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THE AFFAIR, Saison 4 Episode 5 [résumé]

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 5 [résumé]

Précédemment dans l'épisode 4 de la Saison 4 de THE AFFAIR :

PAS D’INTRO.

Parce que, bon, on en est à la moitié de la saison et qu’il va bien falloir que le passé rattrape le présent à un moment donné.

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 5 [résumé]

PART ONE : VIKRAM

Houlaaa... Ça sent vraiment le sapin pour le bonhomme...

Vikram tente d’ensemencer Helen partout, tout le temps. Puis il insiste pour lui administrer son injection hormonale parce qu’outre le fait d’être plus âgée que les autres clientes de sa gyneco, c’est surtout moins évident de tomber enceinte à 53 piges et ce même si on a été très féconde par le passé. Mais la bougresse refuse, arguant qu’elle est assez grande pour se la faire toute seule, la piqûre. Car, dans sa grande bienveillance altruiste, elle se préoccupe de lui et de sa ponctualité professionnelle légendaire... Et rien que ça, cet élan d’abnégation confinant à la philanthropie, ça devrait lui faire comprendre que son attitude pue légèrement la merde...

Mais non : avant d’aller tuer de petits êtres humains à l’hôpital, il passe boire un thé dans le pressing de ses parents.

Euh, bon ok, son père était cardiologue au Liban, certes. Mais ça n’est pas non plus un pressing de merde qu’il tient, avec sa mère qui ferait des passes dans l’arrière-boutique, plutôt un truc avec plein d’employés et toute une chaîne automatisée. C’est pas FATIMA qui était poétesse et qui se retrouve à récurer les chiottes des autres tout en apprenant à cocher CMU dans des documents officiels quoi !

Là, Vikram tente de leur expliquer les différentes sommes économisées durant toute sa demi-vie raisonnable qui leur reviendront de droit à sa mort. Mais son père préfère se plaindre de la Prius qu’il lui a acheté en disant qu’il aurait préféré une Porsche. Il tente à nouveau de leur faire comprendre qu’il va mourir mais ils ne veulent rien entendre, littéralement, puisque sa mère se barre au beau milieu de sa phrase. Il va ensuite la rejoindre et essaie de lui remonter le moral en lui disant qu’il s’emploie frénétiquement à coller un gosse à Helen. Mais au lieu de sauter de joie à l’idée d’imaginer son fils en pleine copulation reproductive, elle lui rétorque, en gros, qu’elle en a rien à carrer d’avoir un petit-fils de substitution moitié lui moitié l’autre conne et qu’à choisir, elle préfèrerait garder l’original plutôt qu’une semi-copie génétique.

Il part donc au boulot, perclus de douleurs, opérer une enfant. Il rencontre ensuite les parents de la mouflette et leur explique que même si l’opération s’est bien passée leur gamine souffre plus que certainement d’un cancer métastasé. Et, bizarrement, devant les pleurs et les hurlements totalement hystériques de la mère et la résonance de ses propos par rapport à sa propre situation actuelle, il a du mal à garder la distance et le détachement inhérents à sa fonction et à aller au bout de son discours factuel et désincarné pourtant bien rodé car certainement ânonné par cœur pendant des années.

Il rejoint ensuite Helen chez la gyneco pour un contrôle technique utérin. Mais, ô surprise, Helen n’est pas enceinte, et pour cause : sur le parking, elle lui avoue qu’elle ne fait pas ses injections (qui leur coûtent tout de même la modique somme de 11 000 $) parce qu’elle ne veut pas élever un enfant toute seule.

Comme elle lui fait sa moue insupportable de petite fille qui a fait une bêtise et qui mériterait bien une fessée, là, tout de suite, maintenant, sur le parking, contre le capot de la voiture, il se casse et envoie chier toutes ses interventions et ses consultations de la journée pour aller lui-même s’acheter une Porsche parce que quand on va crever, on fuck souvent la planète et l’écologie (enfin faut en avoir les moyens). Puis, de retour chez lui, en plein accès de rage et de rébellion intérieures, il s’en va dire deux mots à sa voisine parce qu’il en a plein le cul de lui rentrer son container à poubelles toutes les semaines. Sauf que la donzelle est chaude et rusée et que ça se termine au plumard (ou plutôt sur son canapé en l’occurrence).

Bon, entre temps et avant ça, ils vont faire une balade en voiture durant laquelle elle lui explique subtilement qu’elle en a marre de se faire baiser par les éjaculateurs précoces de son âge, qu’elle aimerait bien se taper un type plus expérimenté...

