZAC regroupant aussi bien la Maison des Solidarités que les Subventions Publiques, une salle de shoot, Pôle Emploi, une crèche et une armurerie.

C’est alors qu’une mère traumatisée vient la déranger pendant sa séance intensive de shopping virtuel sur Vente-Privée. Elle lui présente la dernière production picturale de son fils (celui qui est encore vivant) et Alison s’émerveille comme tout adulte hypocrite qui se respecte devant les dessins moches des enfants :

– Oh !!!! Mais c’est magnifaïque !!!
– Non mais, vous vous rendez bien compte qu’il s’agit d’une sorte de démon qui s’avère être une représentation bien flippante de son père ?

Ah ouais quand même.

Au lieu de gifler l’apprentie thérapeute pour condescendance, incompétence et imitation de Cristina Cordula, la mère insiste auprès d’Alison pour obtenir ses précieux conseils :

– Vous savez ce qui est bien avec vous, contrairement à ces connards de psy qui coutent une blinde, c’est qu’en plus d’être gratos parce que la boite touche des indemnités pour emploi de personnel MDPH, vous au moins, vous avez fait l’effort de perdre un enfant. Et ça, niveau conscience professionnelle, ça se pose là. Et pis ça vous rend grave altruiste et bienveillante.

Ce qui en dit long sur la santé mentale de la patiente.

Elle lui explique que depuis la mort de leur gosse, son mari picole comme un gros sac et qu’elle a légèrement la trouille.

– Et si votre mari venait à faire du mal à votre fils ?
– Euh... Je vous avoue que ça m’avait même pas traversé l’esprit parce que je ne l’en crois pas du tout capable. Mais merci de rajouter une couche d’angoisse à la mienne, ça m’aide vraiment à aller mieux.
– Et s’il s’en prenait à vous ?
– .... Oh putain, c’est vrai !
– De rien, de rien. Écoutez, l’essentiel pour votre fils c’est que vous, vous alliez bien : son père, on s’en branle. En plus il picole donc c’est un lâche, CQFD.
– ...
– Oui je sais « CQFD » c’est comme « LOL » ou « MDR », ça se dit pas à l’oral mais je m’en fous, j’ai un bureau rien qu’à moi alors c’est qui le patron ?
– Je suppose que c’est vous...
– C’EST QUI LE PATRON ?!?
– Vous, vous : c’est vous !
– Bien. Donc, ton alcoolique de mec, tu vas le larguer. Parce que tu vas pas prendre le risque qu’il devienne violent alors qu’il ne l’a jamais été jusque là, ça serait con.
– Mais je ne veux pas priver mon fils de son père !
– Teuh-teuh-teuh : Balek. Le plus important c’est toi. Ton gamin, il s’adaptera, foi de nana qui a fait vivre pendant 2 ans sa fille avec un père dont elle savait pertinemment qu’il n’était pas le sien tout en cachant sa paternité au père biologique.
– Waouh ! Vous êtes aussi experte en rapt parental ! Respect...
– Oui, j’ai plusieurs cordes à mon arc. Donc je te disais, tu le largues, au moins momentanément. Avec un peu de chance il va se suicider et tu vas pouvoir refaire ta vie avec quelqu’un qui ne te rappellera pas sans cesse la tronche de ton enfant décédé.
– Oui mais on en a un deuxième.
– Pour l’instant...

Là Alison lui montre une photo de son enfant mort perso pour sceller leur pacte d’amitié tout à fait normal et légitime entre un patient et son pseudo-thérapeute.

Débarque alors un type vaguement latino plutôt mignon, dans le sens où, niveau âge et apparence physique, on peut objectivement penser qu’il va se taper Alison, rapport au fait que c’est un mec et qu’il est vivant (non, elle n’a pas baissé dans ses standards : elle a toujours été comme ça. Rappelons qu’il n’y a guère que Scotty qui ne l’a pas baysée à Montauk).

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 2, 2ème partie [résumé]

Le type en question est tout perdu dans ce grand méchant bâtiment administratif un peu trop multi-fonction alors il lui demande son chemin. Comme elle n’a rien d’autre à foutre (un peu comme Luisa), qu’elle a de la suite dans les idées et le feu dans la culotte (un peu comme Luisa aussi), elle lui propose tout naturellement de l’accompagner dans le bureau qu’il recherche, juste un étage au-dessus.

