1 Juin 2021
Previously dans THE HANDMAID’S TALE : le contexte, Saison 1 (en détail) / (en gros), Saison 2, Saison 4 (Épisode 1 / Épisode 2 / Épisode 3 / Épisode 4 / Épisode 5 / Épisode 6).
Après son petit pas pour l’humanité (mais son grand pas pour elle) June est désormais littéralement sur le sol canadien. Alors même s’il fait beau, il meule sévère et en plus on lui pose plein de questions chiantes comme « vous avez froid ? » (ben non je m’amuse juste à faire semblant de fumer une clope avec la vapeur qui sort de ma bouche), « vous avez trouvé facilement ? », « votre voyage sur Oona Croisière s’est bien passé ? » ou bien « désirez-vous demander l’asile politique ou retourner à Gilead grâce à cette grosse catapulte installée sur le quai ? ».
Étrangement, June décide de devenir réfugiée politique. Mais comme c’est pas n’importe qui (vu qu’elle a, à son actif, l’évasion de son bébé fille, d’une servante, de 86 autres enfants et de 9 bonniches), les canadiens lui offrent la Smartbox « demandeur d’asile VIP » dans un palace en all-inclusive. Elle mange (pas), elle parle (peu), elle dort (beaucoup) et à son réveil, elle fait un concours avec Luke à celui qui a la plus grosse culpabilité. Elle lui raconte comment elle a revu Hannah, l’enfant palindrome, comment elle a grandi (forcément), comment elle lui a dit qu’ils la cherchaient et qu’ils l’aimaient. Mais elle fait bizarrement l’impasse sur sa dernière vraie rencontre avec leur fille, quand elle était terrorisée dans son cube en verre et qu’elle ne l’a pas reconnue.
Elle commence à parler à Mark, l’agent du gouvernement américain en exil mi-adjuvant mi-opposant des Waterford qui regarde quand même bien Serena avec des yeux qui sentent le cul. Elle lui raconte comment son petit crush et ses potes lui ont tout pris, matériellement, physiquement, émotionnellement, psychologiquement, sexuellement (et plein d’autres adverbes) tout en restant vachement évasive parce que c’est important de laisser planer un parfum de mystère quand on est un témoin clé contre un régime totalitaire.
L’hospitalité canadienne ayant tout de même ses limites, son séjour à l’hôtel arrive à expiration. Luke la ramène à la maison (comme le titre de l’épisode dis-donc)... enfin, dans sa maison à lui, qui est aussi celle de Moira, et de Nichole-Holly mais qui n’a, pour le moment, jamais été celle de June en réalité. Séquence émotion : June y retrouve à la fois le bébé qu’elle a eu avec Nick, l’homme-sourcil, mais aussi Emily, aka Deglen 1 aka Desteven aka Deroy aka Dejoseph aka Clitoless.
Le lendemain, Moira décide d’emmener NicHolly (c’est moche : on dirait la bactérie qui donne la chiasse) avec elle au supermarché parce que c’est nettement plus agréable de faire ses courses avec un bébé. Mais en fait, c’est parce qu’elle veut subtilement (mais lourdement) laisser June et Luke seuls pour qu’ils puissent mélanger leurs fluides et leurs organes génitaux. Le problème c’est que June est moyennement chaude. Alors ils partent tous faire les courses en délégation.
Dans le supermarché, June a une petite attaque de panique : entre les sollicitations écrites omniprésentes, les mères qui courent avec leur gosse parce qu’elles sont à la bourre au cours d’Aqua-poney, les couples de filles qui préparent leur apéro du soir et la trop grande variété de chips, ça fait beaucoup d’un coup après 7 ans passés à Gilead...
7 ans ?!? Euh... mais ça lui fait quel âge à Hannah maintenant ? Non parce que, comme on a pu le voir avec Eden (la femme de Nick recordwoman d’apnée), les filles passent directement de la poupée à la bite à Gilead... Alors ça commencerait pas à puer légèrement pour Hannah niveau mariage forcé ?
