27 Décembre 2017
ATTENTION, ATTENTION : ce qui va suivre étant une parodie de ce qui se passe REELLEMENT dans STAR WARS VII, LE RÉVEIL DE LA FORCE, ne lisez pas plus loin si vous ne voulez pas savoir.
Luke Skywalker a disparu. Alors du coup tout le monde le cherche. Le Premier Ordre tout d’abord (nouveau nom de L’Empire galactique... Un peu comme Raider et Kit Kat) pour lui faire des bisous très-très forts jusqu’à l’étouffer, parce que c’est un peu le dernier Jedi encore en vie et qu’il faudrait pas qu’il lui prenne l’envie de faire des petits. Et puis la Résistance, milice chargée de défendre la Nouvelle République (ils ont un peu séché niveau imagination pour le nouveau nom de la République galactique) et dirigée par sa sœur jumelle Leïa pour lui faire des bisous, aussi, mais des biens, des gentils, des tout doux (quoique peut-être légèrement incestueux). Leïa qui n’a donc jamais reçu la formation pour devenir elle aussi un jedi malgré son background familial et ses prédispositions, préférant sans doute les stratégies militaire, diplomatique et politique et se reproduire comme sa Maman en son temps (avec tout le succès qu’on lui connaît par rapport à la maternité).
Poe Dameron, le meilleur pilote de la Résistance dirigée par Leïa, reçoit sur la planète Jakku, un morceau de carte indiquant où se cache Luke, qui boude donc dans son coin depuis pas mal de temps sans que personne n’ait jamais réussi à le trouver. Carte que Poe réussit lui-même à planquer dans un petit droïde en forme de bouboule nommé BB-8 avant de se faire choper par Kylo Ren, sbire de Snoke, Suprême Leader du Premier Ordre (puisque « Empire Galactique » c’était déjà pris). À bord du gros vaisseau des méchants et après quelques petites séances de tortures télépathiques infligées par notre nouveau vilain masqué qui est vachement balèze en maîtrise de la Force et de son côté obscur, Poe finit par lâcher l’info sur le droïde.
Pendant ce temps, Rey, une jolie petite nana avec un prénom de merde (on regrette d’ailleurs que le Comte Dooku soit décédé il y a fort longtemps dans la saga car leur rencontre aurait pu être savoureuse) pille des épaves sur Jakku et vit dans la carcasse d’un TB-TT. Elle pique BB-8 à un autre pilleur qui est tellement pas très gentil avec les robots qu’il lui a tout plié l’antenne. Et comme elle a le cœur pur et qu’elle est célibataire, au lieu de le vendre pour s’acheter du manger, elle décide de le garder, un peu comme un chaton.
Poe et Finn, un Stormtrooper qui a décidé de déserter et donc d’aider le pilote de l’Alliance Rebelle qui s’appelle plus comme ça mais on va faire comme si, se crashent pile-poil sur Jacquou-Bilou (Pépé, si tu m’entends, elle est pour toi !), qui est, semble-t-il, THE place to be. Poe meurt en off, mi-englouti par les sables mouvants, mi-éparpillé façon puzzle par l’explosion du vaisseau. Ne reste de lui, petit ange parti trop tôt, que son blouson, intact, ce qui ne met pas la puce à l’oreille de Finn quant à une hypothétique survie de la personne qui était à l’intérieur de ce même-blouson quelques instants auparavant. Non, non. Rien à fout’ le Finn : il enfile allègrement la veste, parce que c’est vrai qu’elle pète gravement la classe et se retrouve un peu plus tard aggloméré à Rey et BB-8 par le truchement habile du scénario et un léger mensonge qui l’a poussé à raconter, pour ne pas passer pour un gros gland, qu’il est un membre éminent de la Résistance et non un Stormtrooper anti-militariste (ce qui est, il est vrai, assez incompatible avec la fonction). Ils volent un « vieux tas de ferraille » qui n’est autre que le fucking Faucon Millenium (mais comment vous allez vous calmer et parler mieux de la bouche bande de gueux !) pour échapper aux méchants qui veulent piquer le petit droïde à la jeune femme.
Dans l’espace, ils se font happer par Harrison Ford et son acolyte à poils longs dans leur plus gros vaisseau :
– Chewie, we’re home.
Sauf que, en VF, et ben Richard Darbois, même si j’adore sa voix et son travail sur « Sega, c’est plus fort que toi » et les NMA, n’est pas Han Solo (bon malheureusement, Francis Lax n’était plus trop disponible au moment du doublage... c’est ça d’attendre 30 plombes pour faire des suites aussi, vous faites chier !... c’est ça aussi de toujours pas regarder les films en VO).
Bref, les deux compères deviennent copain avec Rey, Finn et BB-8, et Han leur explique que si Luke fait du boudin c’est parce qu’un de ses élèves Jedi a très légèrement buté tous les autres sur un coup de colère et qu’il a un peu vécu ça comme un échec personnel. Han doit du pognon à des gens qui viennent l’embêter, y’a une histoire de bestioles légèrement agressives qui se retrouvent lâchées dans le vaisseau et qui se mettent à buter plein de gens. Mais tous les gentils s’en sortent et c’est quand même l’essentiel.
