8 Novembre 2022
Previously on the Handmaid’s Tale ➡️ Les résumés des saisons précédentes / Saison 5 ➡️ Le récap / ➡️ l’Épisode 1 / ➡️ Épisode 2 / ➡️ Épisode 3
Serena quitte son centre de rétention grâce à Mark Tuello (enfin surtout grâce au gouvernement américain en exil en réalité). Comme elle refuse de lui demander l’asile politique, elle est libre mais pas trop : elle est assignée à résidence dans le super institut créé rien que pour elle par ses compatriotes masculins pour qu’elle puisse exercer un emploi totalement fictif histoire de s’occuper et de leur foutre la paix. D’ailleurs, toutes les propositions de rencontres officielles avec des représentants d’autres gouvernements afin qu’elle fasse la promo du mode de vie gileadien tombent à l’eau, étrangement refusées en son nom par les-dits compatriotes portant penis, son rôle dans les relations internationales devant rester « informel ».
A Gilead, Tante Lydia souhaite clairement la mort d’Esther et se fait copieusement envoyer chier par Janine qui possède une sorte de totem d’immunité langagière depuis que sa tortionnaire a cru la perdre pour de bon. La dresseuse d’esclaves tente de se racheter une virginité en se montrant désireuse de prendre la défense de ses prisonnières et part gaiement proposer à Joseph Lawrence d’abolir l’adoption des Servantes par les couples riches inféconds pour ne garder que le rituel de la Cérémonie, toute fière de son idée à la con qui est presque encore pire, si tant est que cela soit possible. Commandant et Épouse se rendraient mensuellement au Centre Rouge, transformé dès lors en établissement de viols procréatifs, en hôtel de passes légales, encadrées bien que toujours pas consenties. Mais Joseph balaie sa proposition d’un revers de main, ce qui monte à deux le nombre de personnes qui lui font fermer sa grosse gueule dans l’épisode.
De son côté, June fait de gros efforts pour apprendre à maîtriser sa colère. Mais c’est pas trop-trop facile quand vous souffrez d’un bon gros Trouble du Stress Post-Traumatique… Ni quand une inconnue vous traite de pute qui ne mérite pas d’avoir une fille alors que vous êtes tranquillement en train de pousser votre bébé sur une balançoire… Ni quand votre ancienne propriétaire vous envoie une invitation pour l’inauguration de son tout nouveau centre pour le rayonnement de la culture gileadienne à l’étranger (même si c’est quand même vachement sympa de sa part d’avoir pensé à vous)… Encore moins quand elle vous renvoie à la gueule votre récent passé d’esclave et d’utérus sur pattes en vous adressant le courrier au nom de Defred…
Alors June prend sur elle. Bon elle manque un peu d’exploser la tronche de la nana dans le parc, elle a légèrement tendance à aller déterrer en pleine nuit le flingue qu’elle avait planqué dans le jardin, ou à se rendre devant le fameux centre culturel avec la ferme intention de shooter Serena à travers sa fenêtre… Non mais elle essaie de gérer, vraiment ! Elle fait d’ailleurs preuve d’une force de caractère insoupçonnée en réussissant par deux fois à ne pas fumer Serena (et pas seulement parce que son arme s’enraye vu qu’elle est pleine de terre). Alors Luke est drôlement fier d’elle. Encore plus depuis qu’il a voulu l’aider par la voie légale et qu’il s’est fait ramasser comme une merde par Serena quand il est allé la trouver pour tenter de l’intimider et de la faire chanter pour qu’elle les aide à récupérer Hannah.
En effet, il comprend vite le Luke, mais il faut simplement lui expliquer longtemps : il a donc appris à ses dépens qu’il est nettement moins fort en joute verbale option menace que la tortionnaire de sa femme. Chose que sa femme, justement, lui répète depuis qu’elle est arrivée au Canada, c’est-à-dire que Serena est la Reine des Putes et que personne peut la test.
Comme ils sont enfin sur la même longueur d’onde et qu’ils veulent tous les deux que Serena meure durement, ils baisent. Et pendant ce temps, Serena se fait virer de son centre culturel (par les fameuses voies légales de Luke). Elle trouve refuge chez un couple de canadiens pétés de thunes, intégristes et donc super Gilead-friendly. À tel point que la femme, illuminée hallucinée ultra-fan de la grossesse miraculeuse de la veuve (plus tellement) joyeuse, tombe à genoux devant son idole en citant la bible avec encore plus de ferveur que Serena elle-même… Trop peut-être.