13 Mai 2021
Previously dans THE HANDMAID’S TALE : le contexte, Saison 1 (en détail) / (en gros), Saison 2, Saison 4 (Épisode 1 / Épisode 2 / Épisode 3)
June et Janine suivent la voie ferrée et rejoignent le front en se planquant dans une citerne de lait voguant sur un train de marchandises. Après avoir manqué de se noyer, trouvé la bonde de vidange et failli mourir d’hypothermie, elles s’engueulent car Janine comprend vite (même s’il faut lui expliquer longtemps) que c’est June qui a bavé sur leur lieu de villégiature quand elle et les autres Servantes en fuite ont quitté la ferme des Keyes.
Le train est attaqué mais pas par Mayday. Moyennant compensation sexuelle auprès de la direction des opérations, elles peuvent obtenir le droit de rester avec les guérilleros. June se sacrifie pour protéger sa copine borgne sauf que le chef, ça l’excite bof-bof le côté « je fais ma tête de poisson blob en gros plan pour te signifier que je me force pour te faire plaisir, rester en vie, avoir de nouvelles fringues et de la nourriture ». Alors, après avoir quand même pu se changer (le gang des rebelles venant tout juste de faire les soldes), June pense au sens de sa vie et au fait que son manque d’enthousiasme devant une énième agression sexuelle vient de les condamner à l’errance...
Mais Janine débarque avec de la bouffe et une proposition providentielle d’hospitalité parce qu’elle n’est pas bégueule (et que Jo les couilles pleines, il n’avait peut-être pas tout fait tort quand il leur a dit qu’elles n’étaient plus à ça près après ce qu’elles ont vécu) : elle, ça ne l’a pas dérangée de se taper le chef, elle ne fait pas sa difficile comme Madame June, et elle a encore une utilité dans l’aventure (bien que passablement restrictive, voire dégradante et ce même si on nous vend un pseudo consentement de circonstance venant d’une personne qui, rappelons-le, n’a plus la lumière à tous les étages depuis un bon moment).
Parce que, voyez-vous, si Janine est capable de payer si aisément sa schneck (contrairement à cette grosse looseuse de June qui vient pourtant de se fader tout un épisode à se faire torturer), c’est parce que fallait pas trop lui en promettre dans sa vie d’avant... En effet (et flash-back à l’appui), c’était tellement une fille facile qu’elle avait réussi à se retrouver encore enceinte alors qu’elle était déjà mère célibataire quoi ! Même que c’est bien connu : c’est la quantité et l’absence de stabilité affective qui fait que les gens tombent enceinte, absolument pas leur nullité en contraception. Alors, comme elle faisait absolument ce qu’elle voulait avec son cul (ce qui, pourtant, peut sembler être un droit inaliénable du moment que les partis en présence sont adultes et consentants), elle a dû avorter, la petite coquine (malgré les tentatives d’intimidation d’une certaine frange du corps médical pour la convaincre de garder le bébé). Pfff... Forcément, c’est pas étonnant qu’avec des antécédents pareils, le moindre petit cheftain anarchiste ait trouvé grâce à ses yeux.
Rita, l’ancienne Martha des Waterford qui faisait partie du convoi avec les 86 mioches, a du mal à reprendre goût à une vie normale. En plus, Moira n’arrive pas à retrouver la trace de sa famille qui, en tant que catholique, a sans doute été traquée et butée par les Fils de Jacob quand ils ont pris le pouvoir. Serena Joy demande à la voir dans sa « cellule » (qui ressemble quand même vachement à un appart plutôt ultra confortable). En lui tendant une photo de son échographie, elle lui annonce qu’elle est enceinte d’un petit garçon, qu’elle ne compte pas le dire à Fred et qu’elle la considère comme sa seule amie (plutôt que comme son ancienne esclave domestique). Toutes émues, elles chialent et elles prient.
Plus tard, Rita va rencontrer son ancien commandant dans sa « cellule » (qui ressemble quand même vachement à une salle de réunion). Il tente de lui faire le même coup que Serena en la traitant d’amie mais Rita l’envoie chier et lui donne la photo de l’échographie de Serena, histoire de faire preuve de charité chrétienne en rétablissant la justice (car un homme a le droit de connaître sa paternité), en le faisant souffrir (car sa femme a tenté de lui ôter ce droit) et en foutant bien la merde.
Elle s’en va fêter son émancipation et son affranchissement de l’ascendant psychologique des Waterford, en se commandant des sushis.
THE HANDMAID'S TALE (LA SERVANTE ÉCARLATE), SAISON 4 - ÉPISODE 5 [RÉSUMÉ] - DLCH
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