Pour fêter ça, Han décide de payer sa tournée dans un rade sur Takodana, « la planète la plus verte de la Galaxie » dixit Rey émerveillée qui a sans doute dû potasser tous les GUIDES DU ROUTARD de ce coin là de l’Univers puisqu’elle n’a jusque là jamais foutu les pieds hors des dunes de sables de son bled paumé sur Jakku. Ce qui fait faire sa drôle de tronche trop meugnonne à Han, à mi-chemin entre « qu’est-ce qu’elle est bonne » et « qu’est-ce qu’elle est conne ».
Mais comme elle est nettement plus bonne que conne et qu’elle pilote drôlement bien pour une gonzesse qui n’a jamais passé son permis, Han lui propose de la prendre sous son aisselle. Cependant, la gourgandine refuse arguant que même si ça reste Harrison Ford, il a tout de même facilement 3 fois son âge, qu’il risquerait l’infarctus et une fracture du col du fémur à chaque rapport sexuel et qu’elle ne veut que très moyennement avoir la mort d’une légende sur la conscience. Là, il lui dit de se calmer velu parce que c’était juste un job qu’il lui proposait et il part pleurer dans le coin réservé à la Oldzone du Faucon Millenium, juste entre la cabine de douche et celle dédiée à la Friendzone, déjà occupée par Finn. Une fois tout ce petit monde rabiboché, les nouveaux copains font la connaissance de Maz Kanata qui en connaît un rayon sur la Galaxie et va pouvoir leur indiquer où se trouve la base de la Résistance afin qu’ils puissent aller refiler BB-8 et son message secret dedans. En cherchant les chiottes, faisant fi de toute règle de bienséance sociale et le tour du proprio dans la foulée, Rey arrive dans la cave. Elle y découvre un coffre avec le sabre-laser de Luke Skywalker dedans ce qui tombe vachement plutôt bien puisque c’est exactement le type qu’elle recherche. Comme elle est plus à une transgression près, elle s’en saisit (du sabre pas de Luke) et c’était en fait un porte-au-loin qui l’emmène tout droit dans le cimetière de Little Hangleton où elle assiste, impuissante, à la mort d’Edward Cullen et à la résurrection de Lord Voldemort. Après s’être demandé ce que Maz peut bien foutre dans le café pour se taper des hallu pareilles, elle se retrouve projetée dans des visions diverses et variées le tout avec la voix off d’Ewan MacGregor qui passait par là pour cachetonner et qui lui intime l’ordre de sauver la Cheerleader et de sauver le monde, ce qui crée un beau bordel : un extrait de L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE, un merveilleux souvenir d’enfance (celui du jour où elle a été abandonnée sur Jakku), Kylo Ren tout fier après avoir buté plein de monde avec des copains habillés comme lui, la piaule de Luke vieux occupé à des plaisirs solitaires, et elle, enfin, en train de se fighter avec Kylo. Maz, qui en plus du GHB avait placé une petite puce GPS dans son breuvage, la rejoint et lui explique que la Force est puissante en elle. Alors Rey s’enfuit en hurlant dans la forêt tout en agitant frénétiquement ses bras en l’air.
De son côté, Kylo Ren, qui n’a pas été foutu de récupérer un petit droïde choupinou, passe légèrement pour un con auprès de son grand chef indien Snoke. Alors une fois seul, il se prend pour Hamlet et parle au casque de Dark Vador légèrement déformé par la chaleur et l’explosion de la boîte crânienne d’Anakin Skywalker lors de ses funérailles dans LE RETOUR DU JEDI.
Et puis il tape aussi de petites grosses crises de colère (tiens, tiens...) qui le contraignent à péter au sabre-laser tous les ordis alentours et les Stormtroopers méfiants à rebrousser chemin en sifflotant.
Alors que, ayant 5 minutes à tuer, Finn décide de déserter une seconde fois depuis le début du film et que Rey chiale dans les bois, le Premier Ordre attaque Takodana et en profite également pour rayer de la carte, avec sa très grosse Étoile de la mort, tout un tas de petites planètes relativement importantes puisqu’abritant les différents pouvoirs législatifs et exécutifs de la République. Pif-paf-poum, Han court comme un foufou ce qui fait à la fois craindre pour sa hanche et son slip, Rey est capturée par Kylo et ses potes, tandis que Han, Finn et Chewbacca dansent la macarena malgré l’intervention extrêmement utile de Poe Dameron et de son escadrille d’X-Wings qui n’est finalement pas mort du tout.
Chez les méchants, Rey, entravée, est toute soumise aux mains expertes de Kylo Ren et sa torture télépathique. Mais la bougresse résiste, prouve que tu existes, en prenant à son tour une très jolie tête de constipée, étalant ainsi à la face du Monde son éclatante dentition parfaite, fruit du laborieux travail qu’un excellent orthodontiste a sans nul doute pratiqué dans sa bouche lors de son adolescence misérable dans les dunes de Jakku. Elle réussit même à rentrer à son tour dans l’esprit d’Adam Driver (parce qu’on l’a bien reconnu maintenant qu’il a enlevé son masque), plaçant sa maîtrise de la Force pure à un niveau Peter Mac Calloway, facile.