June tape donc un crise d’angoisse en forme de Best-Of en flashback de toutes les tortures physiques et psychologiques qu’elle a subies, allant de l’éclatage de plantes de pied au steak haché de copines par train interposé en passant par Serena Joy qui lui fait ippon en lui postillonnant « DO YOU UNDERSTAND ME ? » à la gueule.
En parlant de Serena Joy, elle est bien déter à se séparer de Fred et à le déchoir de tous ses droits parentaux. Elle accepte de le rencontrer et ils ont une énième joute verbale qui fleure bon le massacre, l’intimidation et le chantage mutuel :
– Espèce de tromblon, tu n’es qu’un donneur de sperme, tu n’as aucun droit sur mon enfant.
– Peut-être mais vu comment je t’ai chargée auprès de Marky, tu ne risques pas de pouvoir l’élever « ton » enfant, nananère !
– Sale fils de.... Jacob.
– Écoute moi, sombre conne : je te propose de retirer mon témoignage pour que tu puisses sortir de la suite grand luxe qui te sert de cellule et t’occuper de notre fils. En échange, je veux juste faire partie de sa vie.
Chez Luke, dans la maison du bonheur, c’est la teuf. Après le dîner, June et son mari se roulent des pelles, mais comme elle n’est toujours pas très chaude pour aller plus loin Luke se la met derrière l’oreille pour la fumer plus tard et part se coucher en boitillant. La joyeuse bande des évadées de Gilead composée de June, Moira, Emily et Rita picole en parlant de trauma et de cul (ou plutôt d’incapacité à refaire du cul). La rupture entre Oona et Moira n’est finalement pas si définitive que ça et, au détour de la conversation, June apprend par inadvertance que Serena est enceinte... Et même si elle assure à l’assistance qu’elle le prend très bien, sa transformation en crapaud-buffle trahit ostensiblement son véritable état d’esprit.
Grâce à Mark (qui ne dort visiblement jamais), elle va rendre visite à Serena (qui ne dort pas non plus). Là, dans une séquence pour le moins jouissive, elle lui balance tout le bien qu’elle pense de sa personne et tout le bonheur qu’elle leur souhaite, à elle, à Fred et à leur bébé (qu’elle espère tout simplement voir crever dans son ventre), le tout en lui crachant violemment à son tour à la gueule un magnifique « DO YOU UNDERSTAND ME ? ».
Rassérénée et revigorée par cette petite ballade digestive nocturne, June rentre et circlut de force ce pauvre Luke endormi qui ne demandait rien à personne sinon qu’on le laisse seul avec son priapisme (causé par le roulage de galoches qui a eu lieu un peu plus tôt dans la soirée), et qui était tranquillement en train de faire un rêve érotique dans lequel sa femme ne serait pas un monstre hybride polytraumatisé à mi-chemin entre le blobfish et le fugu.
Car non June : même en érection, dormir ce n’est pas consentir. Et même si on a subi les pires atrocités pendant les 7 dernières années, ce n’est pas une raison pour violer ses petits camarades !
Rassérénée et revigorée par ce petit rapport sexuel enfin consenti (au moins par elle), June s’en va raconter à Mark plus en détail le pourquoi du comment Gilead c’est caca et les Waterford sont des connards.
De son côté, Serena ne se laisse pas abattre par l’humiliation qu’elle vient d’encaisser : poussant le curseur de sa capacité de nuisance au maximum, elle accepte de se rabibocher avec Fred. La vengeance étant un plat qui se mange froid et son imagination de sociopathe égocentrique et orgueilleuse n’ayant que peu de limites, elle n’a pas fini de faire chier June.
Et pendant ce temps, toujours pas de nouvelles des morceaux de Janine à Chicago.
THE HANDMAID'S TALE (La Servante Écarlate) Saison 4 - Épisode 8 [résumé] - DLCH
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