Et pour ce faire, comme tout bon américain qui se respecte, ils ne vont pas prendre les escaliers mais l’ascenseur, grand vecteur de tension sexuelle s’il en est (déjà qu’il lui en faut pas beaucoup à la rouquine). En l’attendant, ils croisent une vieille :

– Oh Alison ! Je voulais vous prévenir que le congrès de « je sais plus trop quoi mais on s’en fout, l’essentiel c’est que vous y participiez » se déroulera cette année à Montauk.
– À Montauk ?!? Vous voulez dire la ville où je vis et où habitent mon ex-mari, sa femme, ma fille, mon ex-belle famille et toute la population masculine avec laquelle j’ai couché ?!? Oh mais c’est super !
– Voilà, je vous apporte le dossier d’inscription un peu plus tard.

Parce que cette personne est, selon toute vraisemblance, une sorte d’assistante des stagiaires et des emplois fictifs de la boîte corvéable à merci.

C’est alors que le nouveau quota ethnique de la série se réveille :

– Mais vous travaillez ici ?

Véridique.

– Non, non. Je connais juste les lieux comme ma poche et j’aime bien m’installer dans des bureaux qui ne sont pas à moi pour faire semblant de bosser.

Il semblerait qu’ils soient faits l’un pour l’autre ces deux-là.

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 2, 2ème partie [résumé]

– Nan mais sans déconner ?
– Écoutez, je peux, sans me vanter, vous dire que je suis un soutien pour les familles en souffrance, un ultime recours alternatif lorsque la médecine échoue, une sorte de déesse du sexe et de la psychologie...
– Vous êtes stagiaire.
– Oui voilà, c’est ça. Mais aujourd’hui je suis en formation pour mieux vous servir demain.
– Comme au Quick ?
– Exactement. Tadaaaaaa ! On est arrivés !
– Hu hu hu. C’est plus facile de trouver quand on sait où aller.

Véridique, bis (des fois, y’a des dialoguistes, faut bien qu’ils mangent).

– Waouh ! Pense-t-elle. Je vois que cet homme aussi est un expert. Mais un expert en lapalissades et autre défonçage en règle de portes grandes ouvertes... Ce qui peut également constituer une habile métaphore de mes cuisses. Je suis toute émoustillée !

Ah oui, en effet, il lui en faut peu.

Sur ces bonnes paroles pleines de bon sens, elle retourne donc finaliser sa commande internet dans son bureau.

Tandis qu’elle se pose en victime des brimades de son ex en se faisant pourrir par Cole au téléphone parce qu’elle lui a visiblement posé un lapin et qu’elle tente mollement à son tour de se défendre en lui expliquant qu’elle doit réviser pour ses examens pour devenir une vraie psy, le type mignon revient la voir. Là un autre mec arrive, faisant dire à la coquine en son for intérieur qu’avec deux pour le prix d’un, c’est décidément son jour de chance. Elle met donc son futur plan cul à la porte pour recevoir son nouveau client patient.

Sauf que le patient n’a rien de nouveau : il s’agit en réalité du mari de la nana du début de l’épisode qui vient lui demander des comptes concernant les fabuleux conseils qu’elle a prodigué à sa femme un peu plus tôt.

Tout en se retenant de lui éclater la tronche mais en l’étranglant quand même un peu contre le mur (ce qui d’ordinaire n’est pas pour déplaire à la rouquine mais pas avec ce genre d’intentions bizarrement), il lui explique qu’il a peur pour sa femme parce qu’elle part complètement en couilles et qu’ils doivent impérativement rester unis pour guérir.

Car oui, Alison, comme le dit le proverbe :

Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son, grosse connasse.

Si, si : le proverbe dit ça aussi.

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 2, 2ème partie [résumé]

Débaroule son sauveur qui, comme Luisa, semble posséder des aptitudes sud-américaines innées en techniques de combats israéliennes, et qui parvient aisément à neutraliser l’agresseur qui, rappelons-le navigue tout de même entre deux cuites.