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 5 [résumé]

... et ils se font arrêter par les flics parce qu’ils roulent trop vite. Il leur sort l’excuse de la phase terminale et ça passe crème. Du coup ils décident d’aller boire un verre chez elle (juste eux deux, pas avec les flics). Là, Vikram fait une introspection étonnamment cynique qui le fait complètement sortir de son rôle de gentil cliché du bon, merveilleux et parfait fils d’immigrés propre et lisse (et un peu chiant aussi) et qui le rendrait même presque intéressant (c’est dire s’il va bientôt crever ce con) : il explique que comme il s’est toujours senti redevable vis à vis de ses parents, il se rend compte qu’il n’a jamais vraiment vécu pour lui mais uniquement pour soit leur faire plaisir (son côté économe, rationnel, réfléchi, pondéré, le fait de vouloir se reproduire pour leur laisser une trace de lui...) soit les faire chier (se mettre en couple avec Helen... ce qui tendrait enfin à expliquer ce qu’il fout encore avec cette névropathe). Alors il décide pour une fois de ne vivre que pour lui et, après la planète et l’écologie, de niquer la bienséance et la voisine, par la même occasion. Voisine qui, de son côté, comprend parfaitement ce qu’il ressent car elle a toujours vécu dans l’abondance et l’ombre d’une mère célèbre et jalouse de sa jeunesse (mouais donc rien à voir).

Et après il rentre se garer chez lui, dans la maison juste à côté, un peu penaud quand même. Parce que c’est pas si évident que ça de tout envoyer chier après toute une vie à se complaire dans une pseudo-soumission somme toute relativement confortable aussi (demande à Noah et Alison, Vikram, et inspire-toi !).

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 5 [résumé]

PART TWO : COLE

Tel un petit poisson chirurgien femelle avec des troubles de la mémoire immédiate, Cole se rend au diamant de la baie de Morro sur les traces de son Moi profond. Enfin, il se rend surtout sur celles de son père, en réalité, puisque les deux éléments semblent subitement intrinsèquement liés.

Et pour ce faire, il va tenter de découvrir qui a construit sa planche de surf. Grâce aux précieuses indications de mécheux jeunes et bronzés, il entre dans une galerie d’art et y rencontre une vieille hippie qui le prend immédiatement pour Gabriel (son père mort pendu, pas son fils mort noyé... c’était réellement une riche idée niveau déterminisme existentiel de lui refiler le prénom de son grand-père à ce gosse). Il apprend qu’elle s’appelle Nan (oui, parfaitement, comme le pain indien) et qu’elle a vécu une histoire d’amour et de cul avec son père.

Elle le convie à un dîner débat d’idées, sexe libre et drogues douces chez elle le soir-même, un peu carrément comme Juliette avec Noah dans la saison 3. Cole s’y rend donc et il en profite pour lui glisser subrepticement que son père s’est pendu le jour de ses 10 ans (ce qui est un rudement chouette cadeau d’anniversaire), et ça lui fout un sacré choc. Tellement qu’elle ne lui demande pas quand il est mort d’ailleurs (ce qui aurait pu répondre à pas mal de ses interrogations mais ce qui aurait également drôlement écourté l’épisode).

Cole se voit ensuite offrir le gîte en plus du couvert. Et même le sexe en plus du gîte en plus du couvert dis-donc, par le truchement de l’apprentie de son hôte. Mais le bougre est marié et il déclare vertement ne plus manger de ce pain-là (enfin à part si c’est Alison). Alors il discute avec la tenancière du bordel qui lui explique que si son père l’a quittée et est rentré au bercail, c’est parce que sa mère était enceinte et qu’elle a sonné la fin de la récré avec un bon gros et sympathique chantage au suicide (ce que la mère en question s’était bien gardé de lui dire lorsqu’elle lui avait raconté l’échappée sauvage et métaphysique de son père dont elle était censée tout ignorer). Elle lui montre alors toutes les lettres qu’ils se sont échangés durant les années qui ont suivi son départ :

– C’est fou quand même, on croit connaître les gens et pis non en fait. Par exemple, mon père, pour moi c’était plutôt un gros connard alcoolique et violent. Pas vraiment le genre de type à entretenir une relation romantique épistolaire platonique avec une nana à l’autre bout du pays... Mais ce qui me brûle l’urètre, c’est comment vous ne pouviez pas être au courant de sa mort puisque, a priori, les cadavres, ça écrit moyen ?
– Mais c’est peut-être tout simplement parce qu’il a cessé de m’écrire bien avant de mourir !
– Donc un type fou amoureux décide de mettre un terme à une relation juste comme ça, en claquant des doigts ?
– Oui alors non, pas tout à fait. Ta mère arrêtait pas de tomber enceinte, il se sentait piégé et il avait compris qu’il ne pourrait jamais la quitter pour me rejoindre à moins de s’auto-vasectomiser à l’Opinel et de lui ligaturer les trompes avec les dents durant son sommeil. Alors je lui ai fait accomplir une sorte d’exorcisme pour le désenvouter de moi.
– Et vous croyez vraiment à ces conneries ?
– Ben oui puisqu’il a fini par me renvoyer toutes mes lettres : c’était la dernière étape du rituel.
– Okay... Fouyouyou, 21h15 ! Mais c’est qu’il se fait vachement tard tout de même ! Bon ben moi je vais me pieuter...

Mais impossible pour Cole de trouver le sommeil : des images d’Alison avec une bordure floue artistique pour montrer que ce sont des souvenirs et pas uniquement des extraits des trois premières saisons de la série viennent le hanter.

Comme il comprend vite mais qu’il faut lui expliquer longtemps, il fait enfin le rapprochement entre l’amour qu’éprouvait son père pour Nan et les sentiments qu’il a et qu’il aura toujours pour sa rouquine d’ex-femme et mère de ses enfants, morts ou vifs. Alors il demande à la taulière de le désenvouter lui aussi.

Aidé par la jeune padawan et esclave sexuelle de l’artiste, il va tout d’abord devoir trouver dans la nature l’odeur d’Alison. Il se rend donc immédiatement sur la plage et commence à flairer de façon compulsive moules et bigorneaux sous le regard attendri et complice de son acolyte (VE-RI-DIQUE !!!!!). Une fois mes larmes de rire séchées et sa besace remplie de fruits de mer (avec quelques fleurs symbolisant sans doute les jours de shampooing post-coïtum), il l’enveloppe dans une affiche A1 sur laquelle sont écrites toutes les choses qu’il aime chez elle (instant chiale mode ON). Ils préparent ensuite un petit bûcher pour brûler le tout, et il plante rageusement tout autour dans le sable des galets symbolisant ce qu’il déteste chez elle (instant super méga chiale mode ON).

Et comme ça faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu de cul, la dernière étape consiste à baiser avec une inconnue en la personne de sa comparse d’exorcisme qui aura finalement réussi à obtenir ce qu’il lui avait refusé le premier soir, la coquine.

Inconnue qui, par ailleurs, pour son père (puisqu’il est censé avoir accompli le même rituel) aurait très bien pu être la mère d’Alison puisque, si je ne m’abuse, la rouquine n’a jamais connu son géniteur... Et là, ça peut commencer à devenir bien glauque et dégueulasse façon saga de l’été !

Le souci c’est que le lendemain, il est toujours aussi amoureux d’Alison (en même temps, au vu de ses déclarations d’amour éperdu de la veille, tant sur papier que sur gadins, fallait un peu s’en douter). Alors il va pousser une grosse gueulante auprès de Nan. Il lui annonce qu’il va rentrer chez lui et, sincèrement désolée, elle lui tend les lettres que son père lui avait renvoyé et qui lui reviennent désormais pour une obscure raison scénaristique. Car c’est à ce moment-là que Cole se rend compte que c’est sa mère et non son père qui a renvoyé les lettres puisque le cachet de la poste date de deux ans après sa mort. Il comprend également que son père s’est pendu 15 jours après avoir reçu la dernière lettre de Nan et qu’il y a peut-être une relation de cause à effet à chercher de ce côté là (mode « pousser la vieille au suicide » ACTIVÉ !!!). Du coup, il a pas trop trop envie de se flinguer lui aussi parce qu’il n’aura pas eu les couilles de larguer Luisa.

Mouiiii... Enfin la situation n’est pas non plus tout à fait la même : ton père devait abandonner sa vie, sa famille, ses responsabilités et ses gosses pour tenter l’aventure à 5000km, toi tu dois juste traverser la ville pour récupérer ta première femme et ta fille.

Alors il repart après avoir complètement plombé la fin de vie de sa Belle-Maman hippie et s’arrête pour regarder l’océan et remercier son père... Alors que, techniquement c’est plutôt sa mère qu’il devrait remercier puisque c’est elle qui, involontairement ou pas, le renvoie dans les bras d’Alison car elle était parfaitement au courant de ce que son père avait vécu là-bas et après son retour ainsi que des raisons de son suicide. Ou alors elle est vraiment particulièrement conne (et c’est possible aussi).

THE AFFAIR, Saison 4 Episode 5 [résumé]
FIN DE L’ÉPISODE 5

À suivre...

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