4 Mai 2017
Chose promise, chose due, quelques 4 années après la sortie de PROMETHEUS, je revisionnais enfin le premier opus de la saga sorti en 1979. Et comme c'est important de toujours reproduire les mêmes erreurs familiales (d'aucun nommerait ça des traditions), j'embarquai avec moi à bord du Nostromo mon fils de 9 ans.
Une fois le film fini (et même en cours de revoyure), ce qui saute irrémédiablement à la gueule tel un bébé xenomorphe facétieux amateur de hugface et outre la jolie couleur verdâtre du visage de sa progéniture, c'est pourquoi est-ce aussi culte ? Pourquoi les trois scènes gores sont-elles aussi marquantes ? Pourquoi cela fonctionne-t-il toujours autant ?
Où l'on se rend compte que la puissance du film réside aussi dans le fait qu'il marche à l'économie, qu'il use et abuse habilement du non-dit et de l'implicite. Même si l'on sent bien l'héritage de 2001, Ridley Scott parvient à ne pas tomber pour autant dans le plagiat, le léchage de boules ou la parodie involontaire.
Et puis tout, le cadre, les décors, la lumière, l'usage de la musique comme son absence et les respirations, conspire à créer cette ambiance oppressante et angoissante. Parce que ça n'est pas qu'un survivor SF horrifique avec de la grosse bestiole légèrement agressive dedans, c'est un vrai grand film de cinéma.
Alors, du coup, il faudrait peut-être que je réévalue PROMETHEUS (non mais je vais m'en sortir... un jour) :
De la critique hystérique (mais pas que)
Ciné Litté Télé - Des chroniques culturelles humoristiques et excessives.
http://www.delacritiquehysterique.com/-prometheus-de-ridley-scott