Nos deux tourtereaux en devenir décident d’aller boire un coup pour fêter l’arrestation du père de famille en deuil sous les yeux et les hurlements désespérés de son fils.

– On dit merci qui ?
– Merci Alison Bailey !

La Jacquie et Michel de la psychologie.

Au bar, ils commandent un café car le nouvel acolyte d’Alison est inscrit aux Alcooliques Anonymes. Alison montre alors toute l’étendue de ses talents pour faire parler les gens puisqu’il lui déballe toute sa vie professionnelle et surtout sexuelle : Ben (oui, il a un prénom) est un vétéran du corps des Marines souffrant d’un gros Syndrome Post Traumatique, un peu comme elle. Parce qu’il faut savoir que perdre un enfant et revenir d’une zone de guerre au Moyen Orient c’est complètement la même chose.

Mais, contrairement à elle, le stress l’a rendu impuissant. Ainsi, le coquinou ne pouvait plus avoir de relation sans être complètement torché, ce qui n’arrangeait franchement pas ses problèmes d’érection. Alison prend évidemment ces propos comme une invitation à relever le défi, entre autres choses. Mais le bougre a fait vœu de chasteté en même temps qu’il a fait vœu d’abstinence ! Et il lui reste 5 mois, 2 semaines, 3 jours, 7 heures, 24 minutes et 46 secondes à tenir pour terminer son année de mise à l’épreuve...

– Et ça ne vous manque pas ?
– Pas du tout !

*Poufff*

Ils se quittent donc bons amis, pour le moment.

Le lendemain, à la bourre pour emmener Joanie à l’école, Alison se retrouve en panne de batterie parce que cette petite pute de gamine a laissé le plafonnier allumé. Cole vient donc la dépanner mais elle lui stipule bien que c’est parce que c’est le seul mec qui a encore des câbles, histoire qu’il aille pas s’imaginer des trucs. Elle se fout ensuite ouvertement de sa gueule car il a des dessins nettement plus suggestifs voire obscènes que dans sa propre version, taggés sur la tronche. Elle lui explique qu’elle est plutôt partante pour vendre le Lobster Roll car elle veut tourner la page. Il lui fait alors remarquer, à juste titre, que c’est pas en ayant trouvé un boulot dans lequel elle parle de leur fils mort à longueur de journée qu’elle risque d’y arriver. Du coup elle le tacle sur la vacuité de sa vie et si Joanie n’avait pas été présente, cette petite joute verbale en forme de préliminaires aurait sans nul doute fini tout nus à l’arrière de la bagnole.

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 2, 2ème partie [résumé]

La gamine leur demande alors de l’accompagner tous les deux à l’école, pour qu’elle se sente un peu normale pour une fois, un peu comme les autres enfants « normaux » qui ont un papa et une maman et non pas un papa, une gouvernante clandestine un peu salope, une maman et plein de tontons qui crient très fort.

Et comme Cole a des grosses bites dessinées sur la face, il se dit que ça sera du meilleur effet devant la Maitresse de sa gosse. Alors il accepte. Après l’avoir déposée, Alison et lui restent stationnés pile devant l’entrée de l’école car ce sont sûrement les seuls parents à emmener leur enfant en voiture. Là Cole explique carrément à Alison que s’il ne veut pas vendre le Lobster Roll, c’est parce que c’est un projet qu’ils ont bâti ensemble (mais puisque vous avez une gamine bordel !!! Ou alors vous avez déjà abandonné l’idée qu’elle survive jusqu’à sa majorité ?).

De retour au bureau, Alison téléphone au responsable du congrès à Montauk pour s’inscrire :

– Yes, I’m a trainee.

Mais, curieusement, on n’a pas vraiment envie de traduire le dernier mot par « stagiaire ».

Elle reçoit alors un appel FaceTime de Ben qui lui donne RDV dans 5 mois, 2 semaines, 2 jours, 12 heures, 35 minutes et 17 secondes.

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FIN DE LA 2ÈME PARTIE.

À suivre...

THE AFFAIR SAISON 4 ÉPISODE 3 : Cliquez ici !
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