Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
DLCH

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 10 (Season Finale), le remix [résumé]

Précédemment dans l’épisode 9 de la saison 4 de THE AFFAIR :

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 10 (Season Finale), le remix [résumé]

PART ONE : NOAH

Noah est à Princeton avec Anton pour l’introduire auprès de sa pote de régiment qui est cheffe de l’UFR de lettres. Ils assistent à un atelier d’écriture durant lequel la cheffe en question passe de bons gros coups de brosse à reluire à Noah, professeur émérite et grand auteur à succès d’au moins pffffiouuuu... 2 livres dont un de cul (en omettant tout de même son côté matricide et ex-taulard schizophrène), tandis que ses étudiants font tout pour montrer qu’ils ne sont pas racistes en rappelant pourtant fortement à Anton qu’il est noir, au cas où il l’aurait oublié.

Le thème de l’atelier d’écriture est donc en gros « faites le portrait d’un personnage plein de contradictions tout en restant dans l’implicite », en 15 minutes. Pendant que ses étudiants et Anton planchent sur le sujet, l’érudite retrouve son crush de fac sur un banc dans le parc, et lui avoue qu’elle était à fond sur lui à l’époque.

Elle est toute surprise d’apprendre que Noah et Helen ont divorcé car ils étaient vraiment faits l’un pour l’autre tant l’amour suintait par chacune de leurs petites glandes sébacées : l’une voulait faire chier son père en se mettant avec un pauvre et l’autre voulait l’utiliser pour sortir de sa condition.

Ils discutaillent nombre d’enfants (4 à 0), nombres de livres (45 à 2), nombre de cancer (1 à 0) et nombre d’ex-conjoint décédé (1 à 0 également mais dans l’autre sens) et, sauvé par le gong (où le minuteur de l’IPhone), Noah n’a pas le temps de justifier sa présence ici plutôt qu’à la préparation des obsèques d’Alison.

De retour dans l’atelier, c’est évidemment Anton qui se colle à la lecture de son texte.

Mais de qui a-t-il bien pu brosser le portait ?...

De son bienfaiteur, forcément ! Et ce qui partait comme une sorte de panégyrique (pour l’implicite on repassera) vire rapidement à une bordée d’insultes mâtinée d’une introspection totalement hors sujet qui se solde pourtant par un tonnerre d’applaudissements (enfin autant que 5 étudiants puissent en produire).

Noah, du coup, le prend moyen bien et Anton le rejoint dehors :

– Pourquoi tu boudes ?
– Euh... Tu te souviens pas que tu viens de me traiter de sociopathe et d’enculeur de maman ?
– Non mais c’était de la fiction, je m’inspire du réel pour donner aux gens exactement ce qu’ils veulent... Et le pire c’est que ça a marché !
– Mais enfin, ça ne fonctionne pas comme ça ! Tu ne peux pas piller la vie des gens pour en faire des personnages !!!
– Ah ouais ? Et l’héroïne de ton roman, c’était pas Alison peut-être ?...

Un point pour Anton.

– ... Et d’ailleurs, qu’est-ce que tu fous encore là ? Tu devrais pas aider à préparer son enterrement ? Soutenir la petite fille que tu as élevée pendant 2 ans ?

Anton, vainqueur par KO.

Alors Noah part à Montauk en laissant Anton se demerder pour choper son avion, non sans avoir encore glissé subrepticement un petit placement produit pour le téléphone d’Apple.

PART TWO : COLE

Luisa et Cole se préparent à se rendre aux réjouissances organisées en l’honneur de feu Alison. Et cette conne de Luisa, qui ne peut que difficilement cacher le petit sourire de satisfaction d’être définitivement débarrassée de sa rivale (tout du moins physiquement), trouve que c’est trop le bon moment pour prendre la tête à l’ex-mari éploré, pour savoir s’il a pris sa décision quant à repartir avec elle ou sans elle. Elle lui demande donc subtilement mais avec insistance si oui ou non il va défaire ses bagages (ce qui est un peu con vu que c’est sa baraque à lui et que même s’il a décidé de la quitter ce serait plutôt à elle de se casser).

L’ENTERREMENT D’ALISON.

Cole, qui ne va pas tout à fait bien dans sa tête et dans son petit cœur meurtri, n’avait pas compris qu’il n’y aurait pas de cérémonie à l’Eglise (en même temps, c’est toujours censé être un suicide...) mais sur la plage. Bref, Cole n’avait sans doute pas percuté que c’était Athena qui gérait les festivités. Donc en plus d’avoir le cœur gros, il a salement les boules ce qui fait tout de même beaucoup d’organes gonflés à bloc pour un seul homme. Alors arrivé sur la plage, au milieu d’une petite foule composée de personnes ayant eu des rapports plus ou moins charnels avec la rouquine (mais pas son père, bizarrement), il n’attend même pas un round d’observation pour sauter à la gueule de son ex-belle-mère :

– On va tous enfouir un peu de cendre dans le sable et attendre que la marée monte comme ça Alison retournera à l’océan exactement comme dans les paroles du générique parce qu’au bout de la 14ème allusion, on peut tout de même affirmer que c’était un peu le thème récurrent de cette saison.
– Dans l’océan ?!? Nan mais vous déconnez ? Alison détestait l’océan !
– Ah bon ? Pourquoi ?