Du coup, Kylo fait encore un caca nerveux et s’en va peter de la console informatique un peu plus loin. Mais Rey, qui a de la suite dans les idées, se dit que si elle a réussi à pénétrer dans la cervelle d’un des boss du jeu vidéo, elle pourrait peut-être bien manipuler un être pas très fute-fute genre un stromtrooper. Elle réussit donc à contraindre un des soldats à la libérer, lui donner son arme, dire non au captagon et reprendre ses études de littérature comparée sur la poésie nabooienne du XIVème siècle avant Palpatine.
Parallèlement, sur D’Qar, siège de la base de la Resistance, Han retrouve son ex qu’il n’a visiblement pas vue depuis des lustres et ce qui le surprend le plus, étrangement, c’est l’absence de pains aux raisins collés sur les côtés de sa tête. Elle lui demande comme un service de lui ramener leur fils unique, Ben Solo, qui n’est autre que Kylo Ren, même que c’est pour ça qu’ils se sont séparés, parce qu’ils étaient trop malheureux que leur fils ait cassé tous les petits apprentis Jedi tout neufs de son tonton Luke, comme son Papy Anakin en son temps, poussant chacun des membres du couple mythique à replonger corps et âmes dans ses occupations favorites : la contre-bande pour l’un, le control-freakisme pour l’autre.
Sur la base Starkiller (la super mega grosse Etoile Noire... Freud approuve !), le Premier Ordre, qui, rappelons-le, a déjà détruit la Nouvelle République, comme ça, tranquille, pépouze, avec son nouveau joujou, s’apprête à faire exploser D’Qar et les dernières résurgences d’une quelconque opposition. Mais Han, Finn et Chewbacca vont tenter de faire d’une pierre, trois coups : récupérer Rey (raison pour laquelle Finn ne s’est finalement pas barré), ramener Kylo Ren à la raison, et désactiver les boucliers de la méchante bouboule cracheuse de laser pour permettre aux X-Wings de la détruire. Bon finalement, ils ne réussissent que les 2/3 de la mission et l’escadrille de la Résistance faisant de la merde (non Poe, tu n’es pas Luke), ils sont contraints de placer les explosifs dont regorgent toujours les placards du Faucon Millenium, directement dans la base : Kylo Ren, après avoir hésité à rentrer dans la lumière, un peu comme Patricia Kaas, empale son père sur son gros sabre laser (et un de moins ! Plus que deux... allez, trois si on compte Chewie puisque Lando Calrissian a plus que probablement disparu des écrans-radars de Disney). Et au même moment Leïa nous gratifie d’un petit feulement de détresse en ressentant ce bouleversement dans sa... Force.
S’ensuit le final stage, avec la dernière grande bagarre dans la neige entre Kylo Ren, Finn (équipé du sabre-laser de Luke que Maz lui a refilé sur Takodana) et Rey, tandis que l’action conjuguée des explosifs et des X-Wings qui se sortent finalement les doigts du cul entraînent la destruction progressive de la base Starkiller. Chewbacca, quant à lui, ayant déjà blessé le meurtrier de son meilleur ami avec son arbalète de l’Espace, devait sûrement être suffisamment satisfait de sa vengeance pour ne pas avoir envie de finir le travail et de le défoncer menu-menu. Et donc non seulement un ex-stormtrooper (tout de même précédé par leur réputation de précision et d’adresse) peut se battre avec un sabre-laser sans ressentir ni maîtriser le plus petit rudiment de la Force et sans finir en sashimi, mais Rey réussit à pratiquer la télékinésie à la fraîche et à prendre le dessus sur son antagoniste parricide qui est censé être le disciple du gros méchant le plus badass de cette putain de Galaxie.
L’ultimate Death Star explose, tout le monde s’enfuit de son côté et, de retour sur D’Qar, Leïa s’empresse de consoler Rey qu’elle connaît depuis moins de 24h et non pas Chewie qui était tout de même son témoin de mariage et le parrain de son fils. R2D2, qui était en jachère depuis le départ de son propriétaire, fait tellement copain-copain avec BB-8, qu’ils commencent à se mélanger les données et parviennent ainsi à reconstituer la carte sur laquelle un X marque l’emplacement de la cachette de Luke.
Revigorée par le calinou de la veuve joyeuse, Rey se met en route et va retrouver le dernier maître Jedi sur son île du trou du cul de l’univers et lui rendre son sabre-laser. Luke, occupé comme tous les jours à observer l’immensité de l’horizon (à se faire chier, oui), se retourne alors vers la jeune femme, enlève sa capuche et nous nous rendons compte que c’est en réalité Jar Jar Binks (la barbe, ça vous change vraiment un bonhomme).
FIN. À SUIVRE...
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