Oh ben, je sais pas ... a) Gabriel b) sa mort ?

– Elle voulait être enterrée à côté de notre fils !
– Pffff, n’importe quoi. Et d’abord, c’est pas toi y décides : C’est ma fille !
– C’est ma femme !

Et Luisa, juste derrière, se demande si elle doit se servir de son invisibilité pour faire le Bien ou pour faire le Mal.

Bref, la cérémonie commence quand même et tout le monde fait tourner Alison, comme au bon vieux temps, en faisant un câlin à l’urne et en lui rendant hommage, même son fdp de meurtrier, ce qui se transforme assez rapidement en une énumération de positions sexuelles.

Et quand vient le tour de Cole, occupé à mimer des « gna-gna-gna » avec sa bouche sur les éloges des convives, il s’enfuit en courant avec l’urne sous le bras et parcourt les quelques 17km qui le séparent du cimetière pour marquer un touch down sur la tombe de Gabriel sous les acclamations du Guiness Book qui valide ainsi son record du monde de course avec transport de personne décédée.

Noah vient tenter de le convaincre de rendre les cendres à Athena. Alors ils discutent gâchis et égoïsme masculin :

– Pourquoi cette liaison ?

Des fois qu’on ait oublié le titre de la série qu’on regarde.

– J’étais malheureux.
– Et elle t’a rendu heureux ?
– Non.
– Ben tu vois, il est bien là le problème : moi, elle m’a rendu heureux.

Alors comme Noah a plus trop-trop d’arguments, il s’en va.

Cole s’endort et fait un magnifique rêve érotique où il cartonne Alison, le tout en serrant très fort le doudou-urne contenant ses cendres, couché à cheval sur les tombes de son père et de son fils. Et comme c’était pas suffisamment glauque, il est réveillé par sa mère.

Alors ils discutent gâchis et égoïsme féminin (c’est beau la parité). Instant confession :

– Je voulais la reconquérir mais j’ai vraiment un sens merdique du timing.
– En même temps, avais-tu réellement besoin de partir à l’autre bout du pays pour savoir que tu l’aimais encore ?
– Mais c’était ton idée !
– Je sais, et c’était une belle idée de merde. Et puis tu sais, j’étais au courant pour la liaison de ton père avec Nan.
– Donc tu veux dire qu’au lieu de le laisser partir, tu as préféré qu’il reste avec toi en le sachant malheureux, quitte à ce que ça le pousse au suicide ?!?
– Mais non, pas du tout, c’est juste qu’il y a des gens qui sont destinés à mourir jeunes : Alison... Ton père... Et d’autres destinés à vivre vieux en portant le poids de leur perte toute leur vie.

Parce que c’est important de perpétuer les traditions familiales, comme le suicide parental par exemple.

Devant un aussi beau programme bien déterministe, Cole ne peut qu’abdiquer. Alors sa gentille maman psychopathe le berce en lui faisant un gros câlin tandis qu’il s’abandonne à un très gros pleurage.

De retour chez lui, Cole et Luisa se séparent d’un commun accord, mais il lui propose de rester mariés et de faire quand même les papiers pour qu’elle puisse adopter Joanie et obtenir ainsi sa naturalisation... Et puis peut-être aussi pour que la gamine garde dans sa vie la seule personne qui s’occupe un tant soit peu d’elle, rapport au fait que même si c’est pas sa mère c’est quand même ce qui s’en rapproche le plus, surtout qu’il est que très moyennement présent lui aussi.

Le lendemain, Cole part en voyage avec sa fille, histoire de l’emmener un peu loin de tout ça :

– Quand on arrivera, maman sera là ?

Alors ils parlent de la vie après la mort parce que la petite orpheline n’a visiblement pas encore bien intégré le principe de son tout nouveau statut.

PART THREE : HELEN

Ah mais donc après les deux versions d’un seul et même personnage, vous vous lâchez complètement point de vue innovation dans le découpage des épisodes !... À moins que vous ayez tellement traîné en longueur qu’il ne vous en restait plus qu’un seul pour tout torcher ?

Vik est à l’hosto et même s’il ne va pas mourir tout de suite, sa toubib (qui est aussi son ex) lui dit qu’il doit accepter le traitement pour espérer vivre encore 6 à 9 mois. Comme Helen pleure beaucoup mais dignement (si : c’est possible), il va y réfléchir. En sortant de la chambre, elle croise les parents de Vikram et se mange un énième petit taquet mental dans les gencives :

– Quoi ?!? C’est sa fiancée qui s’occupe de lui ?!?
– Euh... Ex-fiancée.
– Ta gueule la vieille. Oui chéri, c’est bien Cristina !!!
– Trop bien !!!
– Vous voulez dire qu’elle s’appelle Cristina comme l’autre médecin d’origine asiatique dans GREY’S ANATOMY ?
– Exactement. Ouf ! Enfin quelqu’un de compétent, d’utile et de merveilleux à ses côtés.

Alors Helen se barre, la queue basse.

De retour chez elle, elle se fait sauvagement agresser par l’hystérie de sa fille aînée Whitney, venue lui rendre une visite surprise avec nouveau mec pour fêter Thanksgiving, ce qui justifie complètement qu’elle figure au générique depuis le début de la saison.

Helen lui apprend que Vik ne pourra pas se joindre à eux parce qu’il est en phase terminale d’un cancer du pancréas alors Whitney tape sa crise. Du coup Helen l’envoie chier. Alors Sierra débarque avec une orchidée.

C’est dans cette ambiance sereine, calme, apaisée et silencieuse, qu’Helen reçoit un appel de la mère de Vik qui lui apprend qu’il a fait une septicémie.

Sierra et Helen vont ensemble à l’hosto, Sierra manque de degueuler avant de rentrer dans la chambre et elle annonce à Helen qu’elle est enceinte de Vikram, qu’elle veut garder le bébé et qu’elle est amoureuse d’elle.

Devant ce trop-plein de bonheur en perspective, Helen se casse fumer un joint vautrée par terre devant l’hôpital. C’est là que Noah la rejoint :

– Où sont les gosses ?
– Tiens, c’est rare que quelqu’un s’en préoccupe mais je les ai laissés à Whitney qui n’arrêtait pas de prendre des poses et de faire des moues en hurlant très fort.

Ça c’est ma Whitney !

Ils parlementent alors comme des vétérans sur la jeunesse, la force des sentiments, la vie, l’adultère, la mort, l’enterrement d’Alison, le fait de se servir d’une tierce personne pour oublier celle qu’on aime vraiment, les grossesses non appropriées et l’amour saphique dans le désert :

– Nan mais moi aussi j’ai couché avec elle.
– Oh merde ! Et j’ai raté ça ?!?
– Et oui... Pourquoi je n’arrive pas à aimer Vikram comme je t’ai aimé toi ?
– Parce qu’on était jeunes et insouciants. Mais c’est pas parce que c’est différent que ce n’est pas de l’amour.
– Tu dis pas ça pour me rassurer ni pour lécher le cul des parents de familles recomposées qui se seraient posé la question hein ?

Pas-du-tout.

Alors, après s’être chiés à la gueule pendant des saisons entières, il se font des câlins et des compliments parce qu’ils ont trop de recul et de complicité retrouvée à présent.

Helen retourne auprès de Vik qui est terrifié par la mort et qui aimerait bien revenir en arrière et accepter le traitement sauf que c’est un peu trop tard maintenant. Ainsi Helen lui dit qu’elle l’aime, même si ça ne sera jamais aussi fort qu’avec Noah (mais ça elle s’abstient de le lui dire, faut pas déconner).

Elle retrouve Sierra endormie dans le couloir et la réveille pour lui demander d’aller annoncer la bonne nouvelle à Vik.

Enfin, Helen monte sur le toit de l’hôpital, visiblement accessible à n’importe quel clampin, et embrasse du regard la ville de LA et l’océan qu’elle déteste puis sourit à la vie.

C’est à peu près à ce moment-là que j’ai vomi moi aussi, et pourtant je ne suis pas enceinte (enfin pas que je sache).

FIN DE L’ÉPISODE 10.

FIN DE LA SAISON 4 de THE AFFAIR.

Bande annonce The Affair Saison 4 Épisode 10 (Season Finale)

Merci d’avoir suivi avec moi cette saison de ce monument d’humanité qu’est THE AFFAIR, ses fulgurances encore parfois tellement réalistes dans l’imperfection (voire la dégueulasserie) de ses personnages et de leurs rapports.

Merci à ceux qui ont suffisamment de recul sur leur addiction pour avoir compris le second degré (sinon à quoi bon s’infliger autant d’heures de visionnage et d’écriture... Ou alors par pur masochisme mais c’est un luxe que je ne peux pas me payer).

Merci pour vos gentils messages, un peu moins pour vos insultes.

Et même si je ne comprends pas trop l’intérêt d’une 5ème saison, rendez-vous quand elle sortira !

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 10 (Season Finale), le remix [résumé]

À suivre